10 formations plébiscitées par les demandeurs d’emploi

La formation concerne désormais un demandeur d’emploi sur six.

Les secteurs du transport, du développement personnel et professionnel et des langues se hissent en tête des entrées en formation effectuées au deuxième trimestre de 2021.

10 formations plébiscitées par les demandeurs d’emploi

321.200 : c’est le nombre de demandeurs d’emplois entrés en formation enregistré par Pôle emploi au deuxième trimestre 2021. Le plan d’investissement dans les compétences (PIC) semble donc porter ses fruits, les entrées en formation ayant augmenté de 157% sur un an. “Avec le PIC, un demandeur d’emploi sur six est aujourd’hui formé contre un sur dix auparavant”, a déclaré Audrey Pérocheau, directrice du développement des compétences à Pôle emploi, lors d’un débat organisé par l’Association des journalistes d’information sociale (Ajis) le 8 décembre dernier.

Parmi les 66 champs de formation définis par Pôle emploi, 10 représentent 68% des entrées en formation des demandeurs d’emploi. La moitié de celles-ci s’effectuent dans l’un des secteurs suivants : le transport (17%), le développement personnel et professionnel (12%), les langues (9%), la manutention (7%) et les formations de direction d’entreprises (7%). Le secteur du développement personnel et professionnel, qui arrive en seconde position, inclut les formations qui préparent à un concours, les formations de remise à niveau ou encore d’alphabétisation.

Une majorité de formations certifiantes

Le nombre de demandeurs d’emplois préparant une formation certifiante est en augmentation par rapport à l’année 2019…. LIRE LA SUITE…

La formation professionnelle est un moyen efficace pour les demandeurs d’emploi de se former à un nouveau métier, de se reconvertir ou de se qualifier. Elle leur permet d’acquérir de nouvelles compétences, de renforcer leur employabilité et de favoriser leur retour à l’emploi. Mais quelles sont les formations les plus demandées par les demandeurs d’emploi ? Quels sont les secteurs les plus porteurs ? Quels sont les avantages et les inconvénients de ces formations ? Nous vous proposons de découvrir les 10 formations les plus plébiscitées par les demandeurs d’emploi, selon les données de Pôle emploi¹.

1. Le transport

Le secteur du transport est le plus sollicité par les demandeurs d’emploi, qui représentent 17% des entrées en formation dans ce domaine. Il regroupe des formations variées, allant du permis poids lourd au brevet de pilote d’avion, en passant par le certificat de capacité professionnelle de conducteur de taxi ou le diplôme de conducteur de train. Ces formations sont souvent courtes, qualifiantes et financées par le compte personnel de formation (CPF). Elles offrent de bonnes perspectives d’emploi, dans un secteur qui recrute régulièrement.

2. Le développement personnel et professionnel

Le secteur du développement personnel et professionnel arrive en deuxième position, avec 12% des entrées en formation des demandeurs d’emploi. Il englobe des formations qui visent à améliorer les compétences transversales, comme la communication, le management, la gestion du stress ou la confiance en soi. Il comprend aussi des formations qui préparent à un concours, à une remise à niveau ou à une alphabétisation. Ces formations sont souvent modulaires, personnalisées et adaptées aux besoins de chaque demandeur d’emploi. Elles permettent de renforcer son projet professionnel, de se réorienter ou de se perfectionner.

3. Les langues

Le secteur des langues arrive en troisième position, avec 9% des entrées en formation des demandeurs d’emploi. Il regroupe des formations qui visent à apprendre ou à améliorer une langue étrangère, comme l’anglais, l’espagnol, l’allemand ou le chinois. Ces formations sont souvent certifiantes, comme le TOEIC, le TOEFL ou le BULATS. Elles permettent de valoriser son CV, de se démarquer sur le marché du travail ou de postuler à des offres à l’international.

4. La manutention

Le secteur de la manutention arrive en quatrième position, avec 7% des entrées en formation des demandeurs d’emploi. Il regroupe des formations qui visent à apprendre ou à renouveler les habilitations nécessaires pour manipuler des engins ou des matériels, comme le chariot élévateur, la grue, le pont roulant ou le gerbeur. Ces formations sont souvent courtes, pratiques et obligatoires pour exercer certains métiers. Elles permettent d’accéder à des emplois dans les secteurs de la logistique, du bâtiment ou de l’industrie.

5. La formation en direction d’entreprise

Le secteur de la formation en direction d’entreprise arrive en cinquième position, avec 7% des entrées en formation des demandeurs d’emploi. Il regroupe des formations qui visent à acquérir ou à renforcer les compétences nécessaires pour créer, reprendre ou gérer une entreprise, comme la comptabilité, le marketing, le droit ou la stratégie. Ces formations sont souvent diplômantes, comme le BTS, le DUT ou le master. Elles permettent de se lancer dans l’entrepreneuriat, de développer son activité ou de se former à un nouveau métier.

6. La programmation informatique

Le secteur de la programmation informatique arrive en sixième position, avec 6% des entrées en formation des demandeurs d’emploi. Il regroupe des formations qui visent à apprendre ou à maîtriser un langage de programmation, comme le Python, le Java, le C# ou le PHP. Ces formations sont souvent certifiantes, comme le titre professionnel de développeur web ou le certificat de qualification professionnelle (CQP) de développeur logiciel. Elles permettent d’accéder à des emplois dans le secteur du numérique, qui est en pleine croissance et qui offre de nombreuses opportunités.

7. Les métiers de l’esthétique

Le secteur des métiers de l’esthétique arrive en septième position, avec 5% des entrées en formation des demandeurs d’emploi. Il regroupe des formations qui visent à apprendre ou à perfectionner les techniques de soins du corps, du visage, des ongles ou des cheveux, comme le CAP esthétique, le BP coiffure ou le CQP prothésiste ongulaire. Ces formations sont souvent qualifiantes, pratiques et financées par le CPF. Elles permettent d’accéder à des emplois dans les salons de beauté, les spas, les instituts ou les parfumeries.

8. La préparation aux concours des métiers sociaux

Le secteur de la préparation aux concours des métiers sociaux arrive en huitième position, avec 4% des entrées en formation des demandeurs d’emploi. Il regroupe des formations qui visent à préparer les épreuves écrites et orales des concours d’entrée aux écoles de travail social, comme le diplôme d’Etat d’assistant de service social, le diplôme d’Etat d’éducateur spécialisé ou le diplôme d’Etat d’auxiliaire de vie sociale. Ces formations sont souvent théoriques, intensives et payantes. Elles permettent d’accéder à des études dans le secteur social, qui offre des débouchés variés et valorisants.

9. Le data warehouse

Le secteur du data warehouse arrive en neuvième position, avec 3% des entrées en formation des demandeurs d’emploi. Il regroupe des formations qui visent à apprendre ou à approfondir les concepts et les outils liés à la gestion des données, comme le SQL, le ETL, le OLAP ou le data mining. Ces formations sont souvent certifiantes, comme le titre professionnel de data analyst ou le CQP de data manager. Elles permettent d’accéder à des emplois dans le secteur de la business intelligence, qui est en forte demande et qui offre des salaires attractifs.

10. Les métiers de la pâtisserie

Le secteur des métiers de la pâtisserie arrive en dixième position, avec 3% des entrées en formation des demandeurs d’emploi. Il regroupe des formations qui visent à apprendre ou à perfectionner les techniques de fabrication et de décoration des produits de pâtisserie, comme le CAP pâtissier, le BP boulanger ou le CQP chocolatier-confiseur. Ces formations sont souvent qualifiantes, pratiques et financées par le CPF. Elles permettent d’accéder à des emplois dans les boulangeries, les pâtisseries, les chocolateries ou les traiteurs.

 

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SIREN, SIRET, APE… tout savoir sur l’identification des entreprises

Toute entreprise qui débute son activité doit disposer de plusieurs numéros d’identification. Mais à quoi correspondent ces numéros ? Quelle est leur utilité ? Et comment les récupérer ? On vous explique la marche à suivre.

SIREN, SIRET, APE… tout savoir sur l’identification des entreprises

Les numéros SIREN et SIRET : l’identification de l’entreprise

Le numéro SIREN (pour « système d’identification du répertoire des entreprises ») est le numéro unique d’identification de chaque entreprise. C’est ce numéro qui permet d’identifier chaque entreprise auprès des administrations.

Le numéro SIRET (pour « système d’identification du répertoire des établissements ») permet lui d’identifier chaque établissement qui compose une entreprise. Il y a donc autant de n° SIRET que d’établissement dans l’entreprise. Il est composé de 14 chiffres : les 9 chiffres du numéro SIREN + les 5 chiffres du NIC (numéro interne de classement propre à chaque établissement).

Les numéros SIREN et SIRET sont générés par l’Insee et récupérés au même moment.

Le code APE : l’identification de l’activité principale de l’entreprise

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Lorsqu’on crée ou reprend une entreprise, on doit lui attribuer des identifiants qui permettent de la reconnaître et de la distinguer des autres. Ces identifiants sont le SIREN, le SIRET et le code APE. Mais à quoi correspondent-ils exactement et comment les obtenir ? Voici tout ce qu’il faut savoir sur l’identification des entreprises

 

Qu’est-ce que le SIREN ?

Le SIREN (Système d’Identification du Répertoire des ENtreprises) est un numéro à 9 chiffres qui identifie de façon unique chaque entreprise en France. Il est attribué par l’INSEE (Institut National de la Statistique et des Études Économiques) lors de l’immatriculation de l’entreprise au répertoire Sirene. Le SIREN est invariable et ne change pas en cas de modification de la situation juridique, fiscale ou géographique de l’entreprise. Il figure sur tous les documents officiels de l’entreprise, tels que les factures, les contrats ou les déclarations sociales.

 

Qu’est-ce que le SIRET ?

Le SIRET (Système d’Identification du Répertoire des ETablissements) est un numéro à 14 chiffres qui identifie chaque établissement de l’entreprise. Il est composé du numéro SIREN de l’entreprise suivi d’un numéro NIC (Numéro Interne de Classement) à 5 chiffres qui distingue les différents établissements de l’entreprise. Le SIRET est attribué par l’INSEE lors de la création ou de la modification d’un établissement. Il change en cas de transfert, de fermeture ou de changement d’activité de l’établissement. Il figure également sur les documents officiels de l’établissement.

 

Qu’est-ce que le code APE ?

Le code APE (Activité Principale Exercée) est un code à 5 caractères (4 chiffres et une lettre) qui indique l’activité principale de l’entreprise ou de l’établissement. Il est attribué par l’INSEE selon la nomenclature des activités françaises (NAF), qui classe les activités économiques en 732 postes. Le code APE permet de connaître le secteur d’activité de l’entreprise ou de l’établissement, ainsi que les obligations légales, fiscales ou sociales qui lui sont applicables. Il figure sur l’extrait Kbis de l’entreprise ou de l’établissement, qui est le document officiel attestant de son existence juridique.

 

Comment obtenir ces identifiants ?

Pour obtenir ces identifiants, il faut immatriculer son entreprise ou son établissement auprès du centre de formalités des entreprises (CFE) compétent, qui varie selon la forme juridique, le secteur d’activité ou le lieu d’implantation de l’entreprise. Le CFE se charge ensuite de transmettre le dossier à l’INSEE, qui attribue le SIREN, le SIRET et le code APE. Ces identifiants sont ensuite communiqués au créateur ou au repreneur d’entreprise par courrier ou par mail. Il est possible de vérifier ou de modifier ces identifiants en contactant l’INSEE ou en se rendant sur le site sirene.fr.

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Grande école du numérique : le gouvernement finance 10 000 nouvelles places de formation par Pôle emploi

En visite jeudi 20 mai au centre de formation Pop School, la ministre du Travail, accompagnée du secrétaire d’Etat au Numérique, a annoncé la nouvelle feuille de route pour la Grande école du numérique (GEN).

