Miser sur les réseaux avec stratégie

Miser sur les réseaux avec stratégie

Dans les années 2003 Les Experts Compétences ont milité pour la prise en compte des réseaux sociaux dans l’entreprise. Ce qui paraît aujourd’hui normal, ne l’était pas. Il a fallu au moins 10 ans pour que les salariés et les dirigeants des grandes entreprises s’approprient ce nouveau canal marketing.  Un jeune artiste qui veut vivre de son art en donnant des cours ne peut pas contourner les réseaux sociaux

 

  1. Marketing de contenu et réseaux sociaux
  2. Les réseaux sociaux, levier stratégique pour les OF

Aujourd’hui, les réseaux sociaux sont devenus la vitrine essentielle de tout artiste.
Mais attention : poster ne suffit plus. Si vous voulez vivre de vos cours et faire connaître votre art, il faut savoir miser sur les bons réseaux, au bon moment, avec la bonne stratégie.

Miser sur les réseaux avec stratégie

🧭 1. Les réseaux sociaux : des outils, pas une fin en soi

Beaucoup de jeunes artistes s’imaginent qu’une page Instagram ou une chaîne YouTube suffisent pour “percer”. En réalité, ces plateformes sont avant tout des leviers de visibilité.
Elles ne remplacent ni un site web, ni une vraie stratégie de communication.

 

🎯 Objectif : transformer la visibilité en engagement, puis en revenus.

Publier de belles images ou des vidéos de vos œuvres attire le regard, certes, mais c’est la cohérence globale de votre présence (image, ton, régularité, storytelling) qui construit une communauté fidèle.

 

📱 2. Choisir ses réseaux selon son public

Tous les réseaux ne se valent pas. Un artiste doit adapter sa présence selon sa “tribu” (voir notre article précédent).

Réseau Idéal pour Type de contenu recommandé

  • Instagram Art visuel, design, peinture, photo Reels, carrousels avant/après, stories d’atelier
  • YouTube Cours, tutoriels, démonstrations Vidéos pédagogiques 3 à 10 min, playlists thématiques
  • TikTok Jeune public, art expressif Vidéos dynamiques, making-of, défis artistiques
  • Facebook Public adulte, communautés locales Événements, lives, discussions
  • LinkedIn Artistes professionnels, formateurs Témoignages, projets de collaboration, articles longs
  • Pinterest Inspirations visuelles, art décoratif Tableaux thématiques, moodboards

L’idée n’est pas d’être partout, mais d’être pertinent là où se trouve votre public.

 

🔍 3. Construire un plan éditorial simple et régulier

Le secret n’est pas la quantité, mais la constance.
Prévoyez un calendrier éditorial sur 1 mois :

  • 1 publication “inspiration” (vos œuvres, citations, artistes favoris)
  • 1 publication “valeur” (astuce, mini-cours, technique, démonstration)
  • 1 publication “engagement” (question, sondage, avant/après)
  • 1 publication “promotion” (nouveau cours, atelier, vidéo, offre)

💡 Astuce : un outil comme Notion, Metricool ou Buffer vous aide à planifier vos publications et à suivre leurs performances.

 

🎥 4. Miser sur la vidéo (le format roi)

Les plateformes comme Instagram, YouTube et TikTok favorisent massivement la vidéo courte.
C’est un format vivant, humain et engageant.

Montrez :

  • les coulisses de votre atelier,
  • la création d’une œuvre pas à pas,
  • vos élèves en train de progresser,
  • ou même vos erreurs (cela humanise votre démarche).

“Ce qui attire, ce n’est pas la perfection, mais l’authenticité.”

Une vidéo bien pensée peut générer des centaines de visites sur votre site ou vos pages de cours.

 

💬 5. Créer du lien avant de vendre

Sur les réseaux, la vente directe fonctionne peu.
En revanche, créer un lien sincère avec votre audience conduit naturellement à la conversion.

Répondez aux commentaires, proposez un live, demandez des retours sur vos vidéos.
Chaque interaction est une brique de confiance qui prépare la vente future.

🎁 Et lorsque vous lancez un nouveau cours, appuyez-vous sur votre communauté déjà engagée : elle sera votre meilleure publicité.

 

🚀 6. Mesurer, analyser, ajuster

Les réseaux sociaux offrent une quantité de données précieuses : nombre de vues, taux d’engagement, partages, clics.

  • Apprenez à interpréter ces chiffres pour ajuster vos publications.
  • Si vos vidéos “making of” marchent mieux que vos autoportraits : misez dessus.
  • Si vos Reels génèrent plus d’abonnés que vos stories, ajustez votre format.
  • Si un réseau ne convertit pas : ne perdez pas de temps dessus.
  • La stratégie n’est jamais figée : elle se teste, se mesure, s’améliore.

 

 

🧠 En résumé

Miser sur les réseaux, c’est bien.
Mais avec méthode, régularité et une intention claire, c’est beaucoup mieux.

Les réseaux ne doivent pas être un miroir, mais un levier.
Ils servent à raconter votre art, inspirer votre communauté et faire vivre vos cours.

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MOTS CLÉS 

  • réseaux sociaux artistes
  • stratégie réseaux sociaux
  • communication artistique
  • marketing digital pour artistes
  • vivre de son art
  • créer une communauté d’artistes
  • visibilité sur Instagram
  • vidéo artistique
  • contenu pour artistes
  • plan de communication artiste

SOURCES

  • Seth Godin – Tribes: We Need You to Lead Us (concept de tribu et marketing communautaire)
    https://www.sethgodin.com
  • HubSpot Blog – How Artists Can Build a Social Media Strategy That Converts
    https://blog.hubspot.com/marketing
  • Buffer Blog – Social Media for Creators: Build a Consistent Brand
    https://buffer.com/resources
  • Canva Design School – Guide de la cohérence visuelle sur les réseaux sociaux
    https://www.canva.com/learn
  • INMAA – Institut National des Métiers d’Art et de l’Artisanat
    https://www.institut-metiersdart.org
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Bien identifier son public (sa “tribu”)

Bien identifier son public (sa “tribu”)

Comment identifier son public (sa “tribu”) quand on veut vivre de son art  Les Experts Compétences se penchent sur cette question et s’adresse à l’artiste qui sommeil en vous

  1. Marketing de contenu comment faire ?
  2. Le marketing de contenu face à son succès
  3. Le blog : pièce maîtresse du marketing de contenu
  4. Marketing de contenu et réseaux sociaux
  5. Première rencontre avec le marketing
  6. Bien identifier son public (sa tribu)

Lorsqu’un jeune artiste décide de partager son savoir — que ce soit à travers des cours de dessin, de musique ou de photographie — une question cruciale se pose : à qui s’adresse-t-il vraiment ?
Autrement dit : qui est sa tribu ?
C’est cette communauté de personnes qui vont non seulement s’intéresser à son travail, mais aussi s’y reconnaître, s’y attacher et, à terme, acheter ses cours ou ses œuvres.

Bien identifier son public (sa “tribu”)

1. Pourquoi définir sa “tribu” est essentiel

Beaucoup d’artistes se lancent sur le web sans réfléchir à leur public cible. Ils publient, créent, partagent… mais sans stratégie, et leurs efforts se diluent.
Identifier sa tribu, c’est savoir qui l’on veut toucher, pourquoi, et comment.
C’est aussi ce qui permet de :

  • créer un discours cohérent et authentique,

  • choisir les bons canaux de communication (Instagram, YouTube, blog, newsletter…),

  • concevoir des offres adaptées (cours débutants, masterclass, ateliers, stages…),

  • et surtout : créer un lien durable avec un public fidèle.

2. Commencer par soi : connaître sa propre identité artistique

Avant de savoir à qui on parle, il faut savoir qui l’on est.
Un artiste attire naturellement un public qui lui ressemble.
👉 Pose-toi ces questions :

  • Quel est ton univers artistique ? (classique, contemporain, intuitif, technique…)

  • Quelle émotion veux-tu transmettre ?

  • Quelles valeurs ou convictions veux-tu défendre ?

  • Quelle transformation promets-tu à ton élève ? (apprendre une technique, s’exprimer, se libérer, retrouver confiance…)

Ce positionnement est la boussole qui t’aidera à attirer les bonnes personnes.

3. Observer et écouter

La meilleure façon de comprendre son public, c’est d’observer :

  • Qui te suit déjà sur les réseaux ?

  • Quelles publications génèrent le plus de réactions ?

  • Quelles questions reviennent souvent ?

Les outils comme les statistiques Instagram, les commentaires YouTube, ou les formulaires d’inscription peuvent t’aider à dresser un premier portrait : âge, niveau, attentes, motivations, freins.

💡 Astuce : crée un petit questionnaire (via Google Forms ou Typeform) et propose à ta communauté d’y répondre en échange d’un contenu exclusif : un mini tutoriel, un extrait de cours, un ebook…

4. Construire le “portrait-robot” de ton public

À partir de ces observations, rédige 1 à 3 profils types (personas) :

  • 👩 Clara, 28 ans, graphiste, veut retrouver le plaisir du dessin après le travail.

  • 👨 Louis, 52 ans, retraité, cherche à apprendre la peinture à l’huile sans stress.

  • 🎓 Maya, 21 ans, étudiante en arts, veut perfectionner ses techniques de croquis.

Ce travail te permet d’adapter ton ton, tes tarifs, tes formats, et même le style de ton site web.

5. Créer un lien émotionnel avec sa tribu

Ta tribu ne te suit pas seulement pour ta technique, mais pour ton univers émotionnel.
Tu dois donc :

  • parler avec authenticité,

  • raconter ton parcours, tes doutes, tes réussites,

  • partager ton atelier, ton matériel, tes inspirations,

  • répondre aux commentaires et valoriser tes élèves.

C’est cette proximité humaine qui transforme les visiteurs en abonnés, puis les abonnés en clients fidèles.

6. Faire évoluer sa tribu

Une communauté n’est pas figée. Elle évolue avec ton travail et tes projets.
Au fil du temps, tu apprendras à mieux cerner :

  • les formats qui fonctionnent (cours vidéo, lives, formations hybrides),

  • les canaux les plus efficaces (Instagram pour l’image, YouTube pour la démonstration, newsletter pour la fidélisation),

  • et les thèmes qui créent de l’engagement.

Tu pourras ainsi faire grandir ta tribu, la segmenter, et proposer des parcours adaptés à chaque profil.


 

Identifier sa tribu, ce n’est pas une étape technique : c’est un acte fondateur dans une démarche artistique et entrepreneuriale.
C’est ce qui permet à l’artiste de passer du talent à la transmission, du plaisir personnel à une véritable activité durable.

Et comme le disait Seth Godin, le grand théoricien du marketing de communauté :

“Les tribus ne se construisent pas avec des clients, mais avec des croyants.”

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MOTS CLÉS 

  • identifier son public

  • trouver sa tribu artistique

  • audience d’un artiste

  • développer sa communauté d’artistes

  • marketing pour artistes

  • stratégie de communication artistique

  • vivre de son art

  • créer une communauté en ligne

  • se faire connaître comme artiste

  • fidéliser son public

 

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Un artiste est-il bon formateur ?

Un artiste est-il bon formateur ?

 C’est vrai ! certains de nos Experts Compétences ont commencé leur carrière en passant d’expert dans un métier à formateur.

  1. Devenir formateur : Pourquoi, comment ?
  2. Devenir formateur il y a 40 ans et aujourd’hui ?
  3. Se lancer dans la formation : Comment réussir ?
  4. Se lancer dans la formation: Expert d’un domaine
  5. Formateurs, faut-il revoir le modèle
  6. Formateurs indépendants : Comment exercer avec sérénité ? 
  7. Un marché invisible qui échappe aux OF 
  8. La formation en bundle 
  9. Etre formateur, ce n’est pas si simple !
  10. Un artiste est-il bon formateur ?

De plus en plus de jeunes artistes — peintres, musiciens, danseurs, photographes, réalisateurs ou encore sportifs — souhaitent vivre de leur passion en transmettant leur savoir-faire.
Mais une réalité s’impose très vite :
👉 être un bon artiste ne fait pas automatiquement de soi un bon formateur.

Alors comment franchir ce cap sans trahir sa créativité ? Comment transformer une pratique personnelle en compétence pédagogique ?
C’est tout l’enjeu de cette nouvelle génération d’artistes-formateurs.

Un artiste est-il bon formateur ?

🎨 1. Créer, c’est une chose. Transmettre, c’en est une autre.

L’artiste agit souvent par instinct, émotion, expérience sensible.
Le formateur, lui, doit structurer, expliquer, adapter.

Ce n’est pas une question de talent, mais de posture :

  • L’artiste fait.
  • Le formateur fait faire.
  • L’artiste exprime sa vision.
  • Le formateur aide les autres à construire la leur.

Passer de l’un à l’autre, c’est donc changer de point de vue : comprendre que transmettre, ce n’est plus se raconter, mais accompagner.

 

🧭 2. Comprendre le rôle du formateur

Un bon formateur :

  • sait diagnostiquer le niveau de ses élèves,
  • propose un parcours progressif et cohérent,
  • crée des situations d’apprentissage (exercices, démonstrations, défis, corrections…),
  • encourage et évalue sans juger,
  • transforme la technique en expérience.

Autrement dit, il ne montre pas seulement comment faire, mais pourquoi faire ainsi.
C’est cela qui fait la différence entre une simple “démonstration d’artiste” et un cours formateur.

 

🧩 3. Identifier les compétences à acquérir

Ces compétences s’acquièrent avec le temps, mais peuvent aussi être structurées par une formation (notamment via des modules de formateur d’adultes ou des parcours pédagogiques courts).

 

🧠 4. Se professionnaliser sans perdre son âme

L’objectif n’est pas de “devenir un prof”, mais d’apprendre à enseigner en restant soi-même.
Quelques pistes :

  • Observer d’autres formateurs (en ligne ou en présentiel) : cela ouvre de nouvelles approches.
  • Filmer ses propres cours pour s’auto-évaluer.
  • Recueillir les retours des élèves : ils aident à ajuster la pédagogie.
  • Formaliser ses savoirs : transformer son art en séquences logiques.

Et surtout :
👉 Ne pas chercher à tout théoriser. La force de l’artiste réside dans son intuition et sa sensibilité. C’est cela qu’il faut garder — mais au service d’un apprentissage structuré.

🧰 5. Les outils numériques, alliés de la transmission

Les plateformes comme TutorLMS, LearnPress ou Chamilo permettent à un artiste de proposer des cours en ligne professionnels et modulables, sans devenir expert technique.
Elles offrent :

  • une structuration claire des cours,
  • la possibilité d’intégrer des vidéos, quiz, ou fiches pratiques,
  • un suivi des élèves et un espace d’échange.

Et pour gérer la partie commerciale :

  • WooCommerce ou FunnelKit facilitent la vente des cours,
  • Stripe sécurise les paiements,
  • un CRM léger (comme HubSpot ou FluentCRM) permet de suivre les inscrits et d’entretenir le lien.

Ainsi, l’artiste devient formateur… et entrepreneur.

 

🚀 6. Trouver sa pédagogie, pas copier celle des autres

Le passage à la formation ne doit pas gommer la personnalité.
Au contraire, c’est cette singularité qui rend le cours unique.
Quelques exemples :

  • Un photographe peut enseigner par projets plutôt que par technique.
  • Un musicien peut mêler improvisation et méthode.
  • Un peintre peut construire ses cours autour de l’histoire de l’art et des émotions.

L’enjeu est de créer une pédagogie incarnée, fidèle à soi, mais claire pour l’autre.

 

🧩 7. Et pourquoi pas devenir un “formateur reconnu” ?

Une fois la pratique pédagogique installée, il peut être intéressant de :

  • Créer un organisme de formation (pour valoriser ses parcours, obtenir un numéro d’activité, voire accéder à Qualiopi),
  • ou collaborer avec un centre déjà certifié, pour se concentrer sur le contenu.

Cela ouvre la voie à une vraie reconnaissance professionnelle et à des financements publics ou privés.

 

L’artiste inspire,
le formateur structure,
mais les deux ont le même but : faire grandir l’autre.

Passer de l’un à l’autre n’est pas une rupture, c’est une évolution naturelle, à condition de se donner les moyens de la penser, de la préparer et de l’incarner.

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MOTS CLÉS 

formation artistique, devenir formateur, transmission du savoir, pédagogie, formateur indépendant, enseignement artistique, organisme de formation

SOURCES

  • (Marie-Pierre Chopin & Lise Saladain, 2017) — montre que « enseigner » et « être artiste » ne sont pas automatiquement superposables. OpenEdition Journals

  • When Arts Teachers Become Students (Kennedy Center) — explore ce qu’il faut pour développer des compétences pédagogiques pour l’éducation artistique. Kennedy Center

  • The Art of Becoming a Visual Arts Teacher (A. Hellman, 2025) — analyse ce qu’est une pratique d’enseignement durable en arts visuels. Wiley Online Library

  • Quand les artistes forment les enseignants. Recension de recherches anglo‑saxonnes (Myriam Lemonchois, 2017) — traite des conditions pédagogiques et du passage de l’artiste à intervenant/formateur. OpenEdition Journals

  • Pour relancer et maintenir la créativité pédagogique (2012) — discute du rôle de la créativité et de la structuration dans la pratique pédagogique artistique.

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Que veut dire  » travailler sa présence »?

Que veut dire  » travailler sa présence »?

Que veut dire » travailler sa présence »?

🎨 1. “Présence” ≠ “site web” uniquement

La présence en ligne, c’est l’empreinte numérique globale d’une personne ou d’un projet.
Elle repose sur trois piliers complémentaires :

L’identité
→ Ce que la personne incarne : son ton, son univers visuel, ses valeurs, son positionnement.
(Ex. : une artiste douce et poétique vs. un formateur énergique et pragmatique.)

La visibilité
→ Les canaux où cette identité est exprimée : site, réseaux, plateformes vidéo, etc.

La cohérence
→ Tout ce qui donne une impression de continuité entre les supports : même photo, même palette, même promesse.

Donc oui : le site web est la base solide, mais il doit s’intégrer dans une stratégie d’ensemble — au même titre qu’une chaîne YouTube, un compte Instagram ou une newsletter.

🌐 2. Pourquoi un site web reste indispensable

Même à l’ère des réseaux, le site web reste le seul espace maîtrisé à 100 % par le créateur.
Il permet de :

  • présenter son univers sans contraintes d’algorithmes ;
  • vendre ou collecter des contacts en direct (sans commissions ni dépendance à une plateforme) ;
  • centraliser tous les contenus (vidéos, articles, boutique, témoignages) ;
  • rassurer les futurs acheteurs (le site donne une légitimité professionnelle).

Mais pour un débutant, ce site doit être léger, clair et évolutif, pas un monstre de complexité.

🧭 3. Comment aider à penser le site sans se perdre

Le piège classique, c’est de foncer dans la technique (WordPress, Wix, etc.) avant d’avoir réfléchi à la structure et aux besoins.
C’est là qu’intervient le cahier des charges — une version simplifiée, adaptée à un créatif solo.

💡 Objectif : “penser avant de produire”

Voici un modèle de mini cahier des charges à faire remplir, accompagné de questions-guides :

🗂️ Cahier des charges simplifié pour un site créatif ou formateur

1. Objectif principal du site

Que veux-tu que les visiteurs fassent ?
(Ex. : découvrir mes cours, acheter mes vidéos, s’abonner à ma newsletter, me contacter pour une expo…)

2. Public cible

À qui veux-on parler ?
(Débutants, amateurs, enseignants, entreprises, parents, etc.)

3. Message clé

Quelle promesse  transmettre ?
(“Apprendre à peindre sans stress”, “Faire émerger la créativité de chacun”, etc.)

4. Contenus à prévoir

Liste les pages nécessaires :

  • Accueil
  • À propos
  • Mes cours / mon art
  • Blog ou actualités
  • Contact
    (+ éventuellement boutique ