La petite histoire du compte personnel de formation (CPF)
En 1971, la loi Delors (proposée par Jacques Delors, alors chargé de mission auprès du Premier ministre Jacques Chaban-Delmas) introduit l’obligation de formation à la charge des entreprises, qui devient un droit individuel à la formation (DIF) en 2004. En 2014, le DIF se transforme en compte personnel de formation (CPF). Depuis cette date, il suit chaque personne tout au long de sa vie professionnelle. En 2019, le CPF est alimenté en euros (pour les seuls salariés, car il est alimenté en heures pour les agents publics) et devient accessible à travers une application numérique (Mon Compte formation, MCF) ouverte le 21 novembre 2019 et gérée pour le compte de l’État par la Caisse des dépôts et consignations.
Il y a plusieurs arguments en faveur d’une reconversion professionnelle dans le métier d’infographiste :
Un marché en demande : L’infographie est une compétence de plus en plus demandée dans de nombreux secteurs, notamment dans le domaine du marketing, de la publicité, du cinéma, de l’animation et des jeux vidéo. Cela signifie qu’il y a de nombreuses opportunités d’emploi pour les infographistes qualifiés.
Une créativité en demande : En tant qu’infographiste, vous aurez la possibilité de laisser libre cours à votre créativité et de produire des travaux visuellement attrayants qui captent l’attention du public. Si vous êtes passionné par le design, l’infographie peut être une excellente carrière à explorer.
Un métier en constante évolution : L’infographie est un domaine en constante évolution, avec de nouvelles technologies et techniques qui émergent régulièrement. Si vous aimez apprendre et rester à jour sur les dernières tendances en matière de design, l’infographie peut être un domaine très stimulant.
Une flexibilité d’emploi : De nombreux infographistes travaillent en tant que freelances ou indépendants, ce qui leur donne la flexibilité de travailler sur différents projets et de choisir leurs propres horaires. Cela peut être très avantageux si vous cherchez à travailler de manière autonome ou à équilibrer votre travail avec d’autres engagements personnels.
Une rémunération intéressante : Les infographistes qualifiés peuvent gagner des salaires compétitifs et bénéficier de nombreux avantages tels que les assurances maladie et les plans de retraite. Si vous êtes prêt à investir dans votre formation et à développer vos compétences, l’infographie peut être une carrière financièrement gratifiante.
En fin de compte, la décision de se reconvertir dans le métier d’infographiste dépendra de vos intérêts, de vos compétences et de vos objectifs professionnels. Mais si vous êtes passionné par le design et que vous cherchez une carrière créative et en constante évolution, l’infographie peut être un excellent choix.
Vous avez les réponses à vos questions dans le travail des stagiaires de l’école Cefiac qui propose des formations pour la reconversion comme :
La Grande Ecole du Numérique, un groupement d’intérêt public constitué de l’Etat et des entreprises Caisse des Dépôts, Société Générale et Orange, fédère un réseau de formations inclusives. Elle publie les premiers résultats de « GEN_SCAN », son observatoire national des besoins en formations et compétences numériques. « Pourquoi GEN-SCAN ? Parce que la problématique de pénurie […]
Oui, la GEN fait des efforts (franchement, qui ne mènent à pas grand chose), mais cet interview, semble faire comprendre que les OF, les écoles ou le monde de la formation est en retard sur les besoins des entreprises, et n’est pas à la hauteur des enjeux du monde numérique. Malheureusement, cette analyse, pourtant fort pertinente, omet intégralement la question des financements. Or la plupart des OF (qui souffrent économiquement) sont tributaires du bon vouloir de Pôle emploi, des Régions (à travers des Appels d’offre souvent incompréhensibles), des organismes financeurs Opco et autres (Je ne parle pas de transition pro qui refuse un dossier sur deux et je ne parle pas du CPF qui finance le permis de conduire – on se demande ????). Le cas Pôle emploi est significatif, les organismes de formation sont submergés par les demandes des chercheurs d’emploi; sur 100 demandes 90 (voir 100) sont refusées ou éliminées (hors délais, ou perte de dossier etc…) ou incompatibles avec les besoins exprimés.
Voilà pourquoi, les organismes de formation sont à la traine. Confrontés à cette situation, ils ne peuvent remplir les sessions de formation, sont obligés d’annuler ou de trouver des astuces incroyables pour boucler les budgets (formateurs au rabais, remplissage inconsidéré des salles de cours, pas de matériel etc…). Ne parlons pas des investissements dans les nouvelles technologies qui dépassent les possibilités de bon nombre d’organismes de formation. Les écoles lorgnent vers l’alternance et les universités sont hors sol, ce qui ne donne pas un paysage très reluisant. La situation s’aggrave depuis les dernières réformes qui visent à faire plus avec moins de moyens.
Donc, l’analyse est pertinent mais il manque tout un volet qui explique le désenchantement. Et je n’oser même pas parler de toutes ces instances qui se superposent les unes aux autres d’année en année qui émargent sur les fonds formation sous couvert d’inclusion.
Autant d’argent qui finance de beaux esprits mais qui ne profite pas aux principaux intéressés.
Je n’ose même pas parler de cette mythe qui découpe les métiers en bloc de compétences.
A trop regarder, on perd de vue l’essentiel. N’est-ce pas ?
Socle du volet qualité de la réforme de 2018, le référentiel national unique co-construit avec les professionnels de la formation, ne devrait pas être remis en question dans ses fondamentaux. Mais, ses exigences, notamment en matière d’apprentissage, pourraient être précisées dans le guide de lecture. Les organismes de formation se sont approprié les indicateurs et ont amélioré leurs process. Toutefois, ils sont encore nombreux à y voir, avant tout, une contrainte administrative sans appréhender le sens d’une démarche qualité (voir encadré). D’autres évolutions sont attendues sur les modalités d’audit et sur l’accréditation des certificateurs Qualiopi par le Cofrac. A l’heure d’un premier retour d’expérience, les pratiques des auditeurs, les durées d’audit- en particulier celles de l’audit de surveillance- remontent du terrain et vont être réinterrogées. Autre sujet sur lequel le groupe de travail est invité à faire des propositions, l’accréditation et la capacité du Cofrac à contrôler les organismes certificateurs doivent être renforcées. A la fin de l’année dernière, l’un d’entre eux a été épinglé pour des pratiques douteuses et a perdu son accréditation. Sur le marché très convoité du CPF, le portage Qualiopi a nourri des fraudes. Le législateur prévoit dans la loi du 19 décembre 2022 visant à lutter contre la fraude au CPF une disposition imposant aux sous-traitants d’organismes de formation intervenant sur la plateforme l’obtention de la certification qualité. Le décret d’application fait l’objet d’une concertation avec les acteurs de la formation
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