6 étapes pour monter un service Appels d’offres

6 étapes pour monter un service Appels d’offres

Les Experts Compétences vous le confirme, les gros Organismes de formation ont tous un service dédié aux appels d’offres. C’est plus délicat pour les OF de moindre importance. Voici un récapitulatif des 6 étapes à suivre pour bénéficier de ce service en interne

  1. Quels sont les relations entre Opco et organisme de formation ?
  2. Comment financer une formation avec l’Opco ?
  3. Comment nouer des partenariats avec les Opco
  4. Opco : les appels d’offres
  5. Répondre à un appels d’offres OPCO
  6. 6 étapes pour monter un service Appels d’offres

La participation aux appels d’offres publics représente une opportunité majeure pour les organismes de formation (OF) souhaitant accroître leur chiffre d’affaires et leur notoriété. Cependant, ce processus est souvent complexe, chronophage et nécessite une organisation rigoureuse. Pour optimiser leurs chances de succès, les OF peuvent envisager la création d’un service dédié aux appels d’offres. Voici comment structurer efficacement ce service.

6 étapes pour monter un service Appels d’offres

1. Comprendre le Processus des Appels d’Offres


Avant de mettre en place un service dédié, il est essentiel de maîtriser les différentes étapes d’un appel d’offres :

  • Rédaction du cahier des charges : Définition précise des besoins du maître d’ouvrage.
  • Création de lots : Subdivision du projet en segments spécifiques.
    Définition des critères de choix : Établissement des méthodes d’analyse des offres.
  • Sélection des soumissionnaires et diffusion de l’appel d’offres.
    Réception et analyse des offres : Évaluation des propositions reçues.
    Choix du titulaire et contractualisation.

Ces étapes constituent le plan projet d’un appel d’offres.

2. Mettre en Place une Équipe Dédiée


La réussite dans les appels d’offres repose sur une équipe compétente et dédiée :

  • Responsable des appels d’offres : Coordonne l’ensemble du processus, de la veille à la soumission.
  • Experts techniques : Apportent une expertise spécifique en fonction des exigences du cahier des charges.
  • Rédacteurs spécialisés : Rédigent des mémoires techniques clairs et convaincants.
  • Juristes : Assurent la conformité légale et réglementaire des propositions.


3. Développer des Outils et Processus Internes


L’efficacité du service dépend de la mise en place d’outils adaptés :

  • Système de veille : Pour identifier les appels d’offres pertinents.
  • Base de données de documents types : Facilite la préparation des dossiers en centralisant les documents récurrents.
  • Processus de validation interne : Assure la qualité et la cohérence des offres soumises.


4. Maîtriser la Rédaction du Mémoire Technique


Le mémoire technique est une pièce maîtresse du dossier de candidature :

  • Présentation de l’entreprise : Mettre en avant les compétences et les ressources.
    Références : Illustrer l’expérience avec des exemples concrets de projets similaires.
  • Organisation et méthodologie : Décrire les moyens humains et techniques mobilisés pour le projet.
  • Qualité et environnement : Exposer les démarches qualité et les engagements environnementaux.
  • Un mémoire bien structuré et adapté aux exigences de l’appel d’offres augmente significativement les chances de succès.



5. Participer à des Groupements ou Consortium


Face à des appels d’offres d’envergure, la collaboration avec d’autres OF peut être stratégique :

  • Mutualisation des ressources : Partage des compétences et des moyens pour répondre à des projets ambitieux.
  • Renforcement de la crédibilité : Une réponse collective peut rassurer le maître d’ouvrage sur la capacité à réaliser le projet.
  • Accès à de nouveaux marchés : Les partenariats ouvrent des opportunités sur des marchés jusque-là inaccessibles.

 

6. Former et Sensibiliser le Personnel


La formation continue des équipes est essentielle :

  • Ateliers de rédaction : Pour améliorer la qualité des mémoires techniques.
    Sessions sur les réglementations : Assurer une veille juridique pour rester conforme aux évolutions légales.
  • Partage de bonnes pratiques : Capitaliser sur les expériences passées pour optimiser les futures réponses.



La création d’un service dédié aux appels d’offres au sein d’un organisme de formation est une démarche stratégique pour se positionner sur des marchés concurrentiels. Elle nécessite une organisation structurée, des compétences spécifiques et une adaptation continue aux évolutions du secteur. En investissant dans cette direction, les OF peuvent accroître leur compétitivité et assurer une croissance pérenne.

Si cet article vous a plu, vous pouvez suivre les travaux des experts compétences en rejoignant le blog de la formation et vous inscrire à la Newsletter. Les experts compétences accompagnent tous les projets à forte composante numérique autour du Marketing, du Management et de la Formation. Ceci pour des organismes de formation comme pour les entreprises. Pour les contacter, laissez leur un message

Le blog de la formation propose des rubriques comme :

MOTS CLÉS 

  • Répondre aux appels d’offres formation
  • Structurer un service AO en organisme de formation
  • Mutualisation et groupement pour appels d’offres OF
  • Optimiser la gestion des appels d’offres formation
  • Stratégie gagnante pour les OF face aux AO
youtubeinstagram
Facebooktwitterlinkedinmail
Akto fait le point

Ne laissez pas passer les Appels d’offres.

Les Experts Compétences militent pour la diversification des activités de formation pour les OF qui actuellement sont souvent en difficulté. Les Experts Compétences mettent le doigt sur les Appel d’Offres. Oui, c’est chronophage, oui c’est tortueux, oui c’est une sorte de cauchemar, oui il faut se bouger et nouer des partenariats ou créer des consortium ou des groupements. Oui, ce n’est pas gagné à tous les coups. Oui, dans certains OF que nous avons cotoyé, il y a plusieurs personnes dédiées aux Appel d’Offres et que tous les OF ne peuvent pas le faire, mais, bon sang, cherchez une solution

  1. Quels sont les relations entre Opco et organisme de formation ?
  2. Comment financer une formation avec l’Opco ?
  3. Comment nouer des partenariats avec les Opco
  4. Opco : les appels d’offres
  5. Répondre à un appel d’offres OPCO

L’OPCO AKTO a récemment publié un accord-cadre visant la réalisation d’actions de formation collectives transverses à destination des salariés des entreprises des branches qui lui sont rattachées. Cet accord-cadre, d’une durée de trois ans et d’un montant estimé à 2 400 000 €, est ouvert aux candidatures jusqu’au 7 avril 2025

LE LIEN : https://www.akto.fr/appels-d-offres/?

Ne laissez pas passer les Appel d’offres

Akto fait le point

 

Objectif de l’accord-cadre

L’objectif principal de cet accord-cadre est de proposer des formations collectives transverses aux salariés des entreprises adhérentes à AKTO. Ces formations visent à renforcer les compétences des salariés, en mettant l’accent sur des thématiques communes à plusieurs branches professionnelles. Il est important de noter que les formations reposant uniquement sur des modalités d’assistance automatisées, telles que l’e-learning ou les FAQ, sont exclues de ce marché. 

Modalités de la consultation

  • Publication de l’appel d’offres : 20 décembre 2024
  • Date limite de réponse : 7 avril 2025 à 12h00
  • Durée du marché : 3 ans
  • Montant estimé : 2 400 000 €

Les entreprises intéressées peuvent accéder aux documents de consultation et soumettre leur candidature via le site officiel d’AKTO. 

