OF diversification : Et pourquoi pas les BTS ?

D’abord, il faut distinguer 3 choses :

  1. Les établissements de l’Education Nationale
  2. Les établissements privés sous contrat
  3. Les établissement que sont les organismes de formation

OF diversification : Et pourquoi pas les BTS ?

Les établissements de l’Education Nationale

Les établissement de l’Education Nationale, vous les connaissez tous. Ce sont les écoles, les collèges, les lycées, les grandes écoles, les université… C’est le monde de l’éducation, il est un peu à part. Ils sont inscrits de droit à France Compétences et peuvent donc créer tous les diplômes qu’ils veulent, ils seront presque toujours acceptés. La plupart des établissements supérieurs, cherchent des financements supplémentaires et draguent les financements de la formation professionnels continue en montant des services appropriés. D’année en année, ils grignotent des parts de marché et même s’ils ne sont pas encore assez agile pour s’adapter au monde de l’entreprise, cela viendra un jour, et les organismes de formation privé auront bien du soucis à se faire.

OF diversification : Et pourquoi pas les BTS ?

 

Les autres établissements

Il est important de distinguer entre un établissement privé sous contrat avec l’Éducation nationale et un organisme de formation continue, car bien que les deux puissent offrir des formations, leurs statuts, objectifs, et les réglementations qui les encadrent diffèrent significativement.

Établissement Privé Sous Contrat

Un établissement privé sous contrat est un établissement d’enseignement privé qui a signé un contrat d’association avec l’État, plus spécifiquement avec le ministère de l’Éducation nationale en France. Ce contrat engage l’établissement à suivre les programmes officiels, à se soumettre au contrôle de l’État et à participer au service public d’éducation. En retour, l’État prend en charge une partie des coûts de fonctionnement de l’établissement, notamment les salaires des enseignants.
Conséquences pour un Établissement Privé Sous Contrat

Financements : Bénéficie de subventions de l’État pour couvrir une partie des frais de fonctionnement et des salaires des enseignants.

Frais de Scolarité : Peut demander une contribution financière aux familles, généralement inférieure à celle des établissements hors contrat.

Programmes et Diplômes : Doit suivre les programmes officiels de l’Éducation nationale et prépare aux diplômes nationaux reconnus.

Contrôle et Évaluation : Est soumis au contrôle et à l’évaluation régulière de l’État.

Organisme de Formation Continue

Un organisme de formation continue est une entité qui propose des formations destinées principalement aux adultes en situation professionnelle, aux demandeurs d’emploi, ou à toute personne souhaitant acquérir de nouvelles compétences ou se reconvertir. Ces formations peuvent être diplômantes, qualifiantes, ou viser le développement de compétences spécifiques.
Conséquences pour un Organisme de Formation Continue

Financements : Peut bénéficier de financements publics ou privés, notamment via le Compte Personnel de Formation (CPF), les aides de Pôle Emploi, ou les contributions des entreprises dans le cadre de la formation professionnelle de leurs salariés.

Coût des Formations : Les frais de formation sont généralement à la charge du participant ou de son employeur, mais peuvent être couverts ou subventionnés par des dispositifs de financement de la formation professionnelle.

Flexibilité des Programmes : Propose une grande variété de formations, souvent conçues pour répondre aux besoins spécifiques du marché du travail et aux objectifs professionnels des participants.

Réglementation : Doit être enregistré en tant qu’organisme de formation et respecter les normes qualité requises, mais n’est pas tenu de suivre les programmes de l’Éducation nationale.

Différences Clés et Implications

Objectif et Public Cible : Les établissements privés sous contrat visent principalement la formation initiale des enfants et adolescents, tandis que les organismes de formation continue ciblent les adultes en formation professionnelle ou en reconversion.

Financement et Coût : Les établissements sous contrat reçoivent des subventions de l’État qui peuvent réduire le coût pour les familles, alors que les organismes de formation continue dépendent davantage des financements directs des participants ou des dispositifs de financement de la formation professionnelle.

Programmes et Diplômes : Les établissements sous contrat sont alignés sur les programmes de l’Éducation nationale et préparent à des diplômes nationaux, tandis que les organismes de formation continue offrent une plus grande flexibilité dans les formations proposées, adaptées aux besoins du marché et des individus.

La distinction entre ces deux types d’entités est donc essentielle pour comprendre les options de formation disponibles, les possibilités de financement, et les objectifs pédagogiques associés.

Est-ce qu’un organisme de formation continue peut préparer des candidats aux diplômes de l’éducation nationale ?

Oui, un organisme de formation continue peut effectivement préparer des candidats à des diplômes de l’Éducation nationale, comme le BTS (Brevet de Technicien Supérieur). Cependant, il y a quelques points importants à prendre en compte :

Voir la liste diplômes disponibles pour les OF (Bts et autre)


Conformité aux Programmes

Pour qu’un organisme de formation continue puisse préparer efficacement ses candidats à un diplôme spécifique de l’Éducation nationale, il doit s’assurer que ses programmes de formation sont en conformité avec les référentiels officiels du diplôme visé. Cela implique une bonne connaissance des contenus, des compétences à acquérir, et des modalités d’examen.

Enregistrement et Certification

Bien que les organismes de formation continue ne soient pas des établissements privés sous contrat avec l’Éducation nationale, ils doivent être enregistrés auprès de la Direccte (Direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi) et répondre à des critères de qualité spécifiques. Pour certaines formations, notamment celles financées par des fonds publics ou associées au Compte Personnel de Formation (CPF), l’organisme doit également être certifié Qualiopi, une marque de certification qualité des prestataires d’actions concourant au développement des compétences, exigible depuis le 1er janvier 2022.

Accès aux Examens

Les candidats issus d’organismes de formation continue s’inscrivent généralement en tant que candidats libres pour passer les examens des diplômes de l’Éducation nationale. Cela signifie qu’ils doivent s’inscrire eux-mêmes aux examens auprès de l’académie concernée et respecter les dates limites d’inscription. Les organismes de formation peuvent accompagner leurs apprenants dans ces démarches administratives.

Avantages

La préparation à des diplômes comme le BTS via un organisme de formation continue offre plusieurs avantages :

Flexibilité : Les formations peuvent être adaptées aux besoins spécifiques des adultes en reprise d’études ou des personnes en situation de reconversion professionnelle.

Accompagnement personnalisé : Les organismes peuvent offrir un suivi personnalisé et des préparations intensives qui répondent aux besoins individuels des apprenants.

Modalités pédagogiques adaptées : Les formations peuvent intégrer des modalités d’apprentissage innovantes, telles que l’enseignement à distance, les classes virtuelles, ou les formations en alternance.

Les organismes de formation continue jouent un rôle important dans l’écosystème éducatif en offrant la possibilité de préparer des diplômes officiels de l’Éducation nationale à un public diversifié. Ils constituent une alternative flexible et accessible pour ceux qui cherchent à obtenir un diplôme tout en gérant d’autres engagements professionnels ou personnels.

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Le taux de rupture des contrats d’apprentissage est-il important ?

Le taux de rupture des contrats d’apprentissage est-il important ?

Le taux de rupture des contrats d’apprentissage est-il important ?

Qu’est-ce que le taux de rupture des contrats d’apprentissage ?

Le taux de rupture des contrats d’apprentissage mesure la proportion de contrats d’apprentissage qui sont rompus avant leur terme. Il s’agit d’un indicateur crucial pour évaluer la stabilité et l’efficacité du système d’apprentissage. Plus précisément, il permet de comprendre combien d’apprentis mettent fin à leur contrat avant d’avoir achevé leur formation.

Comment est-il calculé ?

Le calcul du taux de rupture est relativement simple. On divise le nombre de contrats d’apprentissage rompus par le nombre total de contrats signés, puis on multiplie le résultat par 100 pour obtenir un pourcentage. Voici la formule :

\[ \text{Taux de rupture} = \frac{\text{Nombre de contrats rompus}}{\text{Nombre total de contrats signés}} \times 100 \]

Que signifie-t-il ?

Le taux de rupture des contrats d’apprentissage est un indicateur essentiel pour évaluer la qualité du système d’apprentissage. Cependant, il ne doit pas être considéré isolément. Pour une analyse plus complète, il est important de le mettre en perspective avec d’autres facteurs, tels que le nombre total de contrats signés.

Voici quelques points à considérer :

1. Contexte économique et sectoriel : Le taux de rupture peut varier en fonction du contexte économique et des spécificités de chaque secteur. Par exemple, le secteur de la restauration peut connaître un taux de rupture plus élevé que d’autres domaines.

2. Qualité des formations : Un taux de rupture élevé peut indiquer des problèmes dans la qualité des formations ou dans l’adéquation entre les apprentis et les entreprises d’accueil.

3. Mesures d’accompagnement : Des mesures d’accompagnement et de suivi peuvent contribuer à réduire le taux de rupture. Les maîtres d’apprentissage jouent également un rôle essentiel dans la réussite des contrats.

4. Effets des confinements : Comme mentionné dans les données, certains contrats ont été impactés par les confinements liés à la pandémie en 2020 et début 2021.

En somme, le taux de rupture des contrats d’apprentissage doit être analysé en tenant compte de ces différents éléments. Il peut servir de signal d’alerte, mais il ne doit pas être utilisé seul pour évaluer le succès global du système d’apprentissage. Une approche holistique est nécessaire pour comprendre les enjeux et améliorer la formation des apprentis.

La DARES donne des chiffres

Le taux de rupture des contrats d’apprentissage est-il important ?

En 2023, 852 000 contrats d’apprentissage ont été signés (secteurs privé et public).
La croissance aura été de +2% par rapport à 2022.
La situation apparait a priori stabilisée.
Les contrats d’apprentissage, en cours au 31 décembre 2023, dépassaient le seuil du million (1 020 000, soit +4,8% par rapport à 2022)

PRES D’UNE MOITIE DE L’AUGMENTATION DU NOMBRE DES D’EMPLOIS, DURANT CETTE PÉRIODE, ONT ÉTÉ DUE A L’APPRENTISSAGE

Entre 2017 et fin 2023, près de 600 000 créations d’emploi ont été générées par l’augmentation du nombre des contrats d’apprentissage (594 115 postes pour être précis).

LE TAUX DE RUPTURE DES CONTRATS D’APPRENTISSAGE EST ÉLEVÉ : 27,4% EN 2020.
Le taux de rupture (en %) de l’ensemble des contrats, par année est important[3] : 27,4% en 2020 (dernier chiffre connu).

La Dares indique qu’il ne lui est pas encore possible de calculer des taux de rupture sur l’ensemble des contrats commencés en 2021, 2022 ou 2023.
Compte tenu de l’évolution des formations concernées (hausse du niveau des certifications visées), ce taux pourrait avoir évoluer sur ces trois ans.
Le nombre des abandons est donc passé de 95 000 en 2017 à 145 500 en 2020[4].

Au final, les motifs de rupture de contrat divergent entre les entreprises et les alternants. Pour les premières, le plus souvent, ce sont les seconds qui n’ont pas donné satisfaction dans la réalisation de leurs tâches (58 %) ou dans leur comportement (54 %), tandis que, pour les alternants, la raison de leur départ, c’est qu’ils ne souhaitaient plus rester dans l’entreprise (28 %), voire que l’intégration s’était mal passée (22%) ou qu’ils avaient trouvé un emploi ailleurs (16%).

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Les appels d’offres des marchés formations

Les appels d’offres des marchés formations sont aussi une piste de développement d’un organisme de formation. Il y en a de multiples et si vous êtes bien organisés, ils peuvent contribuer largement à votre chiffre d’affaires. Reste qu’ils sont chronophages et qu’ils nécessitent à force au moins une personne à plein temps pour en faire le traitement, le quel est bien souvent à se tirer une balle dans la tête.

Les appels d’offres des marchés formations

Les appels d’offres sont une pratique courante dans de nombreux secteurs (notamment le BTP), permettant à des entités publiques ou privées de demander des propositions pour la réalisation de projets, la fourniture de biens ou de services. Ils sont utilisés pour garantir la transparence, l’équité et l’efficacité dans la sélection de fournisseurs ou de prestataires. Voici une vue d’ensemble des différents types d’appels d’offre que vous pourriez rencontrer :

Appel d’offres Région

Nature : Souvent public, émis par les autorités régionales ou les gouvernements locaux.
Objectif : Soutenir le développement économique local, l’aménagement du territoire, l’éducation, la culture, l’environnement, etc.
Particularité : Ces appels d’offre peuvent être orientés vers la promotion de l’emploi local, le soutien aux PME, ou l’innovation régionale.

Appel d’offres Pôle Emploi

Nature : Public, émis par Pôle Emploi, l’agence nationale pour l’emploi en France.
Objectif :Fourniture de services liés à l’emploi, à la formation professionnelle, à l’accompagnement des demandeurs d’emploi, ou à l’insertion professionnelle.
Particularité : Ces appels d’offre visent à améliorer l’efficacité des services d’emploi et peuvent inclure des programmes spécifiques pour certaines catégories de demandeurs d’emploi.

Appel d’offres Opco (Opérateurs de Compétences)

Nature : Public, lié au secteur de la formation professionnelle et de l’apprentissage.
Objectif : Financer des actions de formation pour les salariés et les employeurs dans le cadre de la montée en compétences et de la qualification professionnelle.
Particularité : Les Opco soutiennent les branches professionnelles dans la définition de leurs besoins en formation et l’adaptation de l’offre de formation.

Appel d’offres Privé

Nature : Privé, émis par des entreprises ou des organisations non gouvernementales.
Objectif : Recherche de fournisseurs ou de prestataires pour des projets spécifiques, souvent dans le cadre de la sous-traitance, de la fourniture de biens ou de services spécialisés.
Particularité : Ces appels d’offre peuvent être moins formalisés que les appels d’offre publics, mais ils recherchent toujours la meilleure offre en termes de qualité, de prix, et de délai.

Points Communs et Différences

Transparence et concurrence : Tous visent à garantir une concurrence loyale et à sélectionner l’offre la plus avantageuse basée sur des critères prédéfinis.
Procédures : Les appels d’offre publics sont généralement soumis à des procédures plus strictes et réglementées que les appels d’offre privés, avec des exigences détaillées pour la soumission des propositions.
Critères de sélection : Les critères varient selon l’organisme émetteur et l’objet de l’appel d’offre, mais ils peuvent inclure le prix, la qualité, la durabilité, l’innovation, et l’impact social ou environnemental.

Réponse à un Appel d’Offres

Pour répondre efficacement à un appel d’offre, il est crucial de :

Lire attentivement le cahier des charges : Comprendre toutes les exigences et les critères de sélection.
Préparer une proposition détaillée : Mettre en avant votre expertise, la qualité de votre offre, et votre capacité à répondre aux besoins spécifiques de l’appel d’offre.
Respecter les délais : Soumettre votre proposition dans les temps impartis. Attention à ne pas envoyer les éléments au dernier moment surtout si l’Appel d’offre est dématérialisé. Les serveurs sont souvent engorgés, la panne informatique est toujours en embuscade, ou vous pouvez oublier une manœuvre qui fait planter votre machine.  Prévoyez au moins une marge de 24h. avant la dead line.
Collaborer : Envisager la formation d’un consortium si le projet le justifie, pour renforcer votre proposition. De plus en plus d’appel d’offre offrent cette possibilité et les donneurs d’ordre sont plutôt rassurés par la constitution d’un bon consortium.

Chaque appel d’offre est unique, et il est important de se préparer soigneusement pour maximiser vos chances de succès.

Dans le cadre d’un appel d’offre, notamment ceux lancés par des entités régionales ou d’autres autorités publiques, plusieurs documents sont essentiels pour comprendre les exigences, les conditions et les modalités de soumission. Voici une liste des documents fréquemment inclus dans le dossier d’appel d’offre :

 1. Avis d’Appel Public à la Concurrence (AAPC)
Il s’agit de l’annonce officielle de l’appel d’offre, contenant les informations de base comme l’objet du marché, le lieu d’exécution, les modalités de candidature, et les délais de réponse.

2. Règlement de la Consultation (RC)
Ce document décrit les règles spécifiques régissant la consultation, y compris la procédure de sélection, les critères d’évaluation des offres, et les instructions pour la remise des propositions.

3. Cahier des Clauses Administratives Particulières (CCAP)
Le CCAP fixe les clauses administratives qui régiront l’exécution du contrat. Il précise les obligations administratives, les conditions de paiement, les délais d’exécution, et les modalités de résiliation du contrat.

4. Cahier des Clauses Techniques Particulières (CCTP)
Le CCTP détaille les spécifications techniques et les exigences qualitatives des biens ou services à fournir. Il est crucial pour préparer une offre qui répond précisément aux besoins de l’acheteur.

5. Dossier de Consultation des Entreprises (DCE)
Le DCE est l’ensemble des documents fournis par l’acheteur pour permettre aux candidats de préparer leurs offres. Il inclut le RC, le CCAP, le CCTP, et parfois d’autres documents tels que des plans ou des études.

6. Acte d’Engagement (AE)
Document par lequel le soumissionnaire s’engage sur un certain nombre

de points, notamment le prix, les délais, et les spécifications du projet. L’acte d’engagement doit être signé par le candidat et constitue, en cas de sélection, un engagement contractuel.

7. Bordereau des Prix Unitaires (BPU) et Détail Quantitatif Estimatif (DQE)
Ces documents permettent de préciser le prix de chaque élément ou service demandé dans le cadre de l’appel d’offre. Le BPU liste les prix unitaires tandis que le DQE fournit une estimation de la quantité de chaque élément nécessaire pour le projet.

8. Déclaration du Candidat (DC), DC1, DC2, DC4
Ce formulaire standardisé permet au candidat de fournir des informations concernant son identité, ses capacités financières, professionnelles et techniques.

9. Attestations et Certifications
Ces documents attestent de la conformité du candidat avec différentes exigences légales ou normatives (assurances, qualifications professionnelles, respect des normes environnementales, etc.).

10. Mémoire Technique
Bien que pas toujours obligatoire, un mémoire technique est souvent demandé pour expliquer l’approche, la méthodologie, et les moyens que le candidat propose pour réaliser le projet. Ce document est crucial pour évaluer la capacité technique du candidat à répondre aux exigences du CCTP.

Ces documents constituent la base de la réponse à un appel d’offre et doivent être remplis avec soin et précision pour maximiser les chances de succès. Il est essentiel de lire attentivement chaque document pour s’assurer que toutes les exigences sont bien comprises et que la proposition est conforme aux attentes de l’acheteur.

Les documents Déclaration Candidat

Les formulaires DC sont des documents administratifs standardisés utilisés en France dans le cadre des procédures de marchés publics pour faciliter la présentation des candidatures et des offres. Chaque formulaire a une fonction spécifique et permet de fournir des informations détaillées sur le candidat ou l’entreprise qui répond à l’appel d’offre. Voici une explication de quelques-uns des formulaires les plus courants :

DC1 : Lettre de Candidature

Objectif : Le DC1 est une lettre de candidature qui permet à une entreprise ou à un groupement d’entreprises de manifester son intention de participer à un appel d’offre. Ce document sert à identifier le candidat ou le groupement de candidats et à exprimer leur engagement commun si le marché est attribué à un groupement.
Contenu : Le formulaire DC1 inclut des informations sur l’identité du candidat, la forme juridique du groupement (si applicable), et l’acceptation des membres du groupement. Il permet également de déclarer sur l’honneur l’absence de motifs d’exclusion de la procédure de passation des marchés publics.

Les appels d’offre des marchés formations

DC2 : Déclaration du Candidat Individuel ou du Membre du Groupement

Objectif : Le DC2 est un document qui fournit des informations détaillées sur la situation financière, les capacités et les références professionnelles du candidat ou de chaque membre d’un groupement candidat à un marché public.
Contenu : Ce formulaire comprend des sections sur la situation juridique de l’entreprise, ses capacités économiques et financières, ses références professionnelles et capacités techniques, et des informations spécifiques pour l’évaluation de l’offre.

DC4 : Déclaration de Sous-Traitance

Objectif : Le DC4 est un formulaire utilisé pour déclarer l’intention de sous-traiter une partie du marché à un ou plusieurs sous-traitants. Il est important pour la transparence et pour s’assurer que les sous-traitants respectent également les conditions et obligations liées au marché.
Contenu : Le DC4 contient des informations sur l’identité du sous-traitant, la nature et le montant des prestations à sous-traiter, et les conditions de paiement. Ce document doit être accompagné de l’accord du pouvoir adjudicateur si le marché a déjà été attribué.

Ces formulaires simplifient la communication entre les entreprises et l’autorité contractante en fournissant un cadre standardisé pour la présentation des informations essentielles. Il est crucial de remplir ces documents avec précision et de les joindre à la candidature ou à l’offre pour garantir la conformité avec les procédures de marché public.

Qu’est-ce que le DUME ?

Le Document Unique de Marché Européen (DUME) est un formulaire standardisé utilisé dans l’Union européenne pour simplifier la soumission des candidatures et des offres dans les procédures de marchés publics. Le DUME a été introduit pour réduire la charge administrative sur les entreprises, en particulier les PME, lorsqu’elles participent à des appels d’offres publics en fournissant une auto-déclaration préliminaire qui remplace la nécessité de fournir divers certificats et documents justificatifs dès les phases initiales de la procédure de sélection.

Objectifs du DUME :

Simplifier les procédures de candidature : Le DUME permet aux entreprises de prouver leur aptitude, leur capacité financière et technique, et leur fiabilité, sans avoir à fournir de multiples documents et certificats à chaque candidature.
Faciliter la participation transfrontalière : En utilisant un formulaire standardisé reconnu dans toute l’UE, le DUME vise à faciliter la participation des entreprises européennes aux marchés publics dans d’autres États membres.
Réduire la charge administrative : Le DUME élimine la nécessité pour les acheteurs publics et les entreprises de gérer et de vérifier une grande quantité de documentation papier.

Comment fonctionne le DUME :

1. Création : L’entreprise candidate crée un DUME en remplissant un formulaire électronique qui inclut des informations sur son identité, sa capacité économique et financière, ses références professionnelles, et sa conformité avec les critères de sélection spécifiés dans l’avis de marché.
2. Soumission : Le DUME rempli est soumis électroniquement avec l’offre de l’entreprise à l’organisme public qui lance l’appel d’offres.
3. Vérification : L’acheteur public utilise le DUME pour effectuer une évaluation préliminaire des candidats. Les documents justificatifs détaillés ne sont demandés qu’aux candidats présélectionnés ou au lauréat du marché.

Avantages du DUME :

Universalité : Le DUME est conçu pour être utilisé dans tous les États membres de l’UE, ce qui standardise la procédure de soumission pour les marchés publics européens.
Dématérialisation :Le DUME est principalement utilisé sous forme électronique, ce qui s’aligne avec la directive européenne sur la passation des marchés publics visant à la dématérialisation complète des procédures de passation des marchés publics.
Flexibilité : Il peut être utilisé pour tous types de marchés publics (travaux, fournitures, services) et pour tous types de procédures (ouverte, restreinte, dialogue compétitif, etc.).

Le DUME représente donc un outil clé dans l’effort de modernisation et de simplification des marchés publics à l’échelle de l’Union européenne, en facilitant l’accès aux marchés publics pour les entreprises de toutes tailles et en favorisant la transparence et l’équité dans la sélection des offres.

Autres Formulaires DC et Documents Associés

Après le DC4, il y a d’autres types de documents et formulaires qui peuvent être utilisés dans les procédures de marchés publics, bien que leur utilisation soit moins fréquente ou spécifique à certaines situations. Voici quelques exemples :

ATTRI1 (anciennement DC3) : Acte d’Engagement : Ce document est crucial dans toute candidature à un marché public. Il s’agit de l’engagement du candidat à réaliser les prestations décrites dans le cahier des charges aux conditions qu’il a proposées. Ce document a été renommé et est désormais connu sous le nom d’ATTRI1, reflétant son importance dans l’attribution du marché.

DC5 (obsolète) : Le DC5 était utilisé pour déclarer la sous-traitance et a été remplacé par d’autres formulaires plus récents adaptés aux procédures actuelles.

DC6 (Déclaration relative à la lutte contre le travail dissimulé) : Ce formulaire sert à déclarer que l’entreprise respecte les règles concernant la lutte contre le travail dissimulé.

DC7 (obsolète) : Anciennement utilisé pour certaines déclarations, mais n’est plus en vigueur ou a été remplacé par d’autres documents.

Pourquoi certains numéros manquent-ils ?

L’absence de certains numéros dans la séquence des formulaires DC peut s’expliquer par plusieurs facteurs :
Révision des procédures : Les pratiques administratives et les exigences légales évoluent, conduisant à la révision, à la suppression ou à la fusion de formulaires.
Simplification administrative : L’objectif de rendre les procédures de marchés publics plus accessibles et moins complexes pour les entreprises peut conduire à la suppression de formulaires jugés redondants ou inutilement complexes.

Documents au-delà de DC4

Au-delà du DC4, l’utilisation de formulaires spécifiques comme ATTRI1 devient plus pertinente pour la finalisation de l’engagement contractuel entre les parties. Il est important de se référer aux instructions actuelles de l’organisme public concerné ou aux guides officiels des marchés publics pour obtenir les documents les plus à jour et applicables à votre situation.

En résumé, bien que certains formulaires DC soient très utilisés et cruciaux pour la candidature aux marchés publics, l’ensemble du processus peut impliquer d’autres documents et formulaires, adaptés aux besoins spécifiques de l’appel d’offre et aux évolutions réglementaires.

La dématérialisation  des marchés public : Un cauchemar !

La dématérialisation des appels d’offre régionaux et publics, y compris ceux émis par des entités comme Pôle Emploi, est une tendance majeure dans la modernisation des procédures de marchés publics. Cette évolution vers l’utilisation exclusive de moyens électroniques pour la gestion des appels d’offre et la soumission des candidatures vise à accroître l’efficacité, la transparence et l’accessibilité des marchés publics. Voici quelques points clés concernant la dématérialisation :

Objectifs de la Dématérialisation

Simplification des procédures : Faciliter le processus de candidature pour les entreprises, en réduisant les formalités administratives et en accélérant les délais de traitement.
Transparence accrue : Assurer une plus grande transparence des procédures de passation de marchés, permettant un accès facile aux informations sur les appels d’offres, les critères de sélection, et les décisions d’attribution.
Accessibilité : Permettre à un plus grand nombre d’entreprises, y compris les PME et les entreprises d’autres régions ou pays, de participer aux marchés publics grâce à un accès simplifié.

Principales Mesures de Dématérialisation

Plateformes électroniques : Les entités publiques utilisent des plateformes de dématérialisation pour publier leurs appels d’offres, recevoir les candidatures et les offres, et communiquer avec les entreprises. Ces plateformes permettent également la gestion électronique des dossiers de consultation des entreprises (DCE).
Signature électronique : Les documents soumis dans le cadre des appels d’offre doivent souvent être signés électroniquement, garantissant leur authenticité et leur intégrité.
Communication électronique : Tout l’échange d’informations entre les acheteurs publics et les entreprises se fait par voie électronique, y compris les notifications, les demandes de précisions, et l’annonce des résultats.
Archivage électronique : Les documents relatifs aux marchés publics sont archivés de manière sécurisée dans des systèmes électroniques, facilitant leur conservation et leur consultation ultérieure.

Avantages de la Dématérialisation pour le donneur d’ordre

Efficacité accrue : Réduction des délais de traitement des candidatures et des offres, facilitant une prise de décision plus rapide.
Réduction des coûts : Diminution des coûts liés à l’impression, à l’envoi et à la gestion des documents papier.
Égalité de traitement : Accès identique pour tous les candidats aux informations et aux opportunités de marché, réduisant le risque de discrimination ou de favoritisme.

Défis et Considérations

Sécurité et confidentialité : La protection des données sensibles soumises électroniquement est cruciale.
Accessibilité : Assurer que toutes les entreprises, quelle que soit leur taille ou leur capacité technologique, puissent participer aux appels d’offres dématérialisés.
Formation et accompagnement : Fournir un soutien aux entreprises pour s’adapter aux nouveaux outils et processus électroniques.

La dématérialisation des appels d’offre représente un pas important vers des marchés publics plus ouverts, compétitifs et équitables, bénéficiant tant aux entités publiques qu’aux entreprises candidates.

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CRM / ERP… Différence pour les OF

Nous avons publié une série d’articles sur la diversification des catalogues de formation. Nous avons listé les différents systèmes de financement de la formation professionnelle afin d’aider les OF à viser tel ou tel dispositif. Et puis patatras, voici que les dernières annonces de Bercy rendent les dispositifs de financement nettement moins attrayants voir inaccessibles. Alors que reste-t-il à un organisme de formation pour se diversifier ? Alors la première question concernant un développement commercial est : CRM / ERP… La différence pour les OF

 

CRM vs ERP… La différence pour les OF

 

CRM / ERP… La différence pour les OF

Le schéma ci-dessous qui normalement devrait être parfaitement connu par les organismes de formation décrit la répartition des fonds prélevés par les URSSAF sur le dos des entreprises. Un OF serait bien inspiré d’y regarder de plus près. Néanmoins les dernières annonces du gouvernement imposent de se diversifier davantage.

CRM vs ERP… La différence pour les OF

Il manque sur ce schéma toutes les transactions de grès à grès entre les entreprises et les OF ou entre les entreprises et des formateurs recrutés directement pas les services RH pour monter des formations. Ce champ est le champ libre; il est situé tout à droite en dehors du schéma. S’il y a de l’argent à trouvé c’est dans ce champ là qui n’obéit à aucune règle. Point besoin d’être Qualiopi (mais ça vaut toujours mieux), pas de contrôles tatillons de la DGEFP, des OPCO ou de Transition pro ou de Pôle Emploi. S’il y a un champ à investir c’est par là qu’il faut aller pour compléter son offre formation. Les grands OF (ceux qui font entre 20 et 70 millions de CA ont investit ce champ depuis des années et labourent ce terrain avec minutie, même si la concurrence est âpre (Attention, les CEGOS, DEMOS, ORSYS, M2I, ont des équipes commerciales étoffées qui peuvent aller jusqu’à plus de 50 personnes en ile de france, par exemple). Certains petits OF très, très spécialisés, assis sur une niche circulent aussi sur ce terrain là.

Mais comment faire ?

CRM / ERP… La différence pour les OF

La première chose à regarder, c’est le thème d’aujourd’hui, concerne la gestion de l’OF. Il est temps de ranger les tableaux Excel, ou Monday pour se professionnaliser et même comble de l’ironie « se former ». Nous côtoyons encore trop de dirigeants qui restent cramponnés à leur tableaux croisés dynamiques

Optimiser la gestion courante et la gestion commerciale

Dans le secteur en constante évolution de la formation professionnelle continue, la capacité à gérer efficacement les relations clients tout en naviguant à travers la complexité des exigences administratives et réglementaires est cruciale. La compréhension des différences et des complémentarités entre les systèmes de Gestion de la Relation Client (CRM) et de Planification des Ressources d’Entreprise (ERP) est essentielle pour les organismes de formation désireux d’optimiser leurs opérations et leur service client.

Définition et Objectifs Principaux

CRM : Un système CRM se concentre sur la gestion des relations et interactions avec les clients. Il vise à améliorer les processus de vente, de marketing et de service client en centralisant les données clients, facilitant ainsi une communication ciblée et personnalisée.

ERP orienté Formation : Contrairement au CRM, un ERP offre une vision holistique de l’entreprise, intégrant diverses fonctions comme la gestion financière, les ressources humaines, la chaîne d’approvisionnement, et spécifiquement dans notre contexte, la gestion des aspects administratifs et réglementaires de la formation professionnelle, le catalogue (pour les plus performants) comme la gestion des feuilles de présence et les contraintes Qualiopi automatisés . Un ERP orienté formation prend en charge les processus spécifiques au secteur, y compris la gestion des financeurs tels que les Opco, France Compétences, les Conseils Régionaux, et Pôle Emploi, en respectant les normes et les réglementations en vigueur.

Fonctionnalités et Applications

Un CRM dans le secteur de la formation aide à suivre les parcours et les interactions des clients (apprenants, entreprises) depuis le premier contact jusqu’à l’achèvement de la formation et au-delà. Il permet de segmenter les clients pour des campagnes de communication précises, gérer les inscriptions et suivre la satisfaction client.

L’ERP orienté formation, quant à lui, dépasse cette gestion de la relation client. Il intègre des fonctionnalités de gestion de projets de formation, de suivi des budgets et des financements, de conformité aux réglementations et de reporting financier. Il automatise les processus administratifs, depuis la gestion des contrats de formation jusqu’à la production des documents réglementaires requis par les différents financeurs et instances gouvernementales.

Points de Divergence

La principale divergence entre CRM et ERP réside dans leur portée et fonctionnalité. Un CRM se limite à la gestion des relations clients, tandis qu’un ERP englobe une gestion opérationnelle complète de l’organisation. Notamment, dans le secteur de la formation professionnelle, un ERP intègre des fonctionnalités CRM tout en gérant les spécificités réglementaires et administratives, offrant une solution unifiée pour les organismes de formation.

Synergies et Intégrations

Bien que distincts, CRM et ERP peuvent être intégrés dans une approche synergique, combinant la force du CRM dans la gestion des relations clients avec la puissance de l’ERP dans l’optimisation des opérations internes. Cette intégration offre une vue à 360 degrés de l’activité, améliorant la prise de décision et l’efficacité opérationnelle.

Choisir entre CRM et ERP dans le Secteur de la Formation Professionnelle

Le choix entre un CRM et un ERP dépend des besoins spécifiques de l’organisme de formation. Pour ceux dont l’objectif principal est d’améliorer les interactions clients et le marketing, un CRM peut suffire. Cependant, pour les organismes de formation confrontés à la complexité des processus administratifs et de conformité réglementaire, un ERP orienté formation s’avère indispensable.

Dans le secteur de la formation professionnelle continue, comprendre la différence entre CRM et ERP et choisir le système le plus adapté à ses besoins peut transformer la manière dont un organisme gère ses relations clients et ses opérations internes. Un ERP orienté formation, avec ses capacités intégrées de CRM, offre une solution complète pour naviguer efficacement dans les défis spécifiques du secteur, garantissant ainsi une gestion optimisée tant des relations clients que des obligations réglementaires et administratives.

Pléthore de solutions s’offrent à vous

Voici une sélection de CRM gratuits et d’ERP qui pourraient répondre à vos besoins, avec un accent particulier sur ceux qui offrent des fonctionnalités pertinentes pour une gestion efficace des relations clients et des opérations d’entreprise. Attention, nous ne les avons pas testés. Il vous faut donc passer du temps là-dessus et y regarder de plus près.
CRM Gratuits :

HubSpot : Un CRM très utilisé, offrant une version gratuite avec un nombre illimité d’utilisateurs et de contacts, des outils marketing avancés, et une interface utilisateur agréable. Il est idéal pour la gestion des contacts, entreprises, et opportunités. Il est facilement intégré au site web surtout si vous utilsez un CRM type WordPress.  Plus d’informations sur HubSpot​

Monday Sales CRM : Version CRM de Monday, permettant une grande personnalisation pour gérer des contacts, des tâches, et des projets. La version gratuite est limitée à 2 utilisateurs. Plus d’informations sur Monday.com​

Zoho CRM : Offre des fonctionnalités basiques de CRM pour jusqu’à 3 utilisateurs gratuitement, y compris la gestion des prospects et des activités. Plus d’informations sur Zoho​

​.Bitrix24 : Fournit un CRM gratuit avec un ensemble de fonctionnalités pour la gestion de projet et la communication d’équipe. Plus d’informations sur Bitrix24​

Agile CRM : Propose un plan gratuit jusqu’à 10 utilisateurs, avec des fonctionnalités avancées comme le lead scoring et le tracking d’email. Plus d’informations sur Agile CRM​

Vtiger : Un CRM open-source gratuit offrant une vue à 360° de la gestion des clients. Plus d’informations sur Vtiger​

EspoCRM : Un outil CRM gratuit avec des fonctions essentielles pour la gestion des commandes, ventes, agendas, et réseaux sociaux. Plus d’informations sur EspoCRM​

SugarCRM existe toujours et continue d’offrir une large gamme de solutions CRM, y compris l’automatisation du marketing, l’automatisation des ventes, et le service client. SugarCRM a évolué au fil des années, intégrant des fonctionnalités modernes telles que l’intelligence artificielle pour améliorer la gestion de la relation client. Pour plus d’informations sur leurs offres actuelles, vous pouvez visiter leur site officiel à www.sugarcrm.com

Concernant les ERP gratuits, Dolibarr et Odoo sont deux options notables qui offrent également des fonctionnalités de CRM :

Dolibarr : Bien qu’il soit un logiciel libre offrant à la fois des fonctionnalités ERP et CRM, il est important de noter que les coûts liés à l’installation, la maintenance, et la formation peuvent devenir significatifs. Dolibarr est reconnu pour sa profondeur fonctionnelle et sa bonne réputation sur le marché. Plus d’informations sur Dolibarr​

​.

Odoo : Se distingue par sa version gratuite sans limitations, proposant un CRM ainsi que d’autres modules complémentaires pour gérer votre entreprise. Odoo est apprécié pour sa simplicité et son efficacité. Plus d’informations sur Odoo​

Mais rien ne remplace un ERP dédié formation. C’est important pour vous assister dans toutes vos tâches de gestion et d’administration. Ces outils sont conçus pour répondre aux besoins spécifiques du secteur de la formation professionnelle, incluant la gestion des inscriptions, le suivi financier, et la conformité aux normes réglementaires… Les ERP ci-dessous cités n’ont pas été testé, mais nous les avons retrouvé chez nos clients. Attention, certains sont onéreux, voir très onéreux et ne peuvent être déployés qu’à partir d’un certain chiffre d’affaires.

Digiforma

Digiforma est un logiciel destiné à simplifier la gestion des centres de formation et des formateurs indépendants. Avec Digiforma, les professionnels de la formation ont accès à une solution tout-en-un regroupant à la fois des fonctionnalités de gestion administrative et commerciale, mais aussi une plateforme e-learning.

Dendreo

Dendreo est une solution de gestion performante pour centre de formation. Elle offre une solution complète et ergonomique disposant d’outils de gestion administrative, commerciale, financière, documentaire…

e-parcours

Disponible en mode SaaS, e-parcours se présente comme un logiciel métier complet à destination des centres de formation.

Véritable ERP, il adresse alors l’ensemble des besoins de ces organismes : catalogue de formation, CRM, gestion financière et administrative, organisation des sessions de formation, etc.

Ypareo de Ymag

Y pareo, un module logiciel de CRM et gestion commerciale spécifique aux professionnel de la formation et de l’apprentissage. Ce logiciel est le leader incontesté des CFP, longtemps imposé par le ministère lorsque les CFA relevaient de sa compétence (avant 2018).  YPAREO Prospection » dédié au CRM et à la gestion commerciale du centre de formation est composé de modules qui permettent d’assurer la relation client spécifique à la gestion des actions de formation. Pour ce faire, les utilisateurs de l’ERP s’appuient sur une palette de fonctionnalités et outils innovants qui permettent tout autant d’optimiser le suivi commercial que d’analyser la productivité

Ammon campus de Val software

Ammon Campus, ERP très connu et très utilisé depuis longtemps par les grandes écoles. Val Software se positionne comme un acteur majeur dans le domaine de la gestion des ressources humaines et de la formation, offrant des solutions innovantes pour répondre aux enjeux complexes des organisations. Avec une compréhension approfondie des défis liés aux ressources humaines, Val Software se distingue par sa connaissance avancée des outils SIRH et du Digital Learning. L’entreprise joue un rôle clé dans l’optimisation des relations entre les entreprises et l’éditeur, assurant une meilleure adoption des outils de Digital Learning au quotidien.

En mettant l’accent sur l’enseignement supérieur, les centres de formation, et les organismes financeurs, Val Software contribue à la construction stratégique des politiques d’apprentissage. Grâce à une expertise conseil pointue dans la production de contenus Digital Learning, Val Software se positionne comme un partenaire de confiance, facilitant le quotidien des entreprises et des universités d’entreprises tout en favorisant le développement continu des compétences.

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Avis de tempête sur la formation professionnelle

Comme les feuilles d’automne les informations tombent les unes après les autres après l’enchainement des tempêtes. Organismes de formation accrochez-vous !

Avis de tempête sur la foration professionnelle

Dans l’ordre des vents violents.

1° A la suite de fraudes sur le dispositif Régional Ile de France, le financement des  AIRE 2 est suspendus. Ceux qui ont des dossiers en cours et j’en connais pas mal, vont devoir attendre que d’important contrôles soient effectués par a Région. Centre Inffo titre : « La région Île-de-France a suspendu son portail d’aides à la formation pour les demandeurs d’emploi en raison de fraudes détectées par la Banque de France. L’exécutif régional a également décidé d’affecter des crédits à hauteur de 10 M€ sur le dispositif Aire contre les 25 M€ prévus… « .

La présidente du Conseil régional d’Ile-de-France, Valérie Pécresse, a décidé de suspendre l’Aide individuelle régionale vers l’emploi (Aire) suite à des soupçons de fraude dans plusieurs organismes.

C’est la Banque de France qui a alerté le Conseil régional sur des fraudes commises par des organismes de formation. Selon les premiers éléments, des escrocs ont monté des structures fictives pour subventionner de fausses formations via le dispositif régional de l’Aide individuelle régionale vers l’emploi (Aire).

À la suite de cette alerte, Valérie Pécresse a prévenu les présidents des groupes politiques la semaine dernière. Un message a également été affiché sur le site internet de la collectivité. “Le téléservice de l’AIRE est suspendu jusqu’à nouvel ordre en raison de fraudes avérées commises par des organismes de formation. Nous vous prions de bien vouloir nous excuser de cette interruption indépendante de notre volonté. Des poursuites judiciaires ont été engagées par la Région Île-de-France à l’encontre d’organismes frauduleux identifiés.”

Organisme de formation, tant pis pour les demandeurs d’emploi mais pour vous ça devient problématique de monter des formations.

2° Dans le même temps, comme avant 2018, un reportage au 20h de #France2 dézingue le bilan de compétences avec un reportage à charge de 10 minutes qui humilie des milliers de professionnels et des centaines d’organismes qui oeuvrent pour accompagner les Français à (re)définir leur projet professionnel. Le secteur de la formation professionnel continue passe pour une bande de mafieux

3° En Janvier 2024 : on apprend que la sous-traitance de formations/bilans de compétences financés CPF va être drastiquement encadrée. De nombreux centres et organismes sont impactés, leur business model bouleversé et leur avenir mis en péril. ⚠️

4° A la suite du remaniement gouvernemental, la formation professionnelle continue perd son ministre Carole Grandjean : c’est Bercy qui a repris la main sur la formation professionnelle et son système certifiant… Bercy c’est Monsieur Le maire, ministre de l’économie et des finances et que va-t-il nous annoncer ?

5° Coucou le revoilà, dans le grand plan d’économie que Monsieur Lemaire annonce pour 2024, le reste à charge du CPF refait surface. Il en coûtera environ 10% à mettre au pôt pour voir ses projets de formation financés.

6° Baisse, baisse, baisse partout : Baisse des niveaux de prise en charge des contrats d’apprentissage et de l’ordre de 200 millions d’€ Et baisse du budget de France Compétences (On se demande dans quelle poche vont partir les fonds formations versés par les entreprises)

Avis de tempête sur la formation professionnelle

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Comment diversifier son offre ?

Nous avons vu pourquoi diversifier son offre ? Voyons maintenant comment diversifier son offre ?

Comment diversifier son offre ?

Nous partons du principe que vous êtes un OF installé sur une niche qui devient de plus en plus concurrentielle. Vous avez obtenu Qualiopi, mais en dépit de vos efforts sur les réseaux sociaux, sur les salons et forums, votre CA stagne, voir régresse depuis la crise du Covid.

Alors comment diversifier son offre ?

Diversifier son offre veut dire élargir sa clientèle et donc aller chercher des financements… Qualiopi ne suffit pas, si vous souhaitez que vos formations soient prises en charge par le CPF, pour les demandeurs d’emploi et ou alors participer aux appels d’offre, aux POE etc… Il vous faut présenter une offre certifiante.

Déposer, aujourd’hui, un dossier de certification auprès de France Compétences, n’est pas impossible, mais l’issu de ce projet et plus qu’incertaine et ne peux pas répondre à votre urgence. Vous pouvez partir dans cette démarche, mais il faut compter entre 2 et 4 ans, si tout va bien, en sachant que vous serez soumis aux caprices de France Compétences et de ses auditeurs après avoir réalisé un dossier administratif qui donne l’idée d’un métier (On est loin de la formation). Bref! en attendant, le graal du diplôme…

Il vous reste, alors, 3 options :

  1. Le partenariat qui vous fait gagner beaucoup de temps.
  2. L’affiliation à des génériques type Tosa, Toïc etc…
  3. Les titres professionnels qui vous font gagner du temps et du CA rapidement

Négocier un partenariat

Monter un partenariat avec un organisme de formation qui vous a devancé et qui se trouve installé sur le créneau que vous convoité.

Si vous avez idée du contenu de votre formation, faites une recherche sur le site de France Compétences afin de trouver la certification qui vous convient. Hélas, le moteur de recherche du site de France Compétences est décourageant .
Heureusement, Michel Baujard avec Certifspro plus vous offre un excellent moteur de recherche qui vous permet de faire émerger les certifications que vous recherchez. Le système Certifspro vous donne la liste des dipômes existant selon le mot clé de votre choix. Dans les résultats, vous avez toujours un lien vers le RNCP ou le RS. En trois clics vous parvenez à la page du diplôme. Quand vous avez trouvé la certification qui vous paraît la plus pertinente, reste à savoir si le certifcateur (l’organisme qui a déposé la certification à France Compétences) est ouvert à partenariat ?

Si oui, descendez tout en bas de la page de la certification et cliquez sur la rubrique :

Comment diversifier son offre ?

Vous obtiendrez un fichier Excel contenant la liste des organismes a qui le certificateur a délégué le passage du diplôme. Dans ce cas, prenez contact avec le certificateur et négociez un partenariat (notamment le coût d’usage de sa certification entre 350 et 1500€. Il n’y a pas de barème chacun fait ce qu’il veut). France Compétences exige qu’une convention soit signée entre vous let le certificateur, cette convention doit être déposée à France Compétences et le certificateur doit mettre à jour la liste des OF affiliés.

Si non, le certificateur ne souhaite pas partager le fruit de son travail et ne souhaite pas avoir de la concurrence sur son créneau. Ou tout simplement, il se suffit à lui-même !

 

L’affiliation à des certifications génériques

Vous connaissez certainement, le Tosa, fut un temps où il y en avait beaucoup d’autre mais France Compétences a fait la chasse à ce type de pratique. Il est temps de se dépêcher ! De plus chaque certificateur a déposé une liste de thème à France Compétences. Isograd (Tosa) travaille dur pour élargir sa palette, car la bureautique qui était son offre de départ, s’est étoffée avec des certifications dans d’autres métiers : Art graphique (avec Photoshop) ou développement informatique avec WordPress etc…

Les conditions sont à peu près similaire pour tous. Vous payez un ticket d’entrée (quelque fois, conséquent ~autour de 4000€ puis vous payez aux nombres de certification utilisé ~ autour de 500€ par candidat.)

 

Les titres professionnels

Les titres professionnels sont des certifications du ministère du travail et de l’emploi (chaque ministère dispos de ses propres diplômes, la jeunesse et les sports ont les leurs – le BAFA par exemple etc…). Il y a environ 250 Titres professionnels gérés par la branche ingénierie pédagogique de l’AFPA en lien et place du ministère du travail et de l’emploi. Petite précision, les titres professionnels sont des certifications métiers, c’est à dire qu’ils préparent les candidats à l’exercice d’un métier. Ce sont, donc des certifications, plutôt dédiées à des formations longues (à partir de 100h, jusqu’à 1200h)

La liste de ces titres professionnels est disponible à l’adresse suivante de la banque Afpa. Vous trouverez, ici pour chaque diplôme, le REAC (Référentiel Emploi Activité, Compétences), le RC ( Référentiel Certification) et une fiche communication.

Votre choix fait, après étude du REAC et du RC, il vous faut faire une demande auprès de la DGEFP en remplissant un dossier très précis et détaillé sur vos intentions.

Comment diversifier son offre ?

Les experts compétences ont obtenu pour leurs clients des dizaines d’agréments, vous pouvez les contacter. Le dossier déposé, les auditeurs du ministère mettent entre 3 et 6 mois pour valider votre demande et rentrerons en contact avec vous, si nécessaire.

Lorsque la validation de votre dossier est obtenue, vous entrez dans la communauté des organismes de formation qui déploient les Titres Professionnels. Vous n’avez pas de ticket d’entrée à payer et le ministère ne demande aucune rémunération pour le passage des Titres. En revanche, vous devez respecter une règlementation stricte, des process d’examens clairement détaillés dans le RC et vous devrez rendre des comptes en utilisant une plate-forme de gestion CERES qui permet au ministère de faire des statistiques et vous permet aussi de trouver des jurys. A partir de là, vous pouvez déployer votre activité sous le contrôle de la DGEFP qui se réserve le droit de vous contrôler si vous ne respectez pas le cahier des charges.

Reste à promouvoir votre nouveau catalogue qui peut apparaître sur moncompteformation.gouv.fr (par l’intermédiaire de la plateforme EDOF) et qui devient éligible aux financements de la formation professionnelle, bien connus : CPF, PTP, AIRE2, POEC ET I, Appel d’offre Région etc…

Bien entendu votre marketing et votre organisation doit suivre, mais ça c’est une autre histoire.

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