L’organisme Pop School, labellisé Grande école du numérique, forme des personnes de tous horizons aux métiers de la cybersécurité, data analyse, objets connectés, développement web. Il accueille ce 20 mai la ministre du Travail Elisabeth Borne, Cédric O, secrétaire d’Etat au Numérique et Carine Seiler, haut-commissaire aux compétences. Les élèves présents ce jour-là sont issus des métiers du bâtiment, des ressources humaines, ou encore de l’insertion. Certains étaient demandeurs d’emploi, d’autres ont quitté leur emploi pour changer de voie.

« Je travaillais dans la sécurité, explique l’un d’eux, j’ai suivi une formation de développement web qui m’a permis ensuite d’accéder à cette formation à la cybersécurité chez Pop School. » «Nous essayons pour cette formation d’avoir des prérequis très ouverts », indique le responsable. La visite se poursuit avec des élèves en formation de créateur d’objets connectés (IOT maker). L’un d’eux présente son bras robotisé commandé depuis une appli mobile. Un autre montre le capteur de qualité de l’air qu’il a mis au point en seulement quatre mois de formation et qui lui a permis d’être embauché par une start-up. « Ils repartent chacun avec un projet abouti qu’ils peuvent valoriser auprès de futurs employeurs », explique le responsable.

 Feuille de route

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« Des ajustements à la loi Avenir professionnel en 2021, si nécessaire » (Elisabeth Borne)

A l’issue de concertations avec les partenaires sociaux au premier semestre 2021, le gouvernement pourrait décider « d’ajuster si nécessaire » la loi Avenir professionnel, affirme la ministre du Travail Elisabeth Borne dans un entretien exclusif accordé à Centre Inffo.

Elisabeth Borne

Centre Inffo – Le plan de relance consacre plus de 15 milliards d’euros à l’emploi et au développement des compétences ? Quelles sont vos priorités ?

Elisabeth Borne – Dans cette période de crise, nous avons trois grandes priorités : préserver les emplois, développer les compétences des salariés et aider chaque jeune à trouver une solution adaptée à ses besoins.

C’est le volet « Emploi et compétences » du plan de relance qui répond à nos deux premières priorités :  plus de 15 milliards d’euros sont consacrés à l’emploi et à la formation. A travers lui, nous mobilisons des moyens et des outils massifs pour éviter les licenciements et préserver le capital humain des entreprises – comme avec l’activité partielle de longue durée. Nous investissons également pour permettre aux salariés de se former, que ce soit pour monter en compétences ou se reconvertir, afin de répondre aux besoins des entreprises et des métiers porteurs, comme avec le « FNE-Formation », la « Pro-A » ou encore avec un nouveau dispositif « transition collective » que nous avons bâti avec les partenaires sociaux. Ainsi, notre objectif est de donner à chacun la possibilité d’accéder à l’emploi et de s’y maintenir durablement, tout en permettant aux entreprises d’avoir les compétences nécessaires pour qu’elles soient plus résilientes et plus compétitives.

Notre troisième priorité, ce sont les jeunes. Avec le plan « 1 jeune, 1 solution », ce sont désormais 7 milliards d’euros (soit un triplement des moyens traditionnellement consacrés à la jeunesse) qui sont investis pour apporter une solution à chaque jeune, quelle que soit sa situation (un emploi, une formation, une mission, un accompagnement). Et les premiers résultats sont là : près d’un million de jeunes ont été embauchés entre août et octobre et l’année 2020 sera une année historique pour l’entrée en apprentissage.

 

Centre Inffo – Quel bilan faites-vous des premières mesures déployées ?

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Formation : un nouveau dispositif sur les rails

La ministre du Travail, Elisabeth Borne, a annoncé la création d’un nouveau dispositif de formation, baptisé « Transition collective ». Voici à quoi il devrait ressembler.

formation

1 Quel est ce nouveau dispositif ?

 

2 Quelle prise en charge ?

Selon les premiers éléments communiqués par le ministère du Travail, la rémunération et la formation des salariés sera intégralement prise en charge par l’État pour les entreprises de moins de 300 salariés. Elle sera de 75 % pour les entreprises de 300 salariés jusqu’à 1 000 salariés et de 40 % pour les entreprises de plus de 1 000 salariés. Le coût pour l’État est évalué à 500 millions d’euros au total, dans le cadre du FNE formation (Fonds national pour l’emploi).

3 À partir de quand ?

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