Refaire le site web de l’entreprise c’est toujours d’actualité!

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Il n’est jamais trop tard !

 
 

Refaire le site web de l’entreprise c’est toujours d’actualité !

Les sites web se dévalorisent au fur et à mesure du temps, le graphisme vieillit, les technologies évoluent, bref, il toujours utile de revisiter le site web de son entreprise. AMMC, est spécialiste du genre, après avoir créé les sites de nombreux OF depuis les années 2005, il s’agit maintenant de les faire évoluer!

Refaire le site web de l'entreprise c'est toujours d'actualité!

Même pendant la pandémie nous avons pu travailler avec des OF pour la refonte de leur site, bien que les conventions UX/UI ne puissent pas être développées. Il fallait de toute façon être prèt pour l’après Covid… Alors comment refaire le site web de l’entreprise c’est toujours d’actualité.

Il n’empêche, nous pouvons aider à éviter les 7 difficultés de la refonte de site :

1 Bousculer le référencement
2 Minimiser les travaux
3 Tout jeter!
4 Créer la surprise et le désenchantement
5 Changer de  CMS
6 Ne pas voir tous les aspects de la question
7 Et après?

n°1 Bousculer le  référencement existant :

C’est là notre toute première attention!

Refaire le site web de l’entreprise c’est toujours d’actualité!

Le référencement naturel est le fruit de
plusieurs années de présence. La longévité
d’un nom de domaine est un signal de
crédibilité pour Google. Construit dans la durée le site est une référence pour le moteur de recherche qui l’affectionne tout particulièrement après des années d’effort.   L’accumulation des liens entrants (backlinks)
au fil du temps permet de capitaliser la popularité d’une URL. Google attache énormément d’importance à ces références que d’autres font vers vous. Et lorsque ces
signaux de notoriété d’une page web, plutôt que de refléter un effet ponctuel, perdurent
dans le temps, l’autorité éditoriale en sort grandie.

Alors que se passe-t-il lorsqu’une entreprise ou un manager convoque les bulldozers ?
Qu’arrive-t-il lorsqu’on décide de raser l’ancien site et d’en construire un nouveau sans précaution ? Et bien tout l’acquis du référencement est tout simplement
anéanti.

« Toute URL devrait être éternelle », Jakob Nielsen.

Dans le pire des cas, tous les liens entrants venant des autres sites web et toutes les pages indexées par Google donneront lieu à une erreur 404 (page non disponible). Autant dire que ni les uns ni les autres n’apprécieront. La crédibilité sera entamée et Google, après avoir pénalisé le site, hésitera à deux fois avant de revenir y accorder du crédit.

Certains auront pris la précaution d’effectuer une redirection des pages de l’ancien site vers la page d’accueil du nouveau. Une disposition utile, mais très insuffisante. Car Google a considérablement progressé du point de vue sémantique et protège sa pertinence en
s’assurant qu’un utilisateur est dirigé précisément vers ce qu’il recherchait.
C’est pourquoi nous mettons, dans la plupart des cas,  en place un plan de migration subtil. Il s’agit d’effectuer des correspondances sémantiques précises entre l’ancien site et le nouveau. Et ce « matching » page à page donnera lieu à une véritable stratégie de préservation du référencement, notamment concrétisée par des redirections 301 très ciblées (redirections automatiques avec héritage du référencement).

 n°2 : Minimiser les travaux

Nous sommes des chirurgiens

Refaire le site web de l’entreprise c’est toujours d’actualité!Le défraîchissement graphique d’un site web peut conduire à désirer un « redesign ». Il est vrai que dans certains
domaines, comme le tourisme, la mode ou les nouvelles technologies, l’univers graphique
présente  la crédibilité de l’entreprise. Attention, dans ce cas, de ne pas négliger l’architecture de contenu
tandis que l’on repeint les murs!
La chirurgie esthétique ne fonctionne pas sur le Web. Aucune palette de couleurs ne viendra
palier un contenu inconsistant ou mal organisé. Aucune paillette ne masquera, dans
la durée, une offre commerciale boiteuse ou une institution peu tournée vers l’utilisateur.

Pour s’en convaincre, regardons les sites web à succès mondial : Amazon, eBay,
Booking, Wikipedia,… Sont-ils des oeuvres d’art ou des sites qui se concentrent sur le service ?

Les templates graphiques préconstruits, sont une tentation qui comporte un risque.
Les dernières tendances d’interface (notamment le « one page » ou les effets
d’interaction en HTML5) conduisent beaucoup d’entreprises à adopter des templates standard
qui peuvent avoir de lourdes conséquences sur l’architecture d’information, le référencement et l’expérience utilisateur.

AMMC fait preuve de prudence en la matière, et veille notamment à une gestion très propre des URL. Google doit
pouvoir indexer des contenus bien identifiés. AMMC préfère constuire des templates spécifiques à chaque entreprise

 n°3  Tout jeter!

jeter le bébé avec l’eau du bain
Refaire le site web de l’entreprise c’est toujours d’actualité!

La première chose que vérifie AMMC, avant de procéder à une refonte, c’est le schéma de
trafic du site en cours. Où vont les visiteurs ? Quelles sont les pages qui drainent
le plus de monde ? S’agit-il d’un trafic ponctuel, constant, en hausse ? Ces
indications vont éclairer  les zones de succès à préserver ou à recanaliser.
Suite à un effet SEO heureux, certaines pages du site ont peut-être un succès tout à
fait inattendu et en décalage avec la stratégie éditoriale. Il serait dommage pour
autant de s’en débarrasser purement et simplement.

Une page qui n’est pas stratégique peut générer un trafic précieux.
La solution sera de réintégrer les pages à succès dans la nouvelle architecture, d’une
façon ou d’une autre. Même si ces pages apparaissent moins stratégiques ou génèrent
un trafic moins qualifié, le volume de visites qu’elles apportent mérite de s’y intéresser, ne
serait-ce que pour y placer des « ricochets » éditoriaux et commerciaux.

Pour d’autres raisons encore, conduire une refonte de site web sans surveiller les
statistiques de trafic (avec Google Analytics™, ou la Google search consol), c’est
manoeuvrer une grue dans le brouillard. Dégâts garantis.

 n°4 Créer la surprise et le désenchantement

perturber les habitudes des clients
Refaire le site web de l’entreprise c’est toujours d’actualité!N’est-ce pas comme  lorsqu’on change les rayons du supermarché ? Ou
lorsque, sur un chemin habituel, on tombe sur une déviation ? Ou lorsque l’entrepris e annonce un changement de structure ? Frustrés ! Eh bien oui, le
premier effet du changement, c’est la frustration.
Un changement génère, dans un premier temps, une série d’émotions négatives :
déstabilisation, colère, refus, nostalgie, désorganisation, résignation. Dans un second
temps, la nouveauté est intégrée et les personnes concernées s’engagent à vivre les
choses différemment.

Les raisons pour lesquelles un changement ne fait pas plaisir tiennent au confort (« conduire
les yeux fermés ») et au sentiment de sécurité (« Vais-je encore arriver à bon port
avec cette déviation ? »).
Les sites web n’échappent pas à la règle : un changement des repères de navigation ou de
l’architecture de contenu provoquera, dans un premier temps, une sensation désagréable.
Une refonte, en ce sens, touche le coeur de la cible, à savoir les gens qui ont déjà
acquis des repères, les fidèles, ceux qui ont déjà donné de l’énergie pour apprivoiser  le site.
Alors que faire ?

En premier lieu, nous valorisons la plus-value du changement. Nous épinglons rapidement les
avantages de la refonte ! Par exemple : « 200 nouveaux produits dans le catalogue » ou
« Tous nos articles désormais accessibles par thématique ». Les utilisateurs accepteront
mieux le changement s’ils en comprennent la nécessité et, surtout, le bénéfice qu’eux-mêmes
peuvent en retirer.
Nous pouvons choisir de continuer de donner accès à l’ancien site pendant une période limitée, le temps de laisser le public
s’habituer au changement. C’est à manier avec prudence, mais cela pourra adoucir le choc dans certains cas de figure.
Si  le client le souhaite, nous pouvons offrir de l’aide et du guidage. Par exemple une page « Nouveautés sur ce site » rédigée
de manière visuelle et communicante, et non technique. Ou encore une « Visite guidée » du nouveau site, en s’armant de toutes les
qualités d’un bon guide (clair, attrayant, pas trop formel). Ces propositions de prendre le visiteur par la main constituent un « plus »,
mais en aucun cas une rustine sur l’architecture de contenu, qui doit rester avant tout intuitive.

Le respect des conventions d’ergonomie assure également une meilleure acceptation de la refonte par les utilisateurs. En ce sens,
nous sommes vigilants face aux nouvelles tendances d’interfaces, séduisantes en surface, mais potentiellement déroutantes pour les
utilisateurs. des tests utilisateurs en amont de la refonte reste vivement conseillés, mais ils sont long à mettre en place, c’est ce que l’on appelle les tests A/B, ils permettent de valider les meilleures solutions si l’on est pas pressé de publier le site.

n°5 : Changer de  CMS

mal paramétrer le CMS

Refaire le site web de l’entreprise c’est toujours d’actualité!

De nombreuses refontes impliquent une évolution des choix techniques, par exemple
le passage à une version plus récente de l’outil de gestion de contenu (CMS). Dans
certains cas, le changement de CMS est carrément la raison principale qui motive la
refonte (souvent le passage de Drupal à WordPress).
Même si un CMS bien choisi peut considérablement aider à gérer le
contenu, il ne règlera jamais la question de l’architecture de l’information qui doit être étudiée avec soin.
Nous adaptons le CMS aux besoins éditoriaux ou commerciaux, et non l’inverse.

 n°6 : Ne pas voir tous les aspects de la question

Faire évoluer la gouvernance
Refaire le site web de l’entreprise c’est toujours d’actualité!

La refonte d’un site web reflète souvent une évolution de l’entreprise.
Voici quelques scénarios qui peuvent justifier une évolution de site web :

  1.  Croissance de l’entreprise (plus de produits, plus de marchés, etc.)
    Contrôle budgétaire plus strict La décision d’une entreprise de mieux
    contrôler ses dépenses peut avoir comme conséquence un resserrement de
    l’investissement éditorial, qui impactera l’architecture d’information.
  2.  Fusion ou absorption d’entreprises
    Du jour au lendemain, une entreprise change de nom et
    toute l’identité graphique et éditoriale est à revoir.
  3.  Nouvelle activité ou suppression d’activité
  4.  Nouvelle organisation Par exemple la décision de nombreuses
    entreprises de décentraliser la production des contenus, en élargissant l’équipe de
    contributeurs de contenu qui ont accès au CMS. Coordination éditoriale indispensable.
  5.  Nouvelle gamme de produits
  6.  Nouvelle législation
    Le nouveau site web ne sera efficace que s’il intègre une réflexion et des décisions
    de gouvernance, qui assureront une gestion réaliste et efficace. Si le volume de
    rubriques a triplé, il est logique de désigner de nouveaux responsables éditoriaux.

 n°7 : Et après?

négliger l’après-refonte, jamais!

Refaire le site web de l’entreprise c’est toujours d’actualité!  Appuyer sur le bouton « Upload new website », les choses ne font que commencer,

Des actions court terme et long terme sont à prévoir, tant sur le plan de la communication
que sur le plan du suivi technique.
Autour de l’événement, il y a toute la batterie des canaux de marketing et de
communication traditionnels. En fonction de la taille de l’entreprise, nous pouvons jouer avec des moyens
adaptés. Cela va du mailing papier aux spots télévisés.

Au-delà de l’effet d’annonce, dans le quotidien de l’entreprise, nous adaptons  tout ce
qui doit être adapté. Notamment :

  • Cartes de visite
  • Signatures dans des e-mails
  • Références vers le site web dans les
    flyer et catalogues papiers
  • Adresses mentionnées sur les répondeurs
    téléphoniques

L’entreprise prévient ses partenaires éditoriaux et autres gens biens intentionnés, afin qu’ils adaptent leurs références ou
relaient l’annonce du nouveau site. Un coup d’oeil dans les statistiques de l’ancien
site (Sources de trafic > Sites référents) permettra d’identifier les principaux
apporteurs de trafic sur l’année qui précède.

Dans les heures qui suivent la mise en ligne, AMMC reste sur le pont. En effet, même si le client est
attentif comme un électromécanicien japonais, il est plus que probable qu’un ou deux
bug  remontent à la surface. Il faut relever les e-mails, rester en contact avec l’hébergeur , suivre les  statistiques
de trafic, vérifier qu’aucune alerte n’apparait sur les Google Webmaster Tools, détecter les erreurs 404, etc.

Dans les jours et semaines qui suivent, nous récoltons les opinions et suivons les évolutions du
SEO. Google a-t-il déjà indexé les pages du nouveau site ? Les Google Webmaster
Tools n’envoient-ils pas des messages d’erreur ? Tout roule ?
Après un mois, trois mois ou six mois, en fonction de l’importance du site,
nous effectuons une première analyse de fond du trafic. Les volumes ont-ils été affectés ?
Où circulent les visiteurs sur le nouveau site ? Le SEO est-il amélioré?

Au final nous avons des refontes « sans cris et un référencement qui ne fond
pas comme neige au soleil !

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