Enjeux pour les entreprises

Participer à cet accord-cadre représente une opportunité pour les entreprises des branches rattachées à AKTO de bénéficier de formations mutualisées, adaptées aux besoins transverses de leurs salariés. Cela favorise non seulement le développement des compétences, mais également la compétitivité et l’adaptabilité des entreprises face aux évolutions du marché.

Conclusion

Cet accord-cadre initié par AKTO s’inscrit dans une démarche proactive de soutien aux entreprises et à leurs salariés, en proposant des formations collectives transverses adaptées aux besoins actuels. Les entreprises des branches concernées sont encouragées à saisir cette opportunité pour renforcer les compétences de leurs équipes et assurer leur développement.

Si cet article vous a plu, vous pouvez suivre les travaux des experts compétences en rejoignant le blog de la formation et vous inscrire à la Newsletter. Les experts compétences accompagnent tous les projets à forte composante numérique autour du Marketing, du Management et de la Formation. Ceci pour des organismes de formation comme pour les entreprises. Pour les contacter, laissez leur un message

Le blog de la formation propose des rubriques comme :

youtubeinstagram
Facebooktwitterlinkedinmail
Formateurs : Faut-il revoir le modèle ?

Formateurs : Faut-il revoir le modèle ?

Les Experts Compétences ont toujours collaboré avec les formateurs, soit qu’ils les embauchent, soit qu’ils le soient eux-même. De nombreux articles ont été rédigés

  1. Devenir formateur : Pourquoi, comment ?
  2. Formateurs : Comment monter son OF ?
  3. Devenir formateur il y a 40 ans et aujourd’hui ?
  4. Se lancer dans la formation : Comment réussir ?
  5. Se lancer dans la formation : 2 aspects particuliers
  6. Se lancer dans la formation: Expert d’un domaine
  7. Se lancer dans la formation : Quid du sous-traitant ?
  8. Se lancer dans la formation : obligations du soustraitant
  9. Formateurs ; Choisir le statut d’auto-entrepreneur.
  10. Formateurs, faut-il revoir le modèle

Le secteur de la formation professionnelle repose sur une relation clé : celle entre les organismes de formation (OF) et les formateurs indépendants. Pourtant, cette relation est souvent déséquilibrée.

D’un côté, les OF ont besoin de formateurs compétents, mais leur imposent une lourde charge administrative et les cantonnent souvent à un rôle d’exécutants.
De l’autre, les formateurs développent leur propre clientèle, parfois au détriment des OF qui les font travailler.

Pourquoi ce modèle semble-t-il figé ? Est-il possible de construire une relation plus équilibrée et gagnante pour tous ?

Formateurs : Faut-il revoir le modèle ?

1. Un modèle actuel qui montre ses limites


🔴 Des formateurs qui croulent sous l’administratif
📌 Beaucoup de formateurs indépendants choisissent de travailler avec des OF pour éviter la gestion :

  • Montage des dossiers de financement
  • Relation avec les OPCO et Pôle emploi
  • Suivi administratif et conformité réglementaire


⚠️ Problème : Ces tâches restent envahissantes. Résultat ? Le formateur perd du temps et se détourne de son cœur de métier : former.

🔴 Un manque de reconnaissance des formateurs par les OF
📌 Les OF considèrent souvent les formateurs comme de simples prestataires. Pourtant, ce sont eux qui portent la qualité de la formation !

⚠️ Problème :

  • Peu d’incitations à s’impliquer dans le développement de l’OF.
  • Aucune vision à long terme dans la collaboration.
  • Résultat ? Les formateurs cherchent à voler de leurs propres ailes… et développent leur propre clientèle, parfois en concurrence avec les OF qui les emploient.

 

2. Et si les formateurs devenaient aussi des partenaires commerciaux ?


Plutôt que de subir cette dynamique, pourquoi ne pas imaginer une relation plus équilibrée, où les formateurs participent activement au développement des OF ?

✅ Un modèle « gagnant-gagnant »
👉 Un formateur indépendant peut devenir un véritable ambassadeur de l’OF avec lequel il travaille, à condition que l’OF l’y encourage.

📌 Comment ? En mettant en place un système de rémunération incitative :

  • Commissions sur les clients apportés
  • Primes sur les formations vendues via son réseau
  • Mise en avant des formateurs les plus engagés (ex : label interne, communication sur les réseaux sociaux)


📌 Les bénéfices pour l’OF :


✔ Un réseau commercial élargi, basé sur les contacts et recommandations des formateurs.
✔ Une meilleure fidélisation des formateurs, qui ont un intérêt direct dans le développement de l’OF.

📌 Les bénéfices pour le formateur :


✔ Une source de revenus complémentaire.
✔ Une valorisation de son rôle, au-delà de l’animation de formations.

💡 L’idée n’est pas d’en faire un commercial, mais d’encourager naturellement les recommandations et le bouche-à-oreille.

 

3. Lever les freins : pourquoi ce modèle peine-t-il à émerger ?


Malgré ses avantages, ce modèle de collaboration reste rare. Pourquoi ?

❌ Les OF ont peur de « former la concurrence »
📌 Beaucoup d’organismes hésitent à donner trop de liberté aux formateurs, de peur qu’ils partent avec leur clientèle.
💡 Solution : Instaurer un contrat de partenariat clair, avec des règles de collaboration définies.

❌ Les formateurs n’ont pas toujours le réflexe commercial
📌 Nombreux sont ceux qui voient la vente comme une tâche réservée aux OF.
💡 Solution : Former les formateurs à une approche douce et naturelle du réseautage plutôt qu’à une démarche commerciale stricte.

❌ Un cadre administratif à adapter
📌 Aujourd’hui, la plupart des contrats entre OF et formateurs ne prévoient pas de rémunération sur l’apport d’affaires.
💡 Solution : Proposer un système souple, basé sur des primes ou des avantages indirects (accès à des formations gratuites, meilleures conditions de travail…).

 

4. Vers un modèle hybride : indépendance et collaboration


Si les OF et les formateurs veulent avancer dans le même sens, ils doivent repenser leur relation :

📌 Pour les OF :

✅ Considérer le formateur comme un véritable partenaire et non un simple exécutant.
✅ Mettre en place des incitations pour que le formateur s’implique dans la dynamique commerciale.

📌 Pour les formateurs :

✅ Accepter de jouer un rôle au-delà de la formation, en valorisant le réseau qu’ils développent.
✅ S’engager dans une relation durable avec l’OF, plutôt que de multiplier les collaborations courtes et instables.

💡 En clair : au lieu de travailler chacun de leur côté, OF et formateurs ont tout intérêt à avancer ensemble, dans un modèle plus souple, plus rentable et plus équilibré.

📌 Conclusion : et si on repensait la collaboration OF – formateurs ?
📌 Le modèle actuel, où les formateurs sont de simples prestataires, montre ses limites.
📌 Les formateurs indépendants ont souvent un potentiel commercial inexploité par les OF.
📌 Plutôt que de s’opposer, OF et formateurs gagneraient à collaborer différemment :


✔ En intégrant les formateurs dans la stratégie commerciale, via un système de rémunération adapté.
✔ En créant un partenariat gagnant-gagnant, où chacun trouve son intérêt.
✔ En encourageant une relation de long terme, plutôt que des missions ponctuelles sans engagement.

🚀 Il est temps de sortir du modèle rigide actuel pour explorer de nouvelles formes de collaboration, plus souples, plus efficaces… et plus rentables pour tous.

Si cet article vous a plu, vous pouvez suivre les travaux des experts compétences en rejoignant le blog de la formation et vous inscrire à la Newsletter. Les experts compétences accompagnent tous les projets à forte composante numérique autour du Marketing, du Management et de la Formation. Ceci pour des organismes de formation comme pour les entreprises. Pour les contacter, laissez leur un message

Le blog de la formation propose des rubriques comme :

MOTS CLÉS 

  • Relation entre formateurs et OF
  • Indépendance et partenariat en formation
  • Formateurs apporteurs d’affaires
  • Comment fidéliser un formateur indépendant ?
  • OF et formateurs : un modèle à réinventer
youtubeinstagram
Facebooktwitterlinkedinmail
BPF : Remettre l’ouvrage sur le métier

BPF : Remettre l’ouvrage sur le métier

Les Experts Compétences ont rédigé plusieurs articles sur le BPF

  1. BPF c’est maintenant
  2. Le BPF et ses liens avec Qualiopi
  3. Guide pratique coordination BPF, Qualiopi, EDOF
  4. Exemples pratiques, outils spécifiques coordination BPF, Qualiopi, Edof
  5. Gestion centralisée des données BPF, Qualiopi, Edof…

Chaque année, avant le 30 avril, les organismes de formation (OF) doivent déclarer leur activité via le Bilan Pédagogique et Financier (BPF). Ce document, souvent perçu comme une contrainte administrative, est en réalité une obligation légale inscrite dans le Code du travail.

Mais pour 2025, plusieurs évolutions réglementaires viennent complexifier l’exercice : renforcement des contrôles, lien avec les audits Qualiopi, sanctions accrues en cas d’anomalie…

Si certains OF se reposent sur leur cabinet comptable pour cette tâche, est-ce vraiment une bonne stratégie ? Et surtout, comment s’assurer de ne pas commettre d’erreur susceptible d’attirer l’attention de l’administration ?

Voici tout ce que vous devez savoir sur le BPF 2025, son importance et les bonnes pratiques pour éviter les pièges.

 

Télécharger le guide 2025 édité par Centrinffo

BPF : Remettre l’ouvrage sur le métier

1. Pourquoi le BPF est-il obligatoire et crucial pour les OF ?


Le Bilan Pédagogique et Financier (BPF) est imposé par le Code du travail (articles L6352-6 à L6352-11) et concerne tous les organismes de formation, y compris les CFA.

📌 Son rôle est double :


✅ Contrôle réglementaire : Il permet à l’État de vérifier la transparence et la conformité des activités de formation.
✅ Éligibilité aux financements publics : Un BPF validé est indispensable pour rester référencé sur Mon Compte Formation (MCF) et bénéficier des financements CPF, OPCO, Pôle emploi, etc.

⚠️ Ne pas remplir ou mal remplir le BPF peut entraîner :
🔴 Radiation de la liste des organismes agréés.
🔴 Annulation de la déclaration d’activité et interdiction d’exercer.
🔴 Sanctions financières (amende de 4 500 €).

💡 L’administration renforce ses contrôles en 2025 : les incohérences dans le BPF peuvent déclencher un audit approfondi de votre organisme.

 

2. Que doit contenir le BPF 2025 ?


Le BPF se compose de deux grandes parties : les données pédagogiques et les données financières.

📌 Données pédagogiques :

  • Nombre de stagiaires formés.
  • Nombre d’heures de formation dispensées.
  • Répartition par thématique, public, mode de financement.
  • Type de formation : en présentiel, à distance, en sous-traitance.


📌 Données financières :

  • Chiffre d’affaires total issu de la formation.
  • Répartition des financements : CPF, OPCO, entreprises, autofinancement.
  • Charges et dépenses associées aux formations.


📌 Modalités de déclaration :

🔹 Dématérialisation obligatoire via la plateforme Mon Activité Formation (info.monactiviteformation.emploi.gouv.fr).
🔹 Date limite : 30 avril 2025.

💡 Nouveauté 2025 : les formations en ligne et sous-traitées feront l’objet d’un examen plus approfondi pour garantir leur conformité.

 

3. Faut-il déléguer son BPF à un comptable ?


📌 Les avantages de la délégation :
✔ Gain de temps et simplicité administrative.
✔ Vérification des chiffres financiers avant soumission.
✔ Conformité aux exigences comptables et fiscales.

📌 Les risques :
❌ Un comptable ne maîtrise pas les données pédagogiques → Il peut faire des erreurs d’interprétation.
❌ Mauvaise déclaration = risque d’audit → Une incohérence entre les heures de formation et le CA peut attirer l’attention de l’administration.
❌ Les indicateurs de suivi ne sont pas uniquement comptables → La qualité des prestations est aussi examinée.

 

💡 Solution idéale ?

✅ Travailler avec son comptable, mais valider soi-même les données pédagogiques.
✅ Faire une pré-vérification des chiffres avant soumission pour éviter toute anomalie.

 

4. BPF et renforcement des contrôles en 2025 : ce qui change


⚠️ La CDC et la DREETS vont croiser les données du BPF avec d’autres audits :


🔹 Contrôles CPF pour lutter contre la fraude.
🔹 Audit Qualiopi : cohérence entre la certification et les formations réellement dispensées.
🔹 Vérification des chiffres par l’URSSAF et les impôts.

📌 Risques en cas d’incohérences :

🔴 Suspension du référencement Mon Compte Formation.
🔴 Obligation de rembourser certains financements perçus.
🔴 Contrôle fiscal sur la cohérence des revenus déclarés.

💡 En clair : ne pas voir le BPF comme une simple formalité, mais comme un document clé pour assurer la pérennité de son OF.

 

5. Comment bien préparer son BPF dès maintenant ?


✅ 1. Anticiper la collecte des données
🔲 Identifier les formations dispensées en 2024 et les sources de financement associées.
🔲 Vérifier la cohérence entre les heures déclarées et le chiffre d’affaires.

✅ 2. Vérifier les données financières
🔲 S’assurer que le CA formation déclaré correspond aux factures et paiements perçus.
🔲 Classer les justificatifs en cas de contrôle.

✅ 3. Préparer une réponse en cas de contrôle
🔲 Garder tous les documents justificatifs pendant 3 ans.
🔲 Formaliser une grille de suivi interne des formations dispensées.

✅ 4. Ne pas attendre le dernier moment !
🔲 Déclaration ouverte dès mars → Plus tôt vous la remplissez, mieux c’est.
🔲 Valider les données avec votre comptable mais assurer un contrôle final avant soumission.

 

📌 Objectif : éviter le stress et réduire le risque d’audit !

 

📌 Un exercice contraignant mais stratégique
📌 Le BPF est un passage obligé pour tous les OF, et les contrôles seront encore plus stricts en 2025.
📌 Déléguer à un comptable ? Oui, mais pas sans garder un œil sur les données pédagogiques.
📌 Ne pas attendre avril pour s’y mettre : anticiper dès maintenant permet d’éviter les erreurs et les sanctions.

💡 Plutôt qu’une simple formalité, pourquoi ne pas utiliser le BPF comme un outil d’analyse pour piloter son OF avec plus de précision ?

 

Si cet article vous a plu, vous pouvez suivre les travaux des experts compétences en rejoignant le blog de la formation et vous inscrire à la Newsletter. Les experts compétences accompagnent tous les projets à forte composante numérique autour du Marketing, du Management et de la Formation. Ceci pour des organismes de formation comme pour les entreprises. Pour les contacter, laissez leur un message

Le blog de la formation propose des rubriques comme :

MOTS CLÉS 

  • Bilan pédagogique et financier 2025
  • BPF et contrôles CDC organismes de formation
  • Remplir son BPF sans erreur
  • Sanctions en cas de non-déclaration du BPF
  • BPF et audits Qualiopi : ce qu’il faut savoir
  • Optimiser son BPF pour éviter les contrôles

SOURCES

  •  Ministère du Travail : travail-emploi.gouv.fr → Réglementation et obligations des OF.
  • France Compétences : francecompetences.fr → Référencement des financements publics.
  • Caisse des Dépôts et Consignations (CDC) : caissedesdepots.fr → Gestion des fonds CPF et des contrôles qualité.
  • Mon Activité Formation : info.monactiviteformation.emploi.gouv.fr → Plateforme de déclaration du BPF.
  •  
youtubeinstagram
Facebooktwitterlinkedinmail
Contrôles, contrôles… A qui le tour ?

Contrôles, contrôles… A qui le tour ?

Les Experts Compétences ont alerté au fil des articles sur le poids excessifs des normes dans le secteur de la formation professionnelle continue qui comme le secteur de l’agriculture souffre de l’excès de réglementation, lié à l’excès des financements. Le nombre de mécanisme de financements a pour conséquence des contrôles pour justifier du bon usage de l’argent publique. Les articles sur cette question sont les suivants :

  1. La formation doit-elle obéir à des normes
  2. Les normes en formation VS le secteur agricole
  3. La crise des normes en formation et ses impacts
  4. OF : Retour sur le poids des normes
  5. A qui profitent toutes ces normes ?
  6. Crise budgétaire : A qui profite l’excès de normes ?
  7. Contrôles, contrôles… A qui le tour ?

La CDC lance, donc,  une nouvelle campagne de contrôle des organismes de formation :

Nécessaire ménage ou  punition de tout un secteur ?

Depuis la monétisation du Compte Personnel de Formation (CPF) en 2019, le secteur de la formation professionnelle a connu un essor mesuré… mais aussi une explosion des fraudes et des abus. Face à cela, la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC) est obligé de lancer une campagne de contrôle des organismes de formation (OF).

Contrôles, contrôles… A qui le tour ?

Si assainir le marché est une nécessité, les modalités de ces contrôles inquiètent la profession. Manque de transparence, critères flous, audits rétroactifs… autant d’éléments qui risquent de pénaliser les OF sérieux et d’alourdir encore un secteur déjà fragilisé par la bureaucratie.

1. Un secteur gangrené par les fraudes, justifiant des contrôles renforcés

Personne ne peut nier que la monétisation du CPF a attiré des escrocs en tout genre.
📌 Entre 2020 et 2023, des centaines de millions d’euros ont été détournés à travers de fausses formations, des démarchages agressifs et des arnaques organisées.
📌 Plusieurs réseaux criminels ont exploité les failles du système pour siphonner les comptes CPF de milliers de travailleurs.

💡 Face à ce fléau, un renforcement des contrôles était indispensable.

⚠️ Mais voilà le problème : les OF respectables sont eux aussi pris dans la tempête.

🔹 Des règles toujours plus complexes qui pénalisent les structures honnêtes.
🔹 Des contrôles parfois aveugles, appliqués sans discernement.
🔹 Un climat de suspicion permanent pesant sur tous les acteurs du secteur.

Là où un ménage était nécessaire, c’est une véritable bureaucratie du soupçon qui s’installe.

2. Une campagne de contrôle aux contours flous

Le problème principal ? Personne ne sait exactement ce que la CDC cherche à contrôler.

📌 Des objectifs flous : conformité aux CGU du CPF ? Règlementation générale ? Amélioration de la qualité ? Impossible de le dire.
📌 Des critères opaques : la CDC annonce 17 critères d’évaluation… mais sans publier les indicateurs précis sur lesquels seront jugés les OF.
📌 Des audits rétroactifs : les actions de formation passées seront évaluées avec une grille inconnue au moment de leur réalisation.

💡 Un contrôle, c’est normal. Mais un contrôle dont on ne connaît ni les règles ni les objectifs, c’est problématique.

Les OF vont devoir prouver leur conformité à des exigences qu’ils découvrent… au moment de l’audit.

3. Une profession atomisée, sans véritable capacité de défense

La comparaison avec la crise agricole en Europe est pertinente.
📌 Comme les agriculteurs face aux normes européennes, les OF sont trop petits, dispersés et mal représentés pour peser dans le débat.
📌 Pas de fédération unie, pas de poids politique : chaque organisme doit se débrouiller seul face à des exigences toujours plus lourdes.

⚠️ Et pourtant, l’impact est immense :

🔹 Des petits OF contraints de fermer face à la complexité administrative.
🔹 Une offre de formation qui se réduit sous le poids des contraintes.
🔹 Une profession qui subit les décisions sans pouvoir réellement négocier.

💡 La solution ne viendra pas d’un « dialogue constructif » avec la CDC. L’histoire montre que sans un poids collectif, les contrôles et les normes ne feront que s’alourdir.

4. Quelle issue pour les OF ?

📌 Scénario probable :

➡️ Les OF les plus petits et indépendants auront de plus en plus de mal à survivre.
➡️ Le marché sera progressivement dominé par quelques gros acteurs capables d’absorber la charge administrative.
➡️ Les formations CPF seront de plus en plus encadrées, avec un accès plus complexe pour les bénéficiaires.

📌 Que peuvent faire les OF dès maintenant ?
✅ Anticiper les contrôles : se préparer aux audits même sans connaître tous les critères.
✅ Renforcer la traçabilité des formations pour éviter toute suspicion.
✅ Miser sur la diversification (formations privées, financements autres que CPF).

Une nécessaire régulation… mais une méthode brutale
📌 Le secteur avait besoin de contrôles pour lutter contre la fraude, mais pas d’une usine à gaz administrative.
📌 Les OF sérieux se retrouvent pénalisés alors que les arnaqueurs ont déjà disparu ou se sont reconvertis.
📌 Faute d’un vrai collectif, la formation professionnelle risque d’être étouffée par une normalisation excessive.

💡 Une fois encore, c’est la qualité des formations et l’accessibilité pour les apprenants qui risquent d’en pâtir.

 

📌 CHECKLIST : Comment se préparer aux contrôles de la CDC ?


✅ 1. Sécuriser ses pratiques administratives
🔲 Vérifier que toutes les formations sont bien tracées et documentées.
🔲 Assurer une conformité stricte aux CGU du CPF (programmes détaillés, attestations, émargements).
🔲 Classer les justificatifs des sessions passées, même si les critères d’audit sont inconnus.

✅ 2. Anticiper un contrôle surprise
🔲 Se préparer à être audité sur des critères non communiqués.
🔲 Établir un dossier de conformité prêt à être présenté en cas de demande.
🔲 Former son équipe pour répondre efficacement aux questions des auditeurs.

✅ 3. Améliorer la transparence de son organisation
🔲 Vérifier la cohérence entre les moyens mis en œuvre et les résultats obtenus.
🔲 Consolider la gestion des financements et des inscriptions pour éviter tout soupçon.
🔲 Formaliser une charte interne de bonne conduite pour renforcer la crédibilité.

✅ 4. Diversifier ses sources de financement
🔲 Ne pas dépendre uniquement du CPF : chercher des financements régionaux, privés ou européens.
🔲 Développer des formations en entreprise ou en financement direct.
🔲 Réduire la part des formations soumises aux contrôles pour limiter l’impact d’un audit négatif.

✅ 5. Suivre l’évolution des réglementations
🔲 Surveiller les communications de la CDC et du ministère du Travail.
🔲 Participer aux réunions d’information et webinaires pour comprendre les attentes des auditeurs.
🔲 Se tenir prêt à adapter ses pratiques dès la publication de nouveaux critères.

Si cet article vous a plu, vous pouvez suivre les travaux des experts compétences en rejoignant le blog de la formation et vous inscrire à la Newsletter. Les experts compétences accompagnent tous les projets à forte composante numérique autour du Marketing, du Management et de la Formation. Ceci pour des organismes de formation comme pour les entreprises. Pour les contacter, laissez leur un message

Le blog de la formation propose des rubriques comme :

MOTS CLÉS 

  • Contrôles CDC organismes de formation 2024
  • Problèmes avec la régulation du CPF
  • Impact des normes sur la formation continue
  • Formation professionnelle et excès de bureaucratie
  • Fermeture des petits organismes de formation

SOURCES

  • Site du gouvernement : travail-emploi.gouv.fr → Infos officielles sur les réformes et contrôles des OF.
  • France Compétences : francecompetences.fr → Références sur la régulation du CPF et des formations.
  • Caisse des Dépôts et Consignations (CDC) : caissedesdepots.fr → Gestion et contrôle des financements CPF.
  • Actualités du secteur : Articles spécialisés sur la régulation de la formation professionnelle et l’évolution du CPF.
youtubeinstagram
Facebooktwitterlinkedinmail
Abus de bien social, qu’est-ce que c’est ?

Abus de bien social, qu’est-ce que c’est ?

Les Experts Compétences ont rencontré beaucoup de dirigeant d’organismes de formation. Certains de ces centres ont été créés dans les années 80~90 avec la poigne et la volonté des pionniers de la formation de cette époque, beaucoup d’autres sont d’anciens formateurs qui ont réussi à monter leur entreprise, bref, autant de personne qui en toute bonne foi, ont tendance à mélanger leurs comptes personnels avec celui de l’entreprise.

  1. Abus de bien social, qu’est-ce que c’est ?

Lorsque l’on est gérant d’une TPE, PME ou organisme de formation, il est parfois tentant de mélanger les finances personnelles et celles de l’entreprise. Un plein d’essence payé avec la carte de la société ? Une facture personnelle réglée avec les fonds pro ? Ces pratiques, aussi courantes soient-elles, peuvent relever de l’abus de bien social (ABS), une infraction pénale lourde de conséquences.

Mais à partir de quand cela devient-il illégal ? Qui est concerné ? Quels sont les risques et comment éviter cette erreur ? Cet article vous explique tout !

Abus de bien social, qu’est-ce que c’est ?

1. Qu’est-ce que l’abus de bien social ?


L’abus de bien social (ABS), défini à l’article L241-3 du Code de commerce, consiste à utiliser les biens, le crédit, ou les fonds d’une société à des fins personnelles, d’une manière qui va à l’encontre des intérêts de l’entreprise.

En clair, il s’agit d’un détournement des ressources de la société à des fins non professionnelles.

📌 Exemple concret :

❌ Un gérant paie son plein d’essence personnel avec la carte bancaire de sa société sans lien avec une activité professionnelle → Abus de bien social.
✅ Si ce plein est fait pour un déplacement professionnel et dûment justifié (notes de frais, justificatifs) → C’est légal.

 

2. Qui est concerné par l’abus de bien social ?


Seuls les dirigeants de sociétés sont concernés par l’abus de bien social.

📌 Cela inclut :

✅ Les gérants de SARL et EURL
✅ Les présidents et directeurs généraux de SAS et SA
✅ Les administrateurs de sociétés

⚠️ Attention ! Un auto-entrepreneur n’est pas concerné car son entreprise n’a pas de personnalité juridique distincte de lui. Cependant, dès qu’un auto-entrepreneur crée une SARL ou une SAS, il devient potentiellement redevable en cas d’utilisation abusive des fonds de l’entreprise.

 

3. Quand commence l’abus de bien social ?


Un dirigeant a le droit de se rembourser des frais engagés pour l’entreprise (ex. : restaurant avec un client, déplacement pro, matériel de formation). Mais l’abus de bien social commence lorsque ces dépenses sont détournées à des fins personnelles, sans justification légitime.

📌 Exemples fréquents de pratiques risquées :

❌ Utiliser la carte bancaire de l’entreprise pour des achats personnels (essence, courses, cadeaux).
❌ Se verser des avances sur salaire non déclarées.
❌ Louer une voiture de société pour partir en vacances.
❌ Faire payer des charges personnelles par la société (loyer, abonnements personnels, impôts).
❌ Retirer de l’argent liquide de la société sans justification comptable.
❌ Ne pas verser une cotisation obligatoire à l’entreprise alors que les statuts le prévoient.

💡 Règle d’or : Toute dépense doit être justifiée et bénéficier à l’entreprise !

 

4. Quels sont les risques en cas d’abus de bien social ?


L’abus de bien social est une infraction pénale. Si un dirigeant est reconnu coupable, il risque :

⚠️ Sanctions pénales :

5 ans de prison
375 000 € d’amende

⚠️ Sanctions civiles :

  • Obligation de rembourser les sommes détournées.
  • Dommages et intérêts aux éventuels associés lésés.

⚠️ Sanctions fiscales :

  • Redressement fiscal de l’entreprise.
  • Pénalités pour détournement de fonds.


📌 Exemple réel : Un dirigeant qui avait payé plusieurs voyages personnels avec la carte bancaire de son entreprise a été condamné à un an de prison avec sursis et 50 000 € d’amende.

💡 Attention : Même si la société est une SARL ou SAS, le dirigeant reste responsable sur ses biens personnels en cas de faute grave.

 

5. Comment éviter tout risque d’abus de bien social ?


✅ 1. Séparer strictement les comptes professionnels et personnels

    • Ne jamais payer de dépenses personnelles avec le compte pro.
    • Se verser une rémunération légale et déclarée pour couvrir ses besoins personnels.

✅ 2. Justifier chaque dépense de l’entreprise

    • Conserver tous les justificatifs de paiement.
    • Décrire la finalité de chaque dépense sur les notes de frais.

✅ 3. Utiliser un compte courant d’associé en cas de besoin

    • Si vous devez financer une dépense personnelle avec l’argent de la société, utilisez un compte courant d’associé (un prêt temporaire que vous remboursez ensuite à l’entreprise).

✅ 4. Respecter le formalisme juridique

    • Tenir une comptabilité rigoureuse.
    • Déclarer tout avantage en nature (ex. : voiture de société utilisée à titre perso).

✅ 5. Former les dirigeants et associés aux règles comptables

    • Faire appel à un expert-comptable en cas de doute.
    • Sensibiliser les associés aux bonnes pratiques.


📌 Bon à savoir : Un dirigeant peut parfaitement se rembourser ses frais professionnels… mais ces remboursements doivent être justifiés, raisonnables et transparents.

 

Un sujet à ne pas prendre à la légère !
L’abus de bien social est une infraction grave qui peut avoir des conséquences pénales, civiles et fiscales lourdes. En tant que dirigeant d’une SARL ou d’une SAS, il est essentiel de bien séparer son patrimoine personnel de celui de l’entreprise et de respecter des règles de gestion strictes.

📌 À retenir :
✅ Toute dépense doit être justifiée et bénéficier à l’entreprise.
✅ Les fonds de l’entreprise ne sont pas un compte personnel.
✅ Les auto-entrepreneurs ne sont pas concernés, mais dès qu’ils passent en société, ils doivent faire très attention.
✅ En cas de doute : consulter un expert-comptable !

Si cet article vous a plu, vous pouvez suivre les travaux des experts compétences en rejoignant le blog de la formation et vous inscrire à la Newsletter. Les experts compétences accompagnent tous les projets à forte composante numérique autour du Marketing, du Management et de la Formation. Ceci pour des organismes de formation comme pour les entreprises. Pour les contacter, laissez leur un message

Le blog de la formation propose des rubriques comme :

MOTS CLÉS 

  •  

SOURCES

  •  
youtubeinstagram
Facebooktwitterlinkedinmail
Analyse du rapport sur l’usage des fonds de la formation professionnelle

Analyse du rapport sur l’usage des fonds de la formation professionnelle

Les Experts Compétences  ont parcouru le rapport annuel de France Compétences sur l’usage des fonds de la formation professionnelle. Ils avaient évoqué ce sujet dans plusieurs articles :

  1. Le fonctionnement de France Compétences et son financement
  2. France compétences publie les résultats d’une analyse sur la FPC 
  3. DRIETS / France Compétences amis ou ennemis ?

Le Rapport sur l’Usage des Fonds (RUF) 2024 publié par France Compétences dresse un bilan optimiste de l’état de la formation professionnelle en France. Toutefois, une lecture critique s’impose face aux enjeux financiers qui pèsent sur le secteur.

Analyse du rapport sur l’usage des fonds de la formation professionnelle

1. Un modèle de financement sous pression


📉 Un déficit qui ne cesse de se creuser
Le rapport met en avant un budget de 55,3 milliards d’euros consacrés à la formation professionnelle en 2023, mais 32,9 milliards proviennent uniquement de fonds publics et mutualisés.

Problème :
🔴 Le déficit structurel de France Compétences atteint un niveau inquiétant.
🔴 Une baisse des financements de l’apprentissage (-13 %) pour 2023, avec un recentrage des aides sur la première année.
🔴 Un coût d’apprentissage par apprenti en baisse (-14 % par rapport à 2022), mais au détriment de la qualité de formation.

💡 Conséquences pour les OF :

⚠️ Des coupes budgétaires à prévoir dès 2025.
⚠️ Une pression accrue sur les organismes pour financer leurs formations autrement.
⚠️ Des risques de fermetures pour les OF les plus dépendants aux financements publics.

 

2. L’apprentissage : une massification qui masque des fragilités


📈 827 000 contrats d’apprentissage signés en 2023 (+2 % par rapport à 2022).
📌 Mais attention : cette croissance ralentit fortement (contre +14 % en 2022 et +38 % en 2021).

Les points de vigilance :

🔴 Hausse inquiétante du taux de rupture des contrats : 21 % des contrats rompus en moins de 9 mois (notamment dans le supérieur).
🔴 Les grandes entreprises captent une part croissante des apprentis (22 % des contrats en 2023 contre 15 % en 2018).
🔴 Les petites structures peinent à recruter et fidéliser les apprentis.

💡 Conséquences :

⚠️ Risque de concentration des formations dans les grands groupes au détriment des TPE-PME.
⚠️ Tension sur le modèle économique des CFA qui doivent sécuriser leur rentabilité.
⚠️ Une qualité de formation parfois sacrifiée pour répondre à la demande.

 

3. Le CPF : un outil puissant mais en perte d’accessibilité


📌 Le CPF représente désormais 30 % des entrées en formation.
📌 400 000 demandeurs d’emploi ont utilisé leur CPF en 2023.

 

Les problèmes sous-estimés par le rapport :


🔴 Introduction d’un reste à charge obligatoire pour les salariés en 2024 → Moins d’accès à la formation pour les publics précaires.
🔴 Filtrage plus strict des formations financées → Suppression de certaines formations jugées peu « rentables ».
🔴 Risque de fraudes toujours présent malgré les régulations mises en place.

💡 Conséquences :


⚠️ Moins de financements = moins d’inscriptions en formation.
⚠️ Certaines formations risquent de disparaître faute de financements suffisants.
⚠️ Les organismes doivent s’adapter pour proposer des offres compatibles avec les nouvelles restrictions.

 

4. Le contrat de professionnalisation en perte de vitesse


📌 Une stabilisation autour de 110 000 à 120 000 entrées par an.
📌 Un recentrage sur les adultes peu diplômés et en réinsertion professionnelle.

Problème :


🔴 Le contrat de professionnalisation est de moins en moins attractif pour les entreprises qui préfèrent l’apprentissage, mieux financé.
🔴 L’État réduit progressivement son soutien financier, mettant en péril certains dispositifs.

 

💡 Conséquences :


⚠️ Une forte dépendance aux politiques publiques, qui peuvent encore évoluer négativement.
⚠️ Une nécessité pour les OF de diversifier leur offre et de trouver d’autres leviers de financement.

 

5. Quels défis pour les OF en 2025 ?


🔮 Scénario réaliste :

📉 Moins de financements publics pour l’apprentissage et le CPF.
⚠️ Un renforcement des contrôles qualité avec des sanctions pour les OF ne respectant pas les critères d’exigence.
💰 Une nécessité de trouver d’autres sources de financement (privé, entreprises, formations payantes).
🏦 Un risque accru de fermetures pour les OF qui ne s’adaptent pas rapidement.


📌 Ce que les OF doivent faire dès maintenant :


✅ Miser sur des formations à forte employabilité pour sécuriser leurs financements.
✅ Développer des formations éligibles au CPF et aux aides régionales.
✅ Optimiser la gestion financière pour anticiper d’éventuelles baisses de subventions.
✅ Se préparer aux contrôles renforcés pour éviter des sanctions.

 

 Un secteur sous pression qui doit impérativement s’adapter


📌 France Compétences présente une vision trop optimiste de la situation, alors que les risques financiers et structurels sont bien réels.

📌 Les OF doivent impérativement anticiper ces changements sous peine de voir leur activité menacée.

📌 2025 sera une année charnière : soit une réforme stabilise le financement de la formation, soit des coupes budgétaires accentuent la crise du secteur.

💡 Il est donc crucial d’agir dès maintenant pour diversifier ses financements et sécuriser son activité.

Si cet article vous a plu, vous pouvez suivre les travaux des experts compétences en rejoignant le blog de la formation et vous inscrire à la Newsletter. Les experts compétences accompagnent tous les projets à forte composante numérique autour du Marketing, du Management et de la Formation. Ceci pour des organismes de formation comme pour les entreprises. Pour les contacter, laissez leur un message

Le blog de la formation propose des rubriques comme :

MOTS CLÉS 

  • Crise formation professionnelle 2025
  • Problèmes financement CPF 2024
  • Alternance en danger ? Risques et prévisions
  • Comment les OF peuvent-ils survivre à la crise ?
  • France Compétences et les coupes budgétaires

SOURCES

  • Pour télécharger le rapport complet :
    francecompetences.fr
youtubeinstagram
Facebooktwitterlinkedinmail
Formateurs : Comment éviter les retards de paiement?

Formateurs : Comment éviter les retards de paiement?

Les Experts Compétences

ont mis le doigt sur les difficultés des formateurs pour obtenir leurs paiements souvent par des OF en difficulté qui utilisent les formateurs comme variable d’ajustement. 

  1. Quand le formateur devient patron de son OF
  2. Formateurs : Le fléau des retards de paiement
  3. Mesures fortes contre les retards de paiement
  4. Formateurs : Comment éviter les retards de paiement

Les retards de paiement sont un véritable fléau pour les formateurs indépendants. Ils impactent directement la trésorerie, génèrent du stress et mettent en péril la stabilité financière des prestataires. Pourtant, il existe des solutions concrètes et efficaces pour ne plus subir ces retards et sécuriser ses paiements.

Dans cet article, nous allons détailler les meilleures stratégies pour se protéger, inspirées des bonnes pratiques professionnelles.

Formateurs : Comment éviter les retards de paiement?

1. Soyez précis dans vos factures

Un retard de paiement commence souvent par un manque de clarté dans la facturation. Pour éviter toute ambiguïté :

✅ Définissez clairement les délais de paiement :

  • 30 jours  après l’émission de la facture (standard légal). 
  • 45 jours fin de mois en cas de facturation périodique. Evidemment cela crée un décalage surtout pour vos clients réguliers qui zappent le dernier règlement, du coup !
  • 60 jours maximum (délai légal absolu).
    📌 Astuce : Faites apparaître ces délais en gras sur vos factures et contrats.

2. Facturez tôt et régulièrement

⏳ Évitez d’attendre pour émettre vos factures !

  • Envoyez la facture immédiatement après la prestation (ne laissez pas traîner).
  • Facturez en début de mois pour les prestations récurrentes.
  • Programmez des relances automatiques en cas de retard.
    📌 Bon réflexe : Ne commencez aucune mission sans avoir établi les conditions de paiement.

3. Assumez vos droits : imposez vos conditions

Beaucoup de formateurs hésitent à réclamer leur dû, de peur de froisser un client. Or, vous êtes en droit d’exiger ce qui vous est dû.

📌 Incluez systématiquement les pénalités de retard sur vos factures :

10 % du montant total en cas de dépassement des délais.
Indemnité forfaitaire de 40 € pour frais de recouvrement (obligatoire selon la loi).
💡 Astuce : Envoyez une première relance ferme mais courtoise, puis appliquez les pénalités dès la deuxième relance.

4. Exigez des acomptes systématiquement

L’acompte est votre meilleur rempart contre les mauvais payeurs.

💰 Demandez entre 30 % et 50 % du montant avant de commencer la prestation.

✅ Avantages :

  • Trésorerie immédiate pour couvrir vos frais.
  • Test du sérieux du client : s’il rechigne à payer un acompte, méfiez-vous !
  • Plus de sécurité en cas de défaut de paiement.
  •  

5. Relancez dès le premier jour de retard

Un client a dépassé la date de paiement ? Réagissez immédiatement ! Evidemment c’est chronophage…

🔹 J+1 après l’échéance : Relance par e-mail courtois.
🔹 J+7 : Relance ferme + rappel des pénalités de retard.
🔹 J+15 : Mise en demeure par courrier recommandé.
🔹 J+30 : Injonction de payer ou recours à un cabinet de recouvrement.

📌 Astuce : Utilisez des logiciels comme Acasi pour suivre automatiquement vos factures et relancer les impayés.

6. Vérifiez la solvabilité de vos clients avant de signer

Ne signez jamais un contrat sans avoir vérifié que votre client a les moyens de payer.

📌 Outils gratuits pour vérifier la santé financière d’une entreprise :

  • 🔍 Pappers → Consultez les comptes des entreprises françaises.
  • 🔍 Rubypayeur → Vérifiez les entreprises ayant des litiges de paiement.

⚠️ Signes qui doivent vous alerter :

  • Chiffre d’affaires irrégulier.
  • Taux d’endettement élevé.
  • Clients déjà référencés comme mauvais payeurs.

7. En cas d’impayé, gardez une posture professionnelle

Si un client ne paie pas, ne réagissez pas sous le coup de l’émotion.

🚫 Ce qu’il ne faut pas faire :

  • Modifier ou bloquer un travail livré (illégal et risqué).
  • Saboter la prestation
  • Mettre un avis négatif sur Google trop tôt (risque de diffamation).

✅ Ce qu’il faut faire :

  • Suspendre immédiatement les prestations en cours. C’est difficile quand vous êtes formateur en face à face.
  • Engager des actions légales (mise en demeure, injonction de payer).

8. Déléguez la gestion des impayés à des professionnels

Si malgré tout vous êtes confronté à un mauvais payeur, ne perdez pas de temps à courir après votre argent. Hélas !

📌 Solutions de recouvrement efficaces :

✔️ Cabinets de recouvrement (ex : Intrum, Coface) → Recouvrent vos créances pour vous.
✔️ Affacturage (ex : Edebex, Factofrance) → Vous êtes payé immédiatement, et ils se chargent du recouvrement.

 

Anticipez pour ne plus subir !
Les retards de paiement ne sont pas une fatalité. En appliquant ces bonnes pratiques, vous pouvez sécuriser vos paiements et ne plus dépendre du bon vouloir de vos clients.

 

📌 CHECK-LIST : Comment éviter les retards de paiement ?
✅ 1. Avant la mission : sécuriser le contrat
🔲 Vérifier la solvabilité du client (Pappers, Rubypayeur)
🔲 Rédiger un devis clair avec conditions de paiement précises
🔲 Exiger un acompte (30 à 50%) avant de commencer

✅ 2. Facturation efficace
🔲 Facturer immédiatement après la prestation
🔲 Indiquer les délais de paiement (30 jours max recommandé)
🔲 Mentionner les pénalités de retard et l’indemnité forfaitaire de 40 €

✅ 3. Suivi et relances automatiques
🔲 Relancer dès le premier jour de retard (e-mail courtois)
🔲 J+7 : Relance ferme avec pénalités mentionnées
🔲 J+15 : Mise en demeure par recommandé

✅ 4. En cas d’impayé prolongé
🔲 Suspendre toute nouvelle prestation
🔲 Passer par un service de recouvrement (Intrum, Recovry)
🔲 Déposer une injonction de payer au tribunal de commerce

📌 Rappel : Vous êtes un professionnel, pas une banque ! Exigez vos droits dès le début de la collaboration.

Si cet article vous a plu, vous pouvez suivre les travaux des experts compétences en rejoignant le blog de la formation et vous inscrire à la Newsletter. Les experts compétences accompagnent tous les projets à forte composante numérique autour du Marketing, du Management et de la Formation. Ceci pour des organismes de formation comme pour les entreprises. Pour les contacter, laissez leur un message

Le blog de la formation propose des rubriques comme :

MOTS CLÉS 

  •  

SOURCES

  • Délais de paiement entre entreprises – economie.gouv.fr
  • L’importance des acomptes – Comptapedia
  • Comprendre l’affacturage – Comptapedia
youtubeinstagram
Facebooktwitterlinkedinmail
Mesures contre les mauvais payeurs

Mesures contre les mauvais payeurs

Les Experts Compétences   proposent quelques mesures contre les mauvais payeurs.

  1. Quand le formateur devient patron de son OF
  2. Formateurs : Le fléau des retards de paiement
  3. Mesures contre les mauvais payeurs

Il existe des moyens plus radicaux pour contraindre les mauvais payeurs à respecter leurs engagements, sans s’épuiser dans des relances inutiles. Voici les stratégies les plus efficaces pour taper plus fort et plus vite.

Mesures contre les mauvais payeurs

1. Utiliser l’affacturage et le recouvrement professionnel


Si les relances sont chronophages et inefficaces, il est possible de déléguer totalement la gestion des paiements à des sociétés spécialisées.

1.1. L’affacturage : être payé immédiatement
L’affacturage consiste à vendre ses factures à une société d’affacturage (appelée « factor »). Celle-ci avance immédiatement 80 à 90 % du montant de la facture, puis se charge elle-même de récupérer l’argent auprès du client.

Avantages :

Paiement immédiat, sans attendre le bon vouloir du client.
Plus besoin de relancer : le « factor » s’occupe du recouvrement.
Protection contre les impayés : certains contrats incluent une garantie en cas de non-paiement.


📌 Exemple de sociétés d’affacturage :

Edebex (plateforme digitale d’affacturage sans engagement)
Factofrance (spécialiste du financement B2B)
Bibby Factor (idéal pour les indépendants)
💡 Bon à savoir : L’affacturage implique un coût (entre 1 et 5 % de la facture), mais il est moins coûteux que de subir un retard de paiement de plusieurs mois.

1.2. Les services de recouvrement
Si le client refuse de payer, il est possible de passer directement par un cabinet de recouvrement.

Les agences de recouvrement envoient des mises en demeure et contactent directement le client, avec un impact plus fort qu’un simple email de relance.
Elles fonctionnent souvent au résultat : elles prennent un pourcentage de la somme récupérée, mais si elles échouent, vous ne payez rien.
📌 Exemples de services de recouvrement efficaces :

Intrum (leader européen du recouvrement)
Coface (spécialiste B2B)
Recovry (100 % digital, sans engagement)
💡 Effet psychologique puissant : Une entreprise qui reçoit un courrier d’un service de recouvrement comprend qu’elle ne pourra plus jouer la montre.

 

2. Injonction de payer : une action légale rapide et efficace


Si le retard dépasse 30 jours, il est possible de lancer une procédure d’injonction de payer auprès du tribunal de commerce. C’est la méthode la plus simple et la plus rapide pour contraindre un client à régler une facture en souffrance.

2.1. Comment ça fonctionne ?
Remplir un formulaire Cerfa n°12946*02 (disponible sur le site du service public).
Joindre les preuves : facture, échanges de mails, CGV signées.
Déposer la demande au tribunal de commerce compétent (celui du client, et non du formateur).
⏳ Délai : Une décision est rendue en 1 à 2 mois. Si le tribunal accepte, le client est légalement obligé de payer sous 30 jours.

📌 Coût : Entre 40 et 100 €, récupérables auprès du débiteur si le tribunal vous donne raison.

 

3. Exploiter la pression sociale et juridique


3.1. Mettre en demeure avec mise en ligne d’un avis Google
Une entreprise qui ne paie pas ses prestataires craint surtout pour son image.

📌 Technique agressive mais légale :

Envoyer une mise en demeure en recommandé (avec pénalités de retard précisées).
Préciser que, en cas de non-paiement sous 15 jours, un avis public détaillé sera publié sur Google Avis et Trustpilot mentionnant votre expérience.
Prévenir le client avant publication : souvent, cela suffit à accélérer le paiement.
💡 Attention : Il faut rester factuel dans l’avis (ne pas accuser de fraude ou d’arnaque), sinon cela peut se retourner contre vous.

3.2. Faire appel à la DGCCRF
Si l’organisme de formation repousse sans cesse le paiement, il est possible de signaler un retard abusif à la DGCCRF (Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes).

📌 Démarche :

Déposer un signalement sur Signal Conso.
La DGCCRF peut enquêter et sanctionner l’entreprise si elle accumule plusieurs plaintes.
💡 Impact puissant : Un organisme de formation sous le viseur de la DGCCRF risque de perdre ses agréments et financements publics.

 

4. Anticiper pour éviter les mauvais payeurs


Le meilleur moyen d’éviter les problèmes est de les prévenir avant même de signer un contrat.

4.1. Demander systématiquement un acompte
🚀 50 % d’acompte avant la formation, 50 % à la fin = une sécurité essentielle.

Si un client refuse un acompte, c’est un signal d’alerte !

4.2. Utiliser des plateformes sécurisées
Malt, Comet, Upwork : Ces plateformes bloquent les fonds du client avant la prestation.
Stripe ou PayPal Facturation : Permettent de forcer le paiement et éviter les délais abusifs.
Conclusion : Se protéger et agir vite
Les retards de paiement ne doivent plus être une fatalité pour les formateurs indépendants.

📌 Les meilleures stratégies :
✅ Affacturage pour être payé immédiatement.
✅ Cabinet de recouvrement pour taper fort dès le premier retard.
✅ Injonction de payer pour un recours légal rapide.
✅ Mise en demeure avec menace d’avis négatif pour mettre la pression.
✅ Signalement DGCCRF pour les cas les plus abusifs.
✅ Toujours exiger un acompte pour ne jamais travailler gratuitement.

💡 Règle d’or : Un client qui refuse un acompte ou qui repousse un paiement n’est pas un bon client. Il vaut mieux refuser un contrat douteux que de se battre pour être payé après coup.

 

Si cet article vous a plu, vous pouvez suivre les travaux des experts compétences en rejoignant le blog de la formation et vous inscrire à la Newsletter. Les experts compétences accompagnent tous les projets à forte composante numérique autour du Marketing, du Management et de la Formation. Ceci pour des organismes de formation comme pour les entreprises. Pour les contacter, laissez leur un message

Le blog de la formation propose des rubriques comme :

MOTS CLÉS 

  • Comment récupérer un paiement en retard ?
  • Injonction de payer formation professionnelle
  • Mauvais payeurs organismes de formation
  • Recours légaux contre impayés freelance

SOURCES

  • Sociétés de recouvrement et d’affacturage
    📌 Factofrance (Affacturage pour indépendants) : https://www.factofrance.com
    📌 Edebex (Vente de factures impayées) : https://www.edebex.com/fr
    📌 Recovry (Recouvrement digitalisé pour freelances) : https://recovry.io


    📌 Malt (Plateforme de freelances avec paiement garanti) : https://www.malt.fr/
    📌 Stripe Facturation (Solutions de paiement rapide) : https://stripe.com/fr/invoicing
    📌 PayPal Business Facturation : https://www.paypal.com/fr/webapps/mpp/invoicing

youtubeinstagram
Facebooktwitterlinkedinmail