Reconversion : 10 signes pour faire une reconversion

En entreprise, il est des signes qui témoignent d’un mal-être ou du sentiment de ne pas être à sa place. Il est possible de lutter intérieurement sans jamais extérioriser leurs besoins, mais attention au burn out.  D’autres préfèrent se bouger!  La reconversion professionnelle est une solution sérieuse qu’il est possible de mettre en place car il existe beaucoup de dispositifs d’accompagnement.

Reconversion : 10 signes pour faire une reconversion

Les 10 signes concrets

Outre le stress, le burn-out et le manque de reconnaissance évoqués en introduction, on peut ajouter la lassitude, la perte de sens, le mal-être dans son environnement professionnel, le manque de perspectives futures, l’absence de motivation, l’extrême fatigue et le tout dernier critère très en vogue : le bore-out ou l’ennui profond !

Tous ces signes sont à prendre très au sérieux…

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Et pourquoi faire ?

Par exemple des métiers qui recrutent avec de bons salaire et de l’autonomie

 

Reconversion : 10 signes pour faire une reconversion

Vous vous sentez mal dans votre travail, vous n’êtes plus motivé, vous avez l’impression de stagner ou de ne pas être à votre place ? Peut-être est-il temps de changer de métier et de vous reconvertir ! La reconversion professionnelle est une démarche qui consiste à changer d’activité, de secteur ou de statut, pour exercer un métier qui vous correspond mieux, qui vous passionne ou qui vous offre de meilleures opportunités. Mais comment savoir si vous êtes prêt à franchir le pas ? Voici 10 signes qui montrent qu’il faut faire une reconversion.

1. Vous vous ennuyez au travail

Vous n’avez plus de plaisir à faire votre travail, vous le trouvez routinier, répétitif ou inintéressant. Vous n’êtes pas stimulé par les missions qui vous sont confiées, vous n’avez pas de défi à relever ni de projet à mener. Vous souffrez peut-être de bore-out, un syndrome d’épuisement professionnel par l’ennui. C’est un signe que vous avez besoin de changer d’air et de trouver un métier qui vous passionne.

2. Vous êtes stressé au travail

Vous êtes constamment sous pression, vous avez trop de responsabilités, trop de travail, trop d’objectifs à atteindre. Vous n’arrivez pas à gérer votre charge de travail, vous êtes débordé, vous faites des heures supplémentaires. Vous souffrez peut-être de burn-out, un syndrome d’épuisement professionnel par le stress. C’est un signe que vous avez besoin de changer de rythme et de trouver un métier qui vous épanouit.

3. Vous n’êtes pas reconnu au travail

Vous n’avez pas de perspective d’évolution, vous n’êtes pas valorisé, vous n’avez pas de feedback positif ni de récompense. Vous avez l’impression de ne pas être à la hauteur, de ne pas être utile, de ne pas être respecté. Vous souffrez peut-être de brown-out, un syndrome d’épuisement professionnel par le manque de reconnaissance. C’est un signe que vous avez besoin de changer de cadre et de trouver un métier qui vous rend fier.

4. Vous n’êtes pas en accord avec les valeurs de votre entreprise

Vous ne partagez pas la vision, la mission, la culture ou l’éthique de votre entreprise. Vous n’adhérez pas à sa stratégie, à ses objectifs, à ses méthodes ou à ses pratiques. Vous avez des conflits avec votre hiérarchie, vos collègues ou vos clients. Vous avez l’impression de trahir vos convictions, vos principes ou vos aspirations. C’est un signe que vous avez besoin de changer d’environnement et de trouver un métier qui vous correspond.

5. Vous n’êtes pas épanoui au travail

Vous n’avez pas de sens à votre travail, vous ne savez pas pourquoi vous faites ce que vous faites, vous ne voyez pas l’impact de votre travail sur la société ou sur les autres. Vous n’avez pas de passion, de créativité, de plaisir ou de satisfaction. Vous avez l’impression de perdre votre temps, votre énergie ou votre potentiel. C’est un signe que vous avez besoin de changer de direction et de trouver un métier qui vous donne du sens.

6. Vous avez envie d’apprendre de nouvelles choses

Vous avez soif de connaissances, de compétences, de savoir-faire ou de savoir-être. Vous avez envie de vous former, de vous perfectionner, de vous diversifier ou de vous spécialiser. Vous avez envie de découvrir de nouveaux domaines, de nouveaux secteurs, de nouveaux métiers ou de nouveaux horizons. Vous avez envie de vous challenger, de vous dépasser, de vous renouveler ou de vous réinventer. C’est un signe que vous avez besoin de changer de registre et de trouver un métier qui vous stimule.

7. Vous avez envie d’entreprendre

Vous avez envie d’être votre propre patron, de créer votre entreprise, de lancer votre projet ou de développer votre activité. Vous avez envie d’être autonome, de prendre des décisions, de gérer votre temps ou de fixer vos objectifs. Vous avez envie d’innover, de créer de la valeur, de proposer des solutions ou de répondre à des besoins. Vous avez envie d’assumer des risques, de relever des défis, de saisir des opportunités ou de réaliser vos rêves. C’est un signe que vous avez besoin de changer de statut et de trouver un métier qui vous motive.

8. Vous avez envie de changer de vie

Vous avez envie de changer de lieu, de cadre, de rythme ou de mode de vie. Vous avez envie de déménager, de voyager, de vous expatrier ou de vous installer à la campagne. Vous avez envie de réduire votre temps de travail, de concilier vie professionnelle et vie personnelle, de vous occuper de votre famille ou de vos loisirs. Vous avez envie de vous épanouir, de vous ressourcer, de vous équilibrer ou de vous harmoniser. C’est un signe que vous avez besoin de changer de perspective et de trouver un métier qui vous convient.

9. Vous avez envie de vous rendre utile

Vous avez envie de contribuer à une cause, à un projet, à une mission ou à une vision. Vous avez envie de vous engager, de vous impliquer, de vous mobiliser ou de vous investir. Vous avez envie de faire du bien, de faire la différence, de faire avancer ou de faire changer. Vous avez envie de vous sentir utile, de vous sentir acteur, de vous sentir citoyen ou de vous sentir humain. C’est un signe que vous avez besoin de changer de rôle et de trouver un métier qui vous inspire.

10. Vous avez envie de vous reconvertir

Vous avez envie de vous reconvertir, tout simplement. Vous avez envie de changer de métier, de vous orienter vers une nouvelle voie, de vous lancer dans une nouvelle aventure. Vous avez envie de vous reconvertir, tout simplement. C’est le signe le plus évident qu’il faut faire une reconversion !

Si vous vous reconnaissez dans un ou plusieurs de ces signes, c’est que vous êtes mûr pour faire une reconversion professionnelle. Mais comment s’y prendre ? Quelles sont les étapes à suivre ? Quels sont les dispositifs à votre disposition ? Pour en savoir plus, consultez notre guide complet sur la reconversion professionnelle¹, ou contactez un conseiller en évolution professionnelle² qui vous accompagnera dans votre projet.

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Se former pour se reconvertir : un investissement sur l’avenir

Désir de changement, manque d’opportunités d’évolution, espoir d’un meilleur salaire, envie d’une nouvelle carrière… les raisons pour souhaiter changer de métier sont diverses. Mais pour réussir sa reconversion professionnelle, il peut être nécessaire de passer par un bilan de compétences puis par une formation. Se former pour se reconvertir : un choix que font de nombreuses personnes. Il est aujourd’hui très rare de passer toute une carrière au sein d’une même entreprise, et avec l’évolution des mœurs professionnelles, avoir envie de changer de métier est aussi devenu acceptable. Il existe même des dispositifs et organismes qui peuvent aider ceux qui le souhaitent à se forger une nouvelle carrière. Se former pour se reconvertir : un investissement sur l’avenir

Formation reconversion qu’en pensez-vous?

Comment changer de métier ?

Pour réussir une reconversion professionnelle, il vaut mieux suivre quelques étapes :
  1. La première est de réaliser votre situation : le travail ne convient plus et le burnout n’est pas loin.
  2. La seconde est l’analyse : pourquoi cette lassitude, et comment la surmonter ?
  3. La troisième est la décision : la solution arrive assez vite : il faut se reconvertir, mais comment faire ? C’est facile de prendre conscience des des difficultés et des sacrifices, notamment financiers, qu’il faut faire, au moins au commencement du projet.
  4. La dernière est la concrétisation du projet : démissionner, suivre une solide formation et rechercher un nouvel dans le nouveau secteur de prédilection.

Un bilan de compétences, n’est pas inutile

Le bilan de compétences aide à réussir la démarche de reconversion. C’est paradoxal, mais quelque fois, il permet de réaliser que le métier que vous faite est bien pour vous, mais qu’il faut tout simplement changer les conditions de l’exercer. Il peut y avoir une mauvaise ambiance dans l’équipe, des difficultés avec le N+1, la solution n’est pas forcément dans le changement de métier. Ensuite, si la reconversion est inévitable, le bilan de compétences permet de découvrir  les connaissances techniques qui vous manquent pour exercer ce nouveau métier et donc de savoir si, se former pour se reconvertir est obligatoire, et sur quels points.

Se former pour se reconvertir : c’est inévitable

C’est évident qu’il faut se former. Se former pour se reconvertir n’est donc pas seulement une question d’ici et tout de suite : c’est aussi une façon de se préparer à endosser de futures responsabilités à ce nouveau poste. Outre les compétences purement techniques, il vous faudra en effet peut-être acquérir des réflexes relationnels, en management, gestion d’équipe ou relation clientèle par exemple. Si c’est dans les métiers de l’informatique, Ziggourat peut vous proposer plusieurs formation :

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Reconversion : Bien choisir sa formation

Qui dit reconversion professionnelle dit en général formation. Du choix de celle-ci dépendra en grande partie la réussite de votre projet. 

Mais quand on sait que la France ne compte pas moins de 60000 organismes de formation, comment s’y retrouver dans ce dédale d’offres en tout genre et surtout, s’assurer de choisir la bonne ? 

Ziggourat propose quelques astuces qui devraient vous y aider.

Envie de changer de métier, de secteur, de créer votre boîte, de gagner en responsabilité, de vous former… Bref, envie de donner un nouvel élan à votre vie professionnelle. Voici un projet d’envergure. En effet, une reconversion professionnelle est une décision qui nécessite réflexion et engagement. Avant de vous lancer à corps perdu dans la recherche d’une formation et de vous inscrire, il faudra vous pencher sérieusement sur votre projet. 

Définir son projet professionnel permet d’aborder plus sereinement les étapes nécessaires à sa construction et de mieux aborder les obstacles qui pourraient se présenter.

Avez-vous toutes les compétences requises pour exercer le nouveau métier convoité ? Devez-vous obtenir un diplôme, une certification ou suivre une formation pour développer de nouvelles compétences ? Pensez-vous créer votre propre entreprise ? 

Il est important dans vos critères de choix que le programme de formation soit réellement en adéquation avec vos besoins et les réalités métier. Opter pour des formations opérationnelles généralement plus courtes qui débouchent sur un certificat ou un titre professionnel semble donc être une excellente idée en cas de reconversion. Choisir de se lancer dans une formation certes aux contenus intéressants mais trop intellectuels et n’offrant pas de débouchés professionnels ne servira à rien.

Quels sont les secteurs, les métiers ou encore les régions qui recrutent ? Quelles sont les compétences convoitées par les recruteurs ? Autant de questions qui doivent vous guider dans votre choix. L’objectif de votre formation est bien de vous réorienter rapidement vers l’emploi souhaité et non de se trouver dans une voie sans issue où il faudra repartir à 0. La meilleure façon de s’en faire une idée est de consulter les statistiques d’insertion professionnelle de la formation ou de s’entretenir avec des anciens stagiaires qui ont suivi votre parcours.

Intéressez-vous aussi au taux de retour à l’emploi pour ceux qui ont suivi cette formation car c’est un vrai gage de qualité. 

Par exemple voici 4 formations dans des métiers qui recrute

 

La concurrence est rude sur la marché du travail et les recruteurs recherchent des candidats bien formés. Pour se démarquer, il convient de pouvoir convaincre rapidement les recruteurs potentiels. Avant de vous inscrire, assurez-vous que la formation délivre une certification ou un diplôme afin de sécuriser votre parcours professionnel et de rassurer les employeurs. Est-il reconnu par l’Etat et/ou les entreprises ? Est-ce une certification RNCP, un titre professionnel ou un diplôme universitaire ? En comparant les diplômes proposés par différents types de formations, vous disposez également de bons éléments de décision.

 

Choisir un bon centre de formation expert compétences

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Reconversion : Comment la financer?

Après un an de pandémie, vous avez revisité vos priorités et vous êtes enfin prêt à quitter votre entreprise pour le métier de vos rêves. Seul difficulté : trouver des financements pour la formation.  Il existe beaucoup de dispositifs qui vous conduiront au succès car la formation a son importance. Si vous visez le digital, voici quelques pistes :

Reconversion : Comment la financer?

Informaticien, développeur, webmaster, concepteur designer UI, boulangers, agricultrices, développeuses ou encore professeurs des écoles. Les Français et Françaises sont nombreux à être en quête d’une reconversion professionnelle. Selon le 2ème baromètre réalisé par la formation et de l’emploi de Centre Inffo en janvier 2021, 20% des salariés de l’Hexagone sont ainsi déjà engagés dans un tel processus. Le phénomène est particulièrement fort chez les indépendants (30%), les 18-24 ans (34%) et les personnes en recherche d’emploi (35%). Pour toutes celles et ceux qui hésitent encore à sauter le pas et à pousser la porte d’un nouvel avenir professionnel. Que ce soit par aversion au risque ou par peur de ne pas réussir à financer cette nouvelle carrière. Si c’est ce dernier point qui bloque, il existe plusieurs mécanismes pour ne pas débourser un centime mais qui demande de la paperasserie. Vous pouvez vous faire accompagner. Explications

Reconversion : Comment la financer?

Pour les salariés :

Reconversion : Comment la financer?

Le compte professionnel de formation

Description : Réformé en 2015 pour offrir plus de liberté aux salariés, le CPF est le fameux compte professionnel de formation. Calculé en euros, il permet à chaque salarié d’accumuler une certaine somme chaque année (comprise entre 500 et 800 euros avec un plafonnement à 5000 ou 8000 euros), destiné à lui permettre de se former librement, sans avoir à demander l’autorisation à son supérieur. L’objectif est clair : faciliter la montée en compétence pour obtenir une promotion ou se reconvertir dans un autre secteur. Attention toutefois, le CPF est utilisable pour certaines formations seulement recensées dans l’espace personnel des salariés.

Si la formation choisie s’effectue en dehors du temps de travail, il est inutile d’avertir l’employeur. Dans le cas contraire, une demande doit être envoyée en recommandé, 60 jours avant le début de la formation si celle-ci dure moins de 6 mois, 120 jours sinon. L’employeur a alors 30 jours pour valider ou non la demande.

Bénéficiaires : Salariés, indépendants, conjoints collaborateurs, demandeurs d’emploi.

Frais pris en charge : La somme accumulée permet de financer tout ou partie des frais pédagogiques ainsi que ceux liés à la validation des acquis mais ne prend pas en compte les frais annexes comme l’hébergement, les transports ou la restauration, ni la rémunération du salarié.

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Le CPF de transition professionnelle

Description : Le CPF de transition professionnelle ou projet de transition professionnelle ne s’adresse pas seulement aux personnes en reconversion. Il a, en effet, pour ambition de renforcer la qualification des collaborateurs et collaboratrices, de faciliter leur évolution dans l’entreprise ou leur reconversion. Sa différence avec le CPF ? Il permet de s’absenter de l’entreprise durant toute la durée de la formation, sans que l’employeur puisse s’y opposer.
Afin de bénéficier de ce dispositif, le salarié doit élaborer un projet de formation, effectuer un devis auprès du prestataire choisi et présenter son projet à la Commission paritaire interprofessionnel régionale qui statuera sur sa pertinence.

De même que pour le CPF, si la formation nécessite une absence, la demande doit être effectuée 60 jours avant le début de la formation si celle-ci dure moins de 6 mois, 120 jours au-delà de cette durée. L’employeur dispose de 30 jours pour envoyer sa réponse tout en sachant qu’il ne peut pas refuser cette demande excepté si les critères ne sont pas remplis par le salarié ou si cela engendre une trop grande difficulté pour l’entreprise. Dans ce dernier cas, il peut obliger le salarié à retarder de 9 mois maximum le suivi de sa formation.

Bénéficiaires : Salariés en CDD, en CDI (avec 24 mois d’ancienneté), les intérimaires et intermittents du spectacle sous certaines conditions (nombre d’heures travaillées ou de cachets signés).

Frais pris en charge : Les frais pédagogiques dans la limite de 18 000 euros TTC, les frais annexes (transport, hébergement…), la rémunération du collaborateur et les cotisations de sécurité sociales afférentes. Un complément peut être versé par divers organismes si le coût de la formation est supérieur à ce prix.

Reconversion : Comment la financer?

La Transco ou transition collective

Description : Commencer directement un nouveau job sans passer par la case chômage, c’est le principe de la Transco. Ce dispositif, né dans le cadre du plan de Relance et effectif depuis le 15 janvier 2021, vise à aider les salariés dont l’emploi est menacé à se former pour trouver un emploi dans un secteur porteur en leur évitant une période de chômage. Pour mettre en place ce dispositif, l’employeur doit négocier avec les responsables sociaux un accord particulier dans lequel sont recensés les emplois en sursis. La durée de la formation ne doit pas excéder 24 mois et doit donner lieu à une certification.

Bénéficiaires : Les salariés en CDI, en CDD ou en intérim à condition de bénéficier de deux ans d’ancienneté et dont l’emploi est menacé.

Frais pris en charge : Ce dispositif est financé à travers le plan de Relance. L’État prend à sa charge tout ou partie de la formation en fonction des effectifs de l’entreprise. Si elle compte moins de 300 salariés, le financement est total, entre 300 et 1000 salariés, il s’élève à 75% (25% à la charge de l’entreprise) et au-delà d’un millier de salariés, l’entreprise paie 60% des formations contre 40% pour l’État. Le salarié n’a donc rien à payer et bénéficie d’une formation entièrement financée. Durant cette période, le salarié conserve sa rémunération dans sa totalité. Elle est remboursée à l’employeur par l’association de transition professionnelle.

Reconversion ou promotion par alternance Pro-A

Description : Ce dispositif s’adresse aux salariés souhaitant bénéficier d’une promotion professionnelle ou désireux de changer de métier. L’objectif de la formation, effectuée en alternance, est d’obtenir un niveau de qualification supérieure à celui que possède le salarié ou équivalent s’il s’agit d’une reconversion.

La formation doit s’effectuer en alternance, soit sur le temps de travail avec maintien de la rémunération, soit en dehors (avec l’accord du salarié). Elle peut durer entre 6 et 12 mois (avec reconduction du dispositif possible jusqu’à 36 mois). Cette solution permet à l’entreprise de renforcer les compétences de ses collaborateurs et collaboratrices pour pérenniser leur engagement dans l’entreprise et faciliter la mobilité interne.

Bénéficiaires : Salariés en CDI, salariés en contrat unique d’insertion à durée indéterminée, sportifs ou entraîneurs professionnels en CDD.

Frais pris en charge : La rémunération est conservée par l’employeur. Les frais pédagogiques et les frais annexes sont couverts en totalité ou partiellement par un forfait fixé par les accords de branche.

 

Le congé pour création ou reprise d’entreprise

Description : Cette solution ne permet pas à proprement parler de financer sa formation ou sa reconversion professionnelle mais elle facilite la reprise ou la création d’entreprise en laissant la possibilité au salarié de prendre un congé total ou partiel de son poste et d’y revenir -à poste et salaire équivalent- si son projet ne fonctionne pas.

Pour bénéficier de ce dispositif, le salarié doit avoir un projet précis de reprise ou de création d’entreprise dans un domaine non concurrentiel. La mise en place de cette procédure nécessite l’accord de l’employeur -suite à l’envoi d’une demande en recommandé, deux mois minimum avant la prise de congé souhaitée. L’employeur peut refuser ou demander le report de ce congé pour protéger son entreprise. La durée de ce congé varie selon les accords de branche. Si aucun texte ne réglemente le sujet, cette durée est fixée à un an maximum renouvelable une fois. Pour recouvrer son poste, le salarié doit prévenir son employeur de sa volonté de revenir au minimum trois mois avant la fin de son congé.

Bénéficiaires : Les salariés qui souhaitent créer ou reprendre une entreprise dont ils auront le contrôle à condition qu’ils n’aient pas déjà bénéficié d’un tel congé au cours des trois dernières années.

Frais pris en charge : La rémunération du salarié est proportionnelle au temps passé dans l’entreprise. Aucune rémunération n’est prévue si le salarié s’absente de son poste à temps complet. Il peut cependant bénéficier de l’ACRE (Aide à la création ou à la reprise d’une entreprise) qui exonère de certaines charges sociales.

Pour les demandeurs d’emploi :

L’action de formation dispensée par Pôle emploi

Description : Ce mécanisme vise à faciliter le retour à l’emploi des demandeurs d’emploi en comblant le fossé entre leurs compétences actuelles et les exigences du marché de l’emploi. À travers la formation qu’il effectue, le demandeur d’emploi doit acquérir un savoir-faire (langue étrangère, savoir technique ou permis de conduire) ou un diplôme (nécessaire à la reconversion par exemple).

Bénéficiaires : Les demandeurs d’emploi bénéficiant ou non d’une indemnisation.

Frais pris en charge : La totalité de la formation est prise en charge par Pôle Emploi qui verse directement la somme à l’organisme de formation choisi. Aucune participation n’est demandée au bénéficiaire.

POE (C) Préparation opérationnelle à l’emploi collective

Description : Rien de nouveau avec ce mécanisme qui a pour ambition de favoriser la réinsertion durable des demandeurs d’emplois. La POE(C) permet de suivre des formations visant à acquérir les compétences recherchées dans des secteurs en pénurie de main d’oeuvre.

Bénéficiaires : Les demandeurs d’emploi sans condition de rémunération.

Frais pris en charge : La formation est gratuite et durant toute la durée de celle-ci, le demandeur d’emploi bénéficie du statut de stagiaire de la formation professionnelle et de la gratification relative.

 

AIF (aide individuelle à la formation)

Description : Ce dispositif est utilisé en dernier recours lorsque le demandeur d’emploi ne peut pas bénéficier des autres aides existantes ou qu’elles ne permettent pas de payer dans la totalité la formation souhaitée dans le cadre d’une reconversion ou d’un projet professionnel. La formation en question doit avoir pour objectif de combler le fossé entre les compétences actuelles du bénéficiaire et les exigences du poste souhaité.Pour en bénéficier, le demandeur d’emploi doit être accompagné dans le cadre d’un contrat de sécurisation professionnelle (CSP). Mais s’il bénéficie déjà de la POE, il n’est pas éligible à ce dispositif.

Bénéficiaires : Les demandeurs d’emploi accompagnés dans le cadre d’un contrat de sécurisation professionnelle.

Frais pris en charge : La totalité des frais restant à la charge du demandeur d’emploi à l’exception des frais d’inscription à la formation ou à un examen ou ceux relatifs à l’achat de matériels.

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Reconversion : Oui, à 50 ans c’est possible!

C’est vrai faire une reconversion n’est pas simple, et retourner en formation ou changer de métier à 50 ans paraît difficile. En plus il y a les difficultés de la vie (crédits, personnes à charge, etc.). Il faut être sûr de soi car chaque âge possède ses forces et ses atouts.  On vous dit tout : Dans les métiers de l’IT, des formations sont ouvertes justement pour des publics en reconversion.

Quel a été votre parcours ?

Ecoutons Catherine Delaballe :  Mon parcours d’assistante de Direction est atypique dans le sens où cette fonction transverse m’a permis de travailler dans des secteurs très différents tout en changeant de poste tous les 3-4 ans. Ainsi, au fil de mes premières expériences j’ai intégré le secteur bancaire, celui des logiciels dans une société américaine, puis l’Éducation nationale. J’ai ensuite saisi des opportunités au sein de cabinet d’avocats spécialisés. Cela a constitué un tournant et tracé le chemin de ma reconversion actuelle vers les métiers du droit. Devenue assistante de la directrice juridique d’un grand acteur de la réparation automobile, j’ai pu mettre en pratique mes connaissances, notamment en propriété intellectuelle et droit des sociétés.

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Reconversion : Métiers en voie de disparition

Reconversion : Le drame des métiers en voie de disparition  

 

Beaucoup se sont lancés dans un métier par passion, par héritage familial ou par facilité. Hélas! au fil du temps,  l’automatisation, la robotisation, l’informatique souvent font disparaître peu à peu leur métier. La plupart pensent à changer de métier. Mais souvent cette bascule se fait dans la douleur. Une analyse avec Estelle Boutan, psychologue et coache du travail est à lire ci-dessous!

Tous les matins, à l’heure où les oiseaux commencent à chanter, Laure (1) démarre son véhicule pour assurer sa tournée quotidienne depuis une petite commune de l’Ouest de la France. Elle sillonne jusqu’à 100km de campagne en six heures pour distribuer le courrier à tous les habitants de son secteur et prend plaisir à les saluer et les aider si besoin. Cette morning routine, Laure la pratique depuis un peu plus d’une décennie. Un emploi qu’elle a décidé d’embrasser pour suivre la tradition familiale. « Mon père et ma mère ont fait toute leur carrière à La Poste et semblaient heureux, alors quand on m’a proposé d’aller y travailler l’été après l’obtention de mon baccalauréat, je n’ai pas hésité », rembobine-t-elle.

 

 


“C’est tout un monde qui s’écroule”

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