CPF : Nouvelle réforme qui reconfigure les financements FPC

CPF : Nouvelle réforme qui reconfigure les financements FPC

Nouvelle réforme qui attire l’attention de nos Experts Compétences 

 

  1. Qui achète la formation ?
  2. Plus de précisions sur qui achète la formation ?
  3. Le CPF n’est pas la seule source de financement par les particuliers
  4. L’abondement qu’est-ce que c’est ?
  5. L’abondement vient à la rescousse des plans de formation
  6. CPF et permis de conduire
  7. CPF conditions de prise en charge durcies
  8. CPF Nouvelle réforme qui reconfigure les financements

CPF co-construit : la réforme silencieuse qui reconfigure le financement de la formation professionnelle — et fait ressurgir l’esprit du DIF

CPF : Nouvelle réforme qui reconfigure les financements FPC

Une publication au Journal officiel qui change la donne

Le 4 décembre marque une nouvelle étape réglementaire dans l’évolution du Compte Personnel de Formation. Le décret relatif au CPF co-construit acte un principe jusqu’ici inédit dans le paysage français :

Lorsque l’employeur abonde un projet CPF, les sommes versées par l’entreprise deviennent prioritaires dans l’ordre de mobilisation des financements, avant les droits acquis individuellement par le titulaire.

Ce mécanisme peut sembler purement technique. Il traduit pourtant une rupture conceptuelle majeure dans la philosophie du CPF :

  • Le CPF n’est plus exclusivement une épargne individuelle autonome ;

  • Il devient un instrument hybride, situé au croisement du droit personnel du salarié et de la politique compétences de l’entreprise.

Avec ce décret, l’entreprise redevient officiellement un acteur structurant du parcours CPF, ce qui n’était plus réellement le cas depuis la suppression du DIF en 2015.


 

Le basculement d’un modèle ultra-individualisé vers une logique partenariale

Depuis la réforme de 2018 et la monétisation du CPF, le modèle dominant reposait sur une définition simple :

    • Le CPF est propriété individuelle ;

    • L’initiative du projet appartient au salarié ;

    • L’employeur reste au mieux un facilitateur (accord d’absence), rarement un financeur prioritaire.

Cette architecture a profondément modifié le marché de la formation :

    • Explosion des formations courtes, souvent standardisées ;

    • Baisse de l’ingénierie de parcours longs financés par l’entreprise ;

    • Déconnexion croissante entre besoins stratégiques des employeurs et choix individuels des bénéficiaires.

Le CPF était devenu :

✅ Un puissant outil d’activation autonome des individus
❌ Un dispositif partiellement désaligné des besoins économiques réels

Le décret de décembre opère un rééquilibrage structurel :

    • Le CPF devient un outil de co-construction systémique des compétences.

    • Le financement de l’entreprise devient un levier prioritaire dans l’architecture financière du parcours.

Autrement dit :

Ce n’est plus uniquement l’épargne du salarié qui détermine l’accès à la formation —
c’est désormais la convergence entre projet individuel et politique compétences de l’entreprise.

 


Le retour de l’esprit du DIF

Pour de nombreux observateurs de la formation professionnelle, cette évolution rappelle immédiatement le fonctionnement du DIF (Droit Individuel à la Formation), supprimé en 2015.

 

Ce que permettait le DIF

Le DIF :

    • Appartenait juridiquement au salarié,

    • Mais ne pouvait être mobilisé sans accord de l’employeur,

    • S’inscrivait pleinement dans les plans de développement des compétences de l’entreprise,

    • Permettait des logiques de parcours métiers co-financés.

Le DIF structurait un modèle simples :

Droits individuels + validation employeur = stratégie compétences collective

 


Pourquoi le CPF avait rompu avec ce modèle

Le CPF post-réforme de 2018 :

    • Supprime l’autorisation de l’employeur hors temps de travail,

    • Permet une consommation 100 % autonome,

    • Déterritorialise totalement la décision de formation,

    • Créé une logique « marché » individuelle.

Ce basculement avait favorisé :

    • Une offre parfois opportuniste,

    • Une désintermédiation des RH,

    • Une fragmentations des parcours.

 


Le CPF co-construit : DIF 2.0 ?

Le nouveau dispositif ne recrée pas le DIF pour autant :

DIFCPF co-construit
Droit exprimé en heuresDroit exprimé en euros
Accord employeur obligatoireInitiative libre du salarié, mais abondement structurant
Logique collectiveLogique co-pilotée
Faible traçabilitéScoring, traçabilité financière et qualité renforcée
Peu de contrôlesContrôles CPF + Qualiopi

On pourrait parler d’un « DIF modernisé », avec :

  • La liberté du CPF,

  • La structuration stratégique du DIF,

  • Le traçage financier et qualitatif d’un écosystème régulé.

 


Ce que le décret va produire concrètement sur le terrain

 


Pour les salariés

Le réflexe va évoluer profondément :

Avant :
👉 Je mobilise mon CPF personnel.

Demain :
👉 Je sollicite mon entreprise pour cofinancer un projet cohérent avec mon poste ou mon évolution.

Cette nouvelle norme crée plusieurs effets :

    • Meilleur accès aux formations longues et certifiantes ;

    • Sécurisation du financement dès l’amont ;

    • Reconnaissance de la formation comme projet professionnel partagé.

 


Pour les DRH et responsables formation

Ils redeviennent des architectes de parcours :

  • Identification proactive des besoins collectifs,

  • Co-construction avec les salariés des projets CPF + abondements,

  • Structuration d’accords-cadres avec des OF référencés,

  • Pilotage budgétaire des abondements.

Le décret repositionne clairement le service formation au cœur de la stratégie RH.

 


Pour les organismes de formation

Les OF entrent dans une nouvelle phase :

✅ Retour des groupes financés collectivement ;
✅ Visibilité pluriannuelle des marchés de formation ;
✅ Montée en puissance des contrats cadres entreprise ;
✅ Demande accrue de parcours métiers sur mesure.

Le modèle ultra-transactionnel CPF (vente individuelle massive) laisse place à une relation partenariale OF/entreprises :

    • Sélection qualitative accrue,

    • Pression sur l’ingénierie et la preuve d’impact,

    • Standard qualité renforcé.


Pour les Opco

Les Opco retrouvent un rôle pivot d’expertise :

    • Appui au montage des dispositifs CPF co-financés,

    • Ingénierie de parcours métiers/parcours certification,

    • Sécurisation juridique des accords de co-construction.

Ils redeviennent des opérateurs d’interface stratégique, et non plus de simples guichets financeurs.

 


Les nouveaux chantiers qui s’ouvrent

Le décret ne produit ses effets que si les acteurs s’en saisissent. Plusieurs priorités s’imposent dès 2025.


1️⃣ Structurer un catalogue CPF entreprises

Les organisations vont constituer :

    • Un répertoire interne de formations éligibles, aligné avec :

      • leurs métiers cibles,

      • leurs trajectoires de promotion,

      • leurs besoins de reconversion.


2️⃣ Mettre en place des accords-cadres OF

Les partenariats devront garantir :

    • Qualité pédagogique élevée,

    • Tarification maîtrisée,

    • Trajectoires certifiantes lisibles,

    • Robustesse administrative CPF & Qualiopi.


3️⃣ Industrialiser les évaluations

L’évaluation des compétences va devenir centrale :

    • Diagnostics en amont,

    • Positionnements pédagogiques automatisés,

    • Suivi des acquis via IA et LMS,

    • Reporting aux financeurs et directions RH.


4️⃣ Formaliser la contractualisation interne

La co-construction devra être encadrée par :

    • Accords collectifs ou dispositifs unilatéraux,

    • Chartes CPF internes,

    • Protocoles de remboursement ou de retour sur parcours.

 


2026 : année de bascule du modèle CPF

Tout indique que 2026 devrait voir :

    • Une montée en puissance massive des co-abondements,

    • Une contractualisation élargie entreprise–OF,

    • Une réduction progressive du modèle CPF « marché pur »,

    • Un retour vers une formation collective structurée par filières métiers.

Il ne s’agit pas d’un retour au passé, mais d’un saut réglementaire vers un modèle plus mature juridiquement, plus cohérent économiquement et plus efficace pédagogiquement.

 


Une réforme de fond sous les radars

Le décret instaurant la priorité financière du CPF abondé par l’entreprise n’est pas une réforme symbolique :
C’est une recomposition silencieuse du système de formation professionnelle :

  • Réconciliation entre projet individuel et stratégie collective,

  • Revalorisation du rôle de l’employeur,

  • Structuration qualitative de l’offre des OF,

  • Sécurisation des parcours de compétences.

L’esprit du DIF ressurgit, modernisé par le CPF.

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SOURCES

  • Journal officiel – Décret relatif aux modalités d’abondement du CPF et à l’ordre de mobilisation des financements (4 décembre 2024).

  • Ministère du Travail – Dossiers CPF et financement de la formation professionnelle.

  • France Compétences – Rapports sur le pilotage financier du CPF et de l’apprentissage.

  • Cour des comptes – Notes d’observation sur les dispositifs CPF.

  • DGEFP – Guides pratiques CPF et cofinancement.

 

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la FPC glisse sans bruit vers une crise structurelle aux effets profonds

la FPC glisse sans bruit vers une crise structurelle aux effets profonds

Les Experts Compétences se remobilisent après le décès de leur expert juridique. Ils jettent un regard sur la situation de la Formation Professionnelle Continue en cette fin 2025 au milieu de la débâcle parlementaire.

  1. La formation doit-elle obéir à des normes
  2. Les normes en formation VS le secteur agricole
  3. La crise des normes en formation et ses impacts
  4. OF : Retour sur le poids des normes
  5. A qui profitent toutes ces normes ?
  6. Crise budgétaire : A qui profite l’excès de normes ?
  7. Les 2 maux qui tuent la formation professionnelle
  8. Instabilité, normes : comment avancer malgré tout ?
  9. La FPC glisse sans bruit vers une crise structurelle aux effets profonds.

Depuis plusieurs mois, un phénomène inquiétant traverse la formation professionnelle continue : une contraction progressive et silencieuse de l’activité dans l’ensemble de la filière. Contrairement à d’autres secteurs économiques touchés par les crises successives – restauration, bâtiment, commerce – le monde de la formation demeure largement absent des débats publics. Pourtant, les signaux d’alerte s’accumulent.

la FPC glisse sans bruit vers une crise structurelle aux effets profonds

Le dernier baromètre sectoriel des Acteurs de la Compétence pour 2025 met en lumière des tendances convergentes :

  • Plus d’un organisme de formation sur deux anticipe une baisse de chiffre d’affaires.
  • Un tiers suspend ou annule ses investissements.
  • Plus d’un quart enregistre une réduction d’effectifs.
  • Les difficultés de trésorerie deviennent structurelles pour une part notable des acteurs.

Ces chiffres illustrent une réalité désormais partagée : la formation professionnelle, pourtant pilier des politiques d’emploi et de compétences, entre dans une phase de fragilisation durable.

Une dépendance forte à la commande publique et aux financements administrés

La formation professionnelle repose en grande partie sur un modèle administré :

  • Financements publics régionaux (PRIC, marchés de formation, dispositifs de reconversion)
  • Dispositifs nationaux (CPF, financement de l’apprentissage)
  • Intermédiation par les Opco
  • Accréditations et autorisations multiples (Qualiopi, RNCP, RS, appels d’offres)

Cette dépendance structurelle crée un paradoxe :

Le secteur est essentiel à la politique d’emploi mais entièrement soumis aux choix budgétaires et réglementaires de la sphère publique.

Or, ces dernières années ont vu se conjuguer :

  • La baisse massive des achats publics de formation, notamment dans les régions,
  • La refonte permanente des règles de financement,
  • Des arbitrages budgétaires défavorables à l’ingénierie longue,
  • Une priorité donnée aux dispositifs courts, quantifiés et immédiatement évaluables, souvent au détriment des parcours complets d’insertion professionnelle.

Cette évolution progressive a fragilisé les modèles économiques des OF, en particulier les structures indépendantes, de taille intermédiaire, souvent les plus innovantes pédagogiquement.

Le poids croissant des normes : la qualité devenue machine administrative

La mise en place de Qualiopi devait constituer un levier de professionnalisation du secteur. Dans l’esprit du décret de 2019, il s’agissait de :

  • Standardiser la qualité
  • Sécuriser l’utilisation des fonds publics et mutualisés
  • Renforcer la lisibilité pour les bénéficiaires

Cependant, dans sa mise en œuvre opérationnelle, la certification est progressivement devenue :

  • Un système documentaire hypertrophié,
  • Une logique de contrôle continu,
  • Un empilement de procédures internes sans lien direct avec la réalité pédagogique.

De nombreux OF témoignent :

  • D’un temps administratif devenu disproportionné,
  • D’une dilution des fonctions pédagogiques au profit de la gestion de conformité,
  • D’un déport massif des ressources humaines vers le pilotage qualité, au détriment du développement de nouvelles offres ou de l’accompagnement des bénéficiaires.

La qualité est devenue un objectif bureaucratique mesuré par la preuve écrite, plutôt que par l’impact réel sur l’insertion professionnelle ou l’acquisition des compétences.

CPF : de levier d’accès à outil sous surveillance permanente

Initialement conçu comme un instrument d’émancipation individuelle permettant aux actifs de choisir librement leur parcours, le Compte Personnel de Formation a subi une évolution majeure :

  • Contrôles renforcés et ciblages multiples
  • Conditions d’éligibilité continuellement ajustées
  • Restrictions interprétatives changeantes
  • Procédures de validation alourdies

Résultat :

  • Un ralentissement net des inscriptions,
  • Une défiance croissante des OF face aux risques de rejet ou de suspension,
  • Une complexification administrative décourageant certains bénéficiaires.

Le CPF, autrefois moteur de dynamisation du marché privé de la formation, devient aujourd’hui un outil de financement incertain, incitant les organismes à limiter leur exposition commerciale.

L’apprentissage sous tension

Vitrine statistique de la réussite des politiques emploi-formation, l’apprentissage subit à son tour un violent ajustement budgétaire :

  • Révision des niveaux de prise en charge (NPEC)
  • Diminution des aides aux employeurs
  • Augmentation du reste à charge pour certaines formations
  • Charges administratives accrues pour les CFA

Les conséquences sont immédiates :

  • Marges structurellement comprimées
  • Ralentissement des ouvertures de sections
  • Rationalisation des coûts éducatifs

La priorité donnée aux volumes au détriment des contenus met en difficulté de nombreux organismes souhaitant maintenir des standards pédagogiques élevés.

Un secteur incapable de porter une voix collective

Malgré ce contexte, les revendications publiques restent timides. Plusieurs facteurs expliquent ce silence :

1. Un éclatement institutionnel

Le secteur regroupe :

  • Des milliers d’OF de tailles hétérogènes
  • Des CFA rattachés à des branches ou à des collectivités
  • Des acteurs privés lucratifs et associatifs
  • Des organismes parapublics

Cette fragmentation rend toute parole collective complexe.

2. Une dépendance financière directe à l’État

La majorité des acteurs dépendant des dispositifs publics, la critique devient risquée :

  • Peur de perdre des marchés
  • Crainte d’une visibilité négative auprès des autorités de gestion
  • Prudence institutionnelle

3. Une culture historique de service

Les professionnels de la formation sont des praticiens de terrain, orientés accompagnement :

  • Formateurs
  • Conseillers
  • Ingénieurs pédagogiques

Leur vocation reste d’aider à grandir plutôt que de se battre médiatiquement. Cette posture humaniste, respectable, se heurte aux réalités d’une économie administrée.

Une crise systémique plus qu’une crise conjoncturelle

La situation actuelle dépasse la simple contraction de budget :

Il s’agit d’une crise de modèle :

  • Trop de normes pour soutenir l’agilité
  • Trop de contrôles pour favoriser l’innovation
  • Trop peu de visibilité budgétaire pour consolider les investissements long terme

L’enjeu central devient :

Comment concilier sécurisation des fonds publics
et développement d’une ingéniérie de compétences réellement performante ?

Réarmer la filière formation : pistes de sortie

Pour éviter l’érosion continue du tissu des OF, plusieurs leviers peuvent être mobilisés :

1. Repenser Qualiopi sur l’impact réel

Mesurer la qualité par :

  • Le placement emploi
  • La progression des compétences
  • Le taux de satisfaction bénéficiaires long terme
  • et non par la volumétrie documentaire.

2. Stabiliser les règles du CPF

Instaurer :

  • Des cycles réglementaires pluriannuels
  • Une sécurisation accrues des remboursements

Une simplification des référentiels d’éligibilité

3. Revaloriser l’ingénierie métier

  • Les financeurs doivent reconnaître :
  • Le coût réel de la conception pédagogique
  • L’accompagnement individualisé
  • Les évaluations formatives de qualité

4. Construire une représentation sectorielle forte

Créer un front commun pérenne appuyé sur :

  • Les branches
  • Les réseaux d’OF
  • Les acteurs territoriaux
  • Les partenaires sociaux

L’enjeu dépasse la survie d’un secteur

L’affaiblissement de la formation professionnelle ne concerne pas uniquement les organismes. Il engage directement la capacité nationale à :

  • Préparer les reconversions,
  • Adapter les compétences aux transitions industrielles,
  • Sécuriser les parcours professionnels.

Sans un redressement structurel, la France risque de voir s’assécher l’un de ses principaux vecteurs d’adaptation économique.

La formation professionnelle n’est pas un coût à réguler : c’est un investissement stratégique à protéger.

 

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SOURCES

  • Baromètre 2025 — Les Acteurs de la Compétence
  • France Compétences — Rapports sur la régulation financière des dispositifs
  • Ministère du Travail — Bilan des politiques de formation
  • Cour des comptes — Notes sur la gouvernance du CPF et de l’apprentissage
  • DGEFP — Données marchés régionaux de formation
  • Décrets et arrêtés relatifs à la certification Qualiopi (2019–2023)
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Comment démarrer une comptabilité avec Excel ?

Comment démarrer une comptabilité avec Excel ?

L’équipe des Experts Compétences  a perdu son expert juridique. Il nous a quitté en 4 mois après une rude bataille contre un cancer du foi. Hommage à lui !

  1. Donner des cours ? Quel statut choisir ?
  2. Comment tenir sa comptabilité quand on débute ?
  3. Un auto-entrepreneur doit il tenir une comptabilité ?
  4. Comment démarrer une comptabilité avec Excel ?
  5. Le rôle du responsable financier
  6. Commissaire aux comptes or not commissaire aux comptes
  7. Le DAF cumule 2 postes. Est-ce intéressant pour les OF ?

L’auto-entrepreneur (micro-entreprise) bénéficie d’un régime ultra simplifié. Il n’a pas de “comptabilité” au sens classique du terme : il tient un livre des recettes, parfois un registre des achats, et il garde les justificatifs.

Voici comment faire proprement avec Excel.

Comment démarrer une comptabilité avec Excel ?

✔️ 1. Créer les deux documents obligatoires (sur Excel)


A. Le Livre des Recettes (obligatoire pour tous)

Il recense tous les encaissements, classés chronologiquement.

Colonnes recommandées dans Excel :

  • Date
  • Numéro de facture
  • Nom du client
  • Nature de la prestation (ex : cours de peinture, illustration, formation…)
  • Montant encaissé
  • Mode de paiement (CB, virement, chèque…)
  • Date d’encaissement
  • Observations (facultatif)

➡️ C’est ce document qui servira pour :

  • déclarer le chiffre d’affaires à l’URSSAF,
  • faire un bilan annuel personnel,
  • prouver son activité en cas de contrôle.

B. Le Registre des Achats (obligatoire uniquement si activité commerciale ou mixte)

Pour un artiste qui fait des formations, ce n’est pas obligatoire…
Sauf s’il vend aussi des œuvres physiques, matériel ou produits.

Colonnes recommandées :

  • Date
  • Fournisseur
  • Nature de l’achat
  • Montant TTC
  • Mode de règlement
  • Pièce justificative (numéro / nom du fichier PDF)

 

✔️ 2. Garder toutes les factures et justificatifs

Même en Excel, l’auto-entrepreneur doit conserver les preuves (factures PDF, notes, reçus).

Organisation simple :

📁 Comptabilité 2025
├── 📁 Recettes
│ facture_001.pdf
│ facture_002.pdf
├── 📁 Achats
│ achat_peinture_15_01.pdf
└── livre_recettes.xlsx


Astuce : nommer chaque facture avec le même numéro que dans Excel.

 

✔️ 3. Faire ses factures proprement

Même un artiste formateur doit respecter l’obligation légale.

Une facture doit contenir :

  • identité + SIRET de l’auto-entrepreneur
  • adresse
  • date et numéro unique
  • désignation de la prestation
  • prix
  • mention obligatoire :
    « TVA non applicable, art. 293 B du CGI »
  • coordonnées client

➡️ Excel peut générer les numéros automatiquement.

 

✔️ 4. Déclarer son chiffre d’affaires

Sur URSSAF Autoentrepreneur (tous les mois ou trimestres selon choix).

Il suffit de reporter le total des encaissements, rien d’autre.

 

✔️ 5. Séparer le compte bancaire

Depuis 2019, un auto-entrepreneur qui dépasse 10 000 € de CA pendant 2 années consécutives doit avoir un compte bancaire dédié.

Même en dessous, c’est une excellente discipline : plus propre et plus simple.

 

✔️ 6. Astuce Excel : automatiser les totaux

Création de :

  • Total des recettes du mois
  • Total annuel
  • Graphique d’évolution si besoin
  • Un onglet « synthèse » pour suivre son chiffre d’affaires

Cela aide énormément pour gérer son activité et éviter les erreurs.

👍 BONUS : pour un jeune artiste qui veut progressivement devenir organisme de formation

  • S’il vend des cours (présentiel, vidéo, ateliers), Excel reste suffisant jusqu’au moment où :
  • il dépasse 20–30 stagiaires par an,
  • il veut demander la certification Qualiopi,
  • il veut un suivi pédagogique structuré.

À ce moment-là, il vaut mieux :

  • passer sur un mini-CRM (Notion, Trello, Airtable),
  • éventuellement utiliser un LMS (Chamilo, Moodle, WordPress LMS…).

Mais au tout début, Excel suffit largement pour rester dans les clous administratifs.

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  • Urssaf – Auto-entrepreneur : obligations et déclarations — page officielle pour la déclaration du chiffre d’affaires et les règles sociales. (site URSSAF)

  • Service-public.fr – Micro-entrepreneur : tenue d’un livre des recettes — obligations légales (livre des recettes, registre des achats le cas échéant, conservation des justificatifs). (service-public.fr)

  • impots.gouv.fr – Franchise en base de TVA (article 293 B CGI) — mention à faire sur les factures et règles de TVA pour les micro-entrepreneurs. (impots.gouv.fr)

  • Autoentrepreneur.urssaf.fr — guide pratique dédié aux micro-entrepreneurs (modalités, facturation, déclaration).

  • CNIL – Gestion des données personnelles — bonnes pratiques pour conserver et protéger les données clients (factures, coordonnées). (cnil.fr)

  • Henrri — solution française gratuite de facturation (exemples d’outil simple pour auto-entrepreneur). (henrri.com)

  • Freebe — outil de gestion/facturation pensé pour freelances et créatifs (référence produit). (freebe.me)

  • Indy — logiciel d’aide à la gestion comptable pour indépendants (référence produit). (indy.fr)

  • Ministère de l’Économie / service-public – Obligation d’ouvrir un compte bancaire dédié — conditions applicables aux micro-entrepreneurs (seuils et pratique recommandée). (service-public.fr)

  • Guide pratique « Tenir sa comptabilité » (ouvrages & fiches pédagogiques) — synthèses disponibles auprès des chambres de commerce locales (CCI) ou des sites d’information pour entrepreneurs.

 

 

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Un auto-entrepreneur doit-il tenir une comptabilité ?

Un auto-entrepreneur doit-il tenir une comptabilité ?

Les Experts Compétences regardent le statut d’auto-entrepreneur et s’interrogent sur leur comptabilité. 

  1. Donner des cours ? Quel statut choisir ?
  2. Comment tenir sa comptabilité quand on débute ?
  3. Un auto-entrepreneur doit il tenir une comptabilité ?
  4. Le rôle du responsable administratif
  5. Le rôle du responsable financier
  6. Commissaire aux comptes or not commissaire aux comptes
  7. Le DAF cumule 2 postes. Est-ce intéressant pour les OF ?

Le statut d’auto-entrepreneur (micro-entreprise) est connu pour sa simplicité administrative. Mais simple ne veut pas dire « sans règles ». La comptabilité reste obligatoire, même si elle est allégée. Et un point majeur crée souvent des erreurs : le mélange entre finances personnelles et professionnelles.

Voici un guide complet pour comprendre ce que dit la loi, ce qu’il faut faire… et ce qu’il faut absolument éviter.

Un auto-entrepreneur doit-il tenir une comptabilité ?

1. Un auto-entrepreneur doit-il tenir une comptabilité ?

Oui.


Le micro-entrepreneur bénéficie d’un régime comptable simplifié, mais il doit respecter plusieurs obligations :

  • Obligations comptables minimales
  • Tenir un livre de recettes, qui doit mentionner :
  • date de chaque encaissement
  • identité du client
  • nature de l’opération
  • montant encaissé
  • mode de règlement
  • numéro de pièce justificative
  • Tenir un registre des achats (obligatoire uniquement pour activité commerciale ou restauration) :
  • détail par achat
  • fournisseur
  • montant
  • mode de règlement

Conserver toutes les factures et justificatifs pendant 10 ans
(factures clients + factures fournisseurs).

Émettre des factures conformes, avec mentions légales selon activité et régime de TVA.

Ouvrir un compte bancaire dédié à l’activité


➜ Obligatoire si le chiffre d’affaires dépasse 10 000 € deux années consécutives.

 

2. Mélanger dépenses personnelles et professionnelles : un vrai problème ?

Oui, et plus sérieux qu’on ne le pense.

Ce que dit la loi

Même si l’auto-entreprise ne crée pas une personne morale distincte, l’administration exige une clarté parfaite entre :

  • ce qui relève de l’activité
  • ce qui est personnel

Car cette distinction influe sur :

  • la vérification du chiffre d’affaires
  • le calcul des cotisations
  • la cohérence des encaissements/décaissements
  • la lutte contre la fraude ou le blanchiment

Exemple des erreurs fréquentes

  • Faire ses courses du quotidien (alimentation, vêtements) avec le même compte utilisé pour encaisser ses clients.
  • Payer un abonnement Netflix, Amazon Prime, etc. depuis le compte lié à l’activité.
  • Encaisser sur son compte personnel des revenus professionnels.
  • Faire des virements croisés non justifiés entre comptes.

Conséquences possibles

Contrôle Urssaf plus approfondi
Le contrôleur peut considérer que les relevés sont « confus », ce qui peut entraîner des demandes d’explication plus poussées.

Requalification d’opérations
Certains mouvements bancaires non identifiés peuvent être considérés comme du chiffre d’affaires dissimulé.

Risque de redressement

recalcul des cotisations sur des montants supposés professionnels

pénalités

majorations en cas d’anomalie volontaire

Difficultés en cas de litige, de prêt ou d’assurance
Une comptabilité floue = une activité difficile à justifier.

 

3. Tenir une comptabilité “propre” en micro-entreprise

les bonnes pratiques


1. Utiliser un compte bancaire uniquement pour l’activité

Même si le seuil n’est pas atteint, c’est une très bonne pratique.
Cela simplifie :

  • le suivi des revenus
  • l’identification des paiements
  • le contrôle en cas de vérification fiscale ou Urssaf
  •  

2. Ne jamais régler une dépense personnelle avec ce compte

 

C’est la source n°1 de suspicion de confusion.

 

3. S’auto-verser une “rémunération »

Même si juridiquement ce n’est pas un salaire, faire un virement clair et identifié :
« Virement rémunération – mois de X »

Cela permet de :

  • séparer clairement les flux
  • justifier les mouvements en cas de contrôle

 

4. Utiliser un outil de facturation et un livre de recettes tenu à jour

Les solutions comme Henrri, Freebe, Tiime, Evoliz, Fygr… facilitent la gestion.

 

5. Enregistrer toute opération

Même si la comptabilité est allégée, elle doit être exacte et chronologique.

 

4. Que se passe-t-il si une confusion a déjà eu lieu ?

Si un auto-entrepreneur a déjà :

  • fait passer des dépenses perso sur le compte pro
  • encaissé sur le compte perso
  • mélangé flux privés et professionnels

Il n’est pas trop tard.

Que faire ?

Isoler les opérations concernées
→ téléchargement des relevés
→ annotation de chaque mouvement

  • Documenter
    Même si ce sont des dépenses personnelles, expliquer leur nature.
  • Faire un transfert propre
    Mettre en place un virement mensuel de “rémunération”.
  • Tenir immédiatement un livre de recettes à jour

En cas de contrôle, la transparence et la cohérence sont les meilleurs arguments.

 

5. En résumé : ce que dit le statut d’auto-entrepreneur

Le micro-entrepreneur :

  • doit tenir une comptabilité, même simplifiée
  • doit conserver toutes ses factures
  • doit séparer dépenses pro et perso, au moins via un compte dédié dès 10 000 € de CA
  • peut être contrôlé si ses flux sont confus
  • risque un redressement en cas de mélange non justifié

Le statut est simple, mais pas informel.
Clarté, cohérence et séparation des flux restent des règles fondamentales.

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Comment tenir sa comptabilité quand on débute ?

Comment tenir sa comptabilité quand on débute ?

Les Experts Compétences proposent une série de guides pratiques pour les jeunes artistes (ou pas) qui se lancent dans la formation

  1. Donner des cours ? Quel statut choisir ?
  2. Comment tenir sa comptabilité quand on débute ?
  3. Le rôle du responsable administratif
  4. Le rôle du responsable financier
  5. Commissaire aux comptes or not commissaire aux comptes
  6. Le DAF cumule 2 postes. Est-ce intéressant pour les OF ?

Lorsqu’un jeune artiste décide de proposer des cours — en présentiel, en ligne ou via un organisme de formation (OF) — il découvre rapidement que la comptabilité n’est plus seulement un mot qui fait peur : c’est une obligation légale, mais aussi un outil puissant pour piloter son activité.

Bonne nouvelle : il n’est pas nécessaire d’être expert en chiffres pour s’en sortir. Avec quelques principes simples, des outils adaptés et un minimum d’organisation, n’importe quel artiste peut gérer une comptabilité propre, fiable et professionnelle.

Comment tenir sa comptabilité quand on débute ?

🧩 1. Comprendre ce que veut dire “faire sa compta”

En France, tenir sa comptabilité consiste à :

✔️ Enregistrer ses recettes

Cours vendus, ateliers, masterclass, formations en ligne, prestations annexes.

✔️ Enregistrer ses dépenses

Matériel, logiciels (montage, graphisme…), fournitures, location de salle, abonnements, frais de communication…

✔️ Conserver les justificatifs

Factures, notes de frais, tickets, reçus, abonnements, etc. Pendant au moins 10 ans (obligation légale).

✔️ Déclarer ses revenus

Selon le statut choisi : micro-entreprise, artiste-auteur, entreprise individuelle, organisme de formation…

✔️ Être capable de prouver sa gestion

En cas de contrôle URSSAF, fisc, Qualiopi (si OF), opérateur financeur (CPF, OPCO…).

👉 En résumé : la compta, c’est raconter l’histoire de son activité avec des chiffres.

 

🧩 2. Adapter sa comptabilité à son statut

 

L’artiste formateur peut dépendre de 3 statuts principaux :

 

🟦 2.1 Micro-entrepreneur (cas le plus simple)

C’est souvent la meilleure option au démarrage.

Obligations comptables :

  • Tenir un livre des recettes (obligatoire).
  • Tenir un registre des achats si vente de matériel (rare pour les artistes formateurs).
  • Facturer proprement (numérotation continue + mentions légales).
  • Conserver les justificatifs.

Ce n’est PAS obligatoire :

Pas de bilan comptable.

Pas de compte bancaire professionnel (mais un compte séparé obligatoire si + 10 000 €/an).

C’est idéal pour :

  • Ateliers, cours en ligne, stages d’art, coaching créatif.
  • Démarrer une activité sans prise de risque.

 

🟩 2.2 Artiste-auteur (mais seulement pour l’activité artistique)

⚠️ Pour la formation ce statut n’est pas toujours adapté, car l’enseignement n’est pas une activité artistique au sens fiscal.

👉 Donc :

On peut être artiste-auteur pour la création de tableaux.

Et micro-entrepreneur pour vendre des cours.

C’est la combinaison la plus fréquemment utilisée par les peintres, illustrateurs, photographes formateurs.

 

🟥 2.3 Création d’un Organisme de formation (OF)

Un OF ne change pas le statut juridique : on peut être :

  • Auto-entrepreneur OF
  • EI OF
  • EURL/SASU OF
  • SCI, SARL, SAS… (rare pour débuter)

Obligations supplémentaires :

  • Tenir une comptabilité complète si société.
  • Déclaration d’activité (NDA).
  • Bilan pédagogique et financier annuel (BPF).
  • Processus Qualiopi → exige une traçabilité impeccable.

👉 Dans un OF, la compta doit être sérieuse mais reste accessible si bien organisée dès le début.

 

🧰 3. Les outils pour tenir sa compta sans se prendre la tête


✔️ Un tableau Excel ou Google Sheets (très bien pour démarrer)

Avec 3 onglets :

    • Recettes
    • Dépenses
    • Récap mensuel
    • Simple, gratuit, efficace.

✔️ Un logiciel simple

    • Freebe (parfait pour créatifs en micro)
    • Tiime
    • Fizen
    • Indy (EI ou sociétés)

✔️ Un outil de facturation propre

    • Facture.net (gratuit)
    • Henrri (gratuit)
    • Freebe / Tiime / Indy

Une compta bien tenue commence par de bonnes factures.

 

🧾 4. Comment enregistrer ses opérations ? (Méthode simple et accessible)


🔹 1. Dès que tu encaisses une vente → tu l’enregistres

  • Date
  • Nom du client
  • Type de cours
  • Montant
  • Moyen de paiement
  • Numéro de facture

🔹 2. Dès que tu fais une dépense → tu stockes la facture

Et tu note :

  • Date
  • Fournisseur
  • Objet
  • Montant
  • Mode de paiement

🔹 3. Une fois par mois → tu fais ton point

Tu compares relevé bancaire et tableau comptable.

Tu ranges les justificatifs du mois dans un dossier.

👉 1H par mois suffit.

 

🧩 5. Ce que la comptabilité révèle… et pourquoi c’est vital pour un artiste formateur

 

La compta n’est pas seulement une contrainte : c’est un tableau de bord précieux.
En quelques semaines, elle permet d’identifier :

✔️ Les cours qui rapportent vraiment

Exemple :
Ton atelier “portrait” est plein mais moins rentable qu’une masterclass en ligne.

✔️ Les dépenses inutiles

Abonnements non utilisés, matériel redondant…

✔️ La capacité d’investissement

(location de salle, caméra, micro…)

✔️ La saisonnalité

Les artistes formateurs voient souvent des pics :

    • septembre
    • janvier
    • juin

✔️ Le ratio temps passé / argent gagné

Indispensable pour structurer une activité durable.

👉 Sans compta, pas de vision. Avec compta, tu deviens pilote.

 

🧩 6. Les erreurs les plus fréquentes… et comment les éviter


❌ 1. « Je garde tout pour plus tard »

→ Mauvaise idée : on oublie 30 % des opérations.

✔️ Solution :

5 minutes après chaque vente → une ligne dans le tableau.

❌ 2. Ne pas facturer ou faire des factures incomplètes

→ Très dangereux en cas de contrôle.

✔️ Solution :

Utiliser un outil de facturation = zéro risque.

❌ 3. Mélanger dépenses perso et pro

→ Le début du chaos.

✔️ Solution :

Un compte séparé (même un simple compte secondaire).

❌ 4. Penser que « compta = fiscalité »

→ Non !
La compta sert d’abord à comprendre ton activité.

❌ 5. Attendre que ça devienne sérieux pour s’organiser

→ Trop tard…

✔️ Solution :

Installer un système simple dès les 1ères ventes.

 

🧩 7. À partir de quand faut-il prendre un comptable ?

 

👉 Micro-entrepreneur : pas obligatoire, souvent inutile
Sauf si :

  • tu dépasses 35 000–40 000 € / an
  • tu veux passer en société
  • tu prépares une certification (Qualiopi, NDA)

👉 Société (EURL, SASU…) : fortement conseillé

Et le coût est souvent modéré : 50 à 120 €/mois pour une petite structure.

 

La comptabilité, c’est LE super-pouvoir du formateur

La comptabilité n’est pas un obstacle : c’est une boussole.

Bien tenue, elle permet à un jeune artiste :

  • de comprendre où il gagne vraiment de l’argent
  • d’ajuster son offre
  • de planifier ses formations
  • d’être crédible devant les financeurs, Qualiopi, les clients
  • de se professionnaliser sans se ruiner

Et le plus important : apprendre à piloter son activité comme un vrai entrepreneur-créatif.

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Donner des cours ? Quel statut choisir ?

Donner des cours ? Quel statut choisir ?

Les Experts Compétences accompagnent des jeunes artistes qui souhaitent donner des cours et peut-être monter leur propre Organisme de Formation. Même si la période n’est pas  la mieux choisie, nous allons les accompagner car le temps viendra ou la société Française ira mieux.

Donner des cours artistiques — dessin, musique, danse, écriture, théâtre, design… — c’est souvent la première source de revenus réguliers pour un jeune artiste

  1. Donner des cours ? Quel statut choisir ?
  2. Le rôle du responsable administratif
  3. Le rôle du responsable financier
  4. Commissaire aux comptes or not commissaire aux comptes
  5. Le DAF cumule 2 postes. Est-ce intéressant pour les OF ?

Mais qui dit revenus dit cadre juridique et donc statut. Avant d’émettre une facture, d’encaisser un paiement ou d’ouvrir un site de cours, il faut clarifier une question simple mais cruciale :

Contrairement à ce que beaucoup imaginent, « être artiste » n’est pas un statut fiscal ou juridique en soi. Artistiquement, oui. Administrativement… pas du tout.

Ce premier article clarifie les options possibles.

Donner des cours ? Quel statut choisir ?

1. Peut-on donner des cours en étant simplement “artiste déclaré” ?

La réponse courte : Non, pas vraiment.
En France, être « artiste » n’est pas un statut qui permet d’émettre des factures ou d’encaisser légalement des prestations.

Il n’existe qu’un cadres administratif possible :

✔️ A. Artiste-auteur (Maison des Artistes / Urssaf artistes-auteurs)

Ce statut concerne la création artistique originale : œuvres graphiques, littéraires, musicales, photographiques, etc.

Il permet de vendre ses œuvres, mais PAS d’exercer des activités d’enseignement.

Important : Le statut d’artiste-auteur n’autorise pas l’enseignement (cours, stages, masterclass payantes).


Pour donner des cours, il faut obligatoirement compléter avec un statut commercial ou libéral.

2. Le statut le plus simple pour donner des cours : la micro-entreprise (auto-entrepreneur)

C’est la voie la plus simple, la plus rapide et la plus adaptée pour commencer à donner des cours d’art.

👉 Pourquoi ce statut est idéal pour un jeune artiste-formateur ?

  • Inscription gratuite et en quelques minutes.
  • Comptabilité simplifiée au maximum.
  • Cotisations sociales proportionnelles au chiffre d’affaires.
  • Possibilité de facturer particuliers, associations, entreprises, écoles, mairies.
  • Émission de factures simple et légale.
  • Statut accepté pour donner cours, stages, ateliers, prestations diverses.

 

👉 Quel code d’activité choisir ?

Pour des cours artistiques :

  • Code APE 8552Z – Enseignement culturel
    ou
  • Code APE 9003B – Autres activités artistiques (si mix enseignement + production artistique)

Les deux fonctionnent, mais pour un artiste qui enseigne, le 8552Z reste le plus clair.

 

3. Micro-entreprise + Artiste-Auteur : est-ce compatible ?

Oui, très.
C’est même le combo gagnant pour 80 % des artistes qui enseignent.

  • Artiste-auteur → pour vendre ses créations (oeuvres, illustrations, droits d’auteur).
  • Micro-entrepreneur → pour les cours, stages, formations, prestations pédagogiques.

Les deux régimes sont légaux, compatibles et souvent cumulés.

 

4. Quel statut conseiller à un jeune artiste qui démarre ?


👉 Cas 1 : Il veut seulement donner des cours (et pas vendre ses œuvres)

➡️ Micro-entreprise uniquement.
Simple, rapide, efficace.

👉 Cas 2 : Il crée et vend des œuvres + donne des cours

➡️ Double statut : Artiste-Auteur + Micro-entrepreneur
C’est le montage le plus professionnel et le plus optimisé.

👉 Cas 3 : Il veut faire de la formation professionnelle et monter son OF

➡️ Micro-entreprise au début
➡️ Puis création d’une structure juridique (SASU, EURL, association, coopérative) dès que :

  • Il souhaite salarier d’autres intervenants
  • Il veut obtenir le Numéro d’activité + Qualiopi
  • Les revenus deviennent réguliers et importants

 

5. Et les cotisations ? TVA ? Obligations comptables ?

Juste un aperçu (les prochains articles détailleront chaque partie) :

En micro-entreprise :

  • Comptabilité ultra simple : un livre des recettes suffit
  • Pas de TVA tant que vous restez sous franchise
  • Charges : environ 21 % du chiffre d’affaires
  • Facturation obligatoire même aux particuliers
  • Déclaration mensuelle ou trimestrielle du CA

En artiste-auteur :

  • Déclarations à l’Urssaf artistes-auteurs
  • Charges : environ 15 % (hors impôts)
  • TVA possible ou franchise

 

6. Ce qu’un jeune artiste doit absolument éviter


❌ Donner des cours “au noir”

Gros risques : redressements, amendes, travail dissimulé.

❌ Utiliser le statut artiste-auteur pour facturer des stages

Illégal. Et souvent détecté lors des contrôles.

❌ Oublier qu’un statut se choisit aussi en fonction du projet

Donner 3 cours par mois = micro-entreprise.
Créer un OF = structure juridique solide.

 

Quel statut choisir pour commencer ?

➡️ Le meilleur conseil : commencer simple — micro-entreprise — puis compléter selon l’évolution.

  • C’est légal
  • C’est rapide
  • C’est adapté aux petits revenus comme aux débuts modestes
  • C’est totalement compatible avec la vocation artistique
  • C’est la solution idéale pour un jeune artiste qui veut enseigner son art proprement, légalement et sans prise de tête.

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Construire son projet sur le long terme

Construire son projet sur le long terme

Les Experts Compétences rédigent le dernier volet sur le développement de formations pour les jeunes artistes ou indépendant qui veulent se lancer dans la création de cours ou même carrément d’un OF. Il y en a !

Beaucoup de jeunes artistes rêvent de vivre de leur passion en donnant des cours, mais commettent une erreur fréquente : penser court terme. Ils créent un atelier, lancent une formation, ouvrent une page Instagram… puis improvisent au fil de l’eau.
Résultat : activité instable, revenus irréguliers, stress permanent.

  1. . Première rencontre avec le marketing
  2. Bien identifier son public (sa tribu)
  3. Miser sur les réseaux avec stratégie
  4. Commencer par construire une base e-mail !
  5. Méthode pour construire sa première base e-mail
  6. Simplifiez l’acte d’achat
  7. Pourquoi un logo est essentiel ?
  8. Cahier des charges pour créer un vrai logo
  9. Publier un contenu régulier
  10. Construire son projet sur le long terme

Penser long terme, c’est exactement l’inverse : structurer une vision et construire ton projet comme une activité destinée à durer. Voici les éléments essentiels à retenir.

Construire son projet sur le long terme

1. Ta formation n’est pas un “one shot”, c’est un produit évolutif

Une formation n’est jamais “finie”.
Elle vit, se corrige, se renforce, s’adapte.

En pensant long terme, tu prévois :

  • des mises à jour régulières de tes cours,
  • des évolutions du programme,
  • de nouveaux modules à lancer selon la demande,
  • des supports à enrichir (fiches, vidéos, exercices).

C’est ce qui transforme un cours amateur en offre professionnelle.

 

2. Construire une marque plutôt qu’un cours isolé

Un atelier, c’est éphémère.
Une marque personnelle, c’est durable.

Penser long terme implique de :

  • définir ton univers (valeurs, message, style),
  • choisir une identité visuelle cohérente,
  • construire une présence régulière sur ton réseau principal (Instagram, TikTok, YouTube…),
  • adopter une ligne éditoriale claire.

Tu n’enseignes pas seulement une technique :
tu deviens une référence dans ton domaine.

 

3. Miser sur les relations, pas uniquement sur les ventes

Les jeunes artistes ont tendance à courir après les inscriptions.
Les professionnels, eux, cultivent leur communauté.

Le long terme, c’est :

  • répondre aux messages,
  • suivre les anciens élèves,
  • créer un groupe privé ou une newsletter,
  • offrir de temps en temps des contenus gratuits utiles.

Ce sont ces liens qui remplissent tes cours durablement :
la confiance nourrit les inscriptions.

 

4. Prévoir ton développement en étapes

Penser long terme, ce n’est pas tout faire d’un coup.
C’est prévoir une trajectoire réaliste, par exemple :

  • Premiers ateliers en petit groupe
  • Création d’un programme complet
  • Mise en place d’un site web
  • Lancement de formations en ligne
  • Constitution d’un réseau ou d’un label personnel
  • Création d’un catalogue de formations

Chaque étape consolide la suivante.
C’est comme bâtir une maison : on ne commence pas par le toit.

 

5. S’organiser comme une micro-entreprise

Un artiste qui veut enseigner devient aussi :

  • gestionnaire
  • communicant
  • responsable de la qualité
  • chef d’entreprise

Penser long terme, c’est :

  • mettre en place des outils (planning, CRM simple, suivi des élèves),
  • garder les traces de tes cours et retours d’élèves,
  • optimiser tes prix,
  • anticiper la saisonnalité (moins d’inscriptions en été, par exemple).
  • Une bonne organisation = moins de stress + plus d’impact.

 

6. Accepter que la progression soit progressive

L’une des clés du long terme, c’est la patience stratégique.

Tu vas avoir :

  • des mois faibles et des mois très forts,
  • des cours qui cartonnent et d’autres moins,
  • des élèves qui resteront fidèles et d’autres qui passeront une fois.

Ce n’est pas un échec : c’est le fonctionnement normal d’une activité pédagogique.
L’important, c’est la régularité dans tes efforts.

 

7. Voir ton art comme un investissement

Ton expérience, ta maîtrise technique, tes cours, ta communauté…
tout cela forme un capital artistique.

Penser long terme, c’est :

  • documenter ton travail,
  • archiver tes projets,
  • enregistrer tes exercices,
  • garder les traces de ton évolution.

 

Dans 3 ans, ce capital te permettra de :

  • créer un gros programme,
  • publier un livre,
  • monter une exposition pédagogique,
  • ouvrir ton propre centre de formation,
  • ou vendre des formations en ligne à grande échelle.

 

Enseigner ton art est un marathon, pas un sprint

Penser long terme, c’est te donner les moyens de vivre réellement de ton art.
C’est une stratégie qui transforme :

un atelier ➜ en activité
un cours ➜ en produit
un artiste passionné ➜ en formateur professionnel
un rêve ➜ en structure durable

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Publier un contenu régulier

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Les Experts Compétences reprennent la série d’article sur les premiers pas d’un artiste dans la formation. Lorsque l’on débute dans la formation artistique – que ce soit en donnant des cours, en animant des ateliers ou en lançant son propre organisme de formation – on entend souvent qu’il faut “communiquer”. C’est vrai. Mais ce qui fait réellement la différence, ce n’est pas la quantité de communication : c’est la régularité.

  1. . Première rencontre avec le marketing
  2. Bien identifier son public (sa tribu)
  3. Miser sur les réseaux avec stratégie
  4. Commencer par construire une base e-mail !
  5. Méthode pour construire sa première base e-mail
  6. Simplifiez l’acte d’achat
  7. Pourquoi un logo est essentiel ?
  8. Cahier des charges pour créer un vrai logo
  9. Publier un contenu régulier

Publier de temps en temps ne suffit pas. Publier en continu, oui. Cela change absolument tout : votre visibilité, votre crédibilité, la confiance de vos futurs apprenants… et même votre chiffre d’affaires.

Dans cet article, nous allons voir pourquoi la régularité est vitale, comment vous y prendre, et surtout comment rester constant sans vous épuiser, même si vous êtes artiste avant d’être marketeur.

Publier un contenu régulier

🎯 Pourquoi un contenu régulier est indispensable quand on est artiste-formateur ?


1️⃣ Parce que vos élèves potentiels doivent vous “voir” pour vous choisir

Le web est saturé. Un futur élève a besoin de vous voir plusieurs fois, sous différents formats, pour vous mémoriser puis vous faire confiance.

Un contenu régulier permet :

  • de rester visible dans les algorithmes (réseaux sociaux, YouTube, Google),
  • de rassurer : “Cette personne est active, elle s’investit, elle est stable.”
  • de donner une image professionnelle : vous êtes fiable, sérieux, passionné.

 

2️⃣ Parce que l’art attire… mais la pédagogie fidélise

Un artiste attire par son univers.
Un formateur fidélise par sa générosité.

Publier régulièrement des contenus pédagogiques – même courts – montre que vous savez transmettre.
Et un élève ne paye pas pour un artiste : il paye pour un pédagogue.

 

3️⃣ Parce que cela construit votre communauté

Un contenu régulier crée une relation.
Les gens commentent, partagent, reviennent… et finissent par devenir élèves.

Votre communauté est votre meilleur argument commercial et votre meilleure sécurité.

 

🧩 Quel type de contenus publier quand on est artiste-formateur ?

Vous n’avez pas besoin de devenir influenceur. Essayez simplement d’être utile, inspirant ou instructif.
Voici les formats les plus faciles et efficaces :

✔️ 1. Les coulisses de votre travail (photo ou vidéo)

    • travail d’atelier
    • préparation de cours
    • matériel utilisé
    • astuces métier


Les gens adorent voir l’envers du décor.

 

✔️ 2. Mini-démonstrations pédagogiques

30 secondes suffisent pour montrer :

    • une technique
    • un geste
    • une astuce
    • une erreur fréquente à éviter

C’est le format le plus engageant pour des élèves potentiels.

 

✔️ 3. Contenus théoriques simples

Un carrousel, un post ou une courte vidéo expliquant :

    • un terme artistique
    • un principe de base
    • un concept clé

Cela vous positionne comme formateur.

 

✔️ 4. Témoignages d’élèves

Courts, sincères, vrais.
C’est extrêmement rassurant pour les nouveaux.

 

✔️ 5. Présentation de vos offres

Régulièrement rappeler :

    • vos dates d’ateliers
    • vos cours en ligne
    • vos stages
    • vos formations certifiantes (si vous en proposez)

On oublie souvent de vendre.
Votre audience aussi.

 

🗓️ Comment tenir la régularité sans y passer votre vie ?

C’est le point qui bloque 90 % des artistes. Voici la méthode simple des formateurs qui durent.

✏️ 1. Choisissez un rythme réaliste

Pas besoin de publier tous les jours.
Ce qui compte n’est pas la fréquence élevée, mais la stabilité.

Quelques repères efficaces :

    • 1 post par semaine → suffisant pour débuter
    • 2 à 3 posts par semaine → excellent pour se développer
    • 1 newsletter par mois → indispensable pour la fidélisation

📚 2. Préparez vos contenus par “lots”

Une fois par semaine, consacrez 1 heure à créer :

    • 2 photos d’atelier
    • 1 mini-vidéo
    • 1 post pédagogique

Vous aurez votre semaine prête.

📅 3. Planifiez avec un outil (gratuit)

    • Facebook Creator Studio
    • Canva Scheduler
    • Notion
    • Buffer (gratuit jusqu’à 3 comptes)

La planification enlève 80 % du stress.

♻️ 4. Réutilisez vos contenus

Un même sujet peut devenir :

    • une vidéo courte
    • un post Instagram
    • un article de blog
    • une newsletter
    • un extrait pour Facebook

C’est ce que font tous les professionnels.

🧘 5. Soyez indulgent avec vous-même

Vous êtes artiste. Vous avez des contraintes créatives, émotionnelles, matérielles.
Si une semaine saute, ce n’est pas grave.
L’important est de revenir, pas d’être parfait.

 

🌟 Que se passe-t-il quand vous publiez régulièrement ?

Après 1 à 2 mois, vous verrez les premiers effets :

  • plus d’interactions,
  • plus d’abonnés,
  • des questions privées,
  • des demandes d’informations sur vos cours.

Après 3 à 6 mois :

  • des élèves réguliers,
  • des inscriptions spontanées,
  • des possibilités de partenariats,
  • une vraie crédibilité.

Après 1 an :

  • vous devenez une référence dans votre niche artistique.
  • Le contenu régulier n’est pas un gadget : c’est un levier de carrière.
  •  

Un artiste visible est un artiste qui transmet

Pour réussir dans la formation artistique, vous n’avez pas besoin d’être un génie du marketing.
Vous avez besoin de discipline douce, de méthode, et surtout d’une présence régulière.

  • Chaque contenu publié ouvre une porte.
  • Chaque semaine régulière construit votre image.
  • Chaque mois améliore votre rentabilité.

Le contenu régulier, c’est votre allié. C’est lui qui travaille pour vous pendant que vous créez, que vous enseignez ou que vous dormez.

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Le blog de la formation propose des rubriques comme :

MOTS CLÉS 

  • contenu régulier
  • marketing artistique
  • communication pour artistes
  • artistes formateurs
  • créer une communauté
  • visibilité en ligne artiste
  • stratégie de contenu
  • marketing digital pour artistes
  • vendre ses cours d’art
  • organisme de formation artistique
  • création de contenu pédagogique
  • développer son audience
  • calendrier éditorial artiste
  • formation artistique en ligne
  • construire sa notoriété d’artiste

 

SOURCES

Sur la régularité et l’algorithme :

HubSpot – Marketing Statistics & Trends (impact de la régularité sur la portée)

Hootsuite – Social Media Best Practices 2024

Buffer – The State of Social Media 2024

Sur la stratégie de contenu :

Content Marketing Institute – Content Marketing Benchmarks, Budgets, and Trends

Neil Patel – Articles sur la puissance de la répétition et de la cohérence dans le marketing de contenu

Sur le marketing pour créateurs :

Patreon Creator Academy – Principes de construction d’une audience

Adobe Creative Blog – Conseils pour artistes indépendants

Sur la création de communauté :

Seth Godin – Tribes (concept fondamental)

Kevin Kelly – 1000 True Fans (loi des 1000 fans véritables)

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2025 le point sur les financements formation

2025 le point sur les financements formation

Les Experts Compétences  ont réuni Le détail de tous les dispositifs de financement de la formation professionnelle rassemblées dans un autre article sur ce site, que ce soit pour les demandeurs d’emploi comme pour les salariés.

 

  1. Réforme 2024 des formations pour les demandeurs d’emploi
  2. 2025 le point sur les financements formation
  3. Qui achète la formation ?
  4. Plus de précisions sur qui achète la formation ?
  5. Le CPF n’est pas la seule source de financement par les particuliers 

Un demandeur d’emploi inscrit à France Travail (ex-Pôle emploi) a accès à plusieurs dispositifs de financement de formation pour faciliter sa reconversion ou son retour à l’emploi en 2025. Les droits varient selon le projet, la situation personnelle et la région, mais des solutions existent pour des formations qualifiantes, certifiantes ou professionnalisantes.

2025 le point sur les financements formation

Les demandeurs d’emploi peuvent s’appuyer sur plusieurs dispositifs principaux :

  • Le Compte Personnel de Formation (CPF), utilisable même sans expérience professionnelle préalable, pour toutes les formations certifiantes inscrites au Répertoire national des certifications professionnelles (RNCP), y compris création d’entreprise et certains permis de conduire.
  • Les Actions de Formation Conventionnées (AFC) et la Préparation Opérationnelle à l’Emploi Individuelle (POEI), qui répondent à des besoins définis par les bassins d’emploi ou les entreprises.
  • Le Conseil régional peut également financer des actions collectives ou, plus rarement, individuelles selon les territoires.

L’Aide Individuelle à la Formation (AIF) existe-t-elle toujours ?

Oui, en 2025, l’AIF reste accessible aux demandeurs d’emploi souhaitant financer une formation non conventionnée mais en lien direct avec un projet validé avec France Travail. Elle vient en complément du CPF : si les droits CPF sont insuffisants pour couvrir le coût total d’une formation, l’AIF peut être sollicitée pour abonder. L’instruction du dossier nécessite l’accord du conseiller référent.


Quid de l’AIRE2 ?

Aucune mention récente n’a été trouvée sur l’AIRE2 dans les textes de 2025, laissant supposer que ce dispositif n’est pas actuellement proposé parmi les principaux financements listés par France Travail et les sites officiels. Les dispositifs mis en avant sont l’AFC, la POEI, le CPF et l’AIF.


Ce qu’un demandeur d’emploi peut espérer pour une reconversion

Un demandeur d’emploi motivé par une reconversion professionnelle bénéficie donc :

  • D’un accès à un catalogue de plusieurs milliers de formations éligibles (métiers en tension, numérique, industrie, bâtiment, santé, alimentaire, etc.).
  • ​De la possibilité de faire cofinancer une formation par son CPF plus, au besoin, l’AIF ou l’aide du Conseil régional.
  • ​De parcours d’accompagnement personnalisés proposés par France Travail, visant à sécuriser le projet (bilan de compétences, validation de projet, orientation vers des formations qui recrutent réellement).
  • D’aides spécifiques pour les publics prioritaires (jeunes, seniors, personnes en situation de handicap, bénéficiaires de minima sociaux, etc.).

Selon les cas, d’un maintien partiel de l’indemnisation chômage pendant la formation, sous réserve d’éligibilité au statut de stagiaire de la formation professionnelle.

En synthèse, les demandeurs d’emploi conservent en 2025 des droits conséquents à la formation grâce à France Travail, principalement à travers le CPF, l’AFC, la POEI et l’AIF. L’accompagnement du conseiller et le choix de formations certifiantes adaptées au marché restent des points clés pour maximiser les financements et les succès de reconversion.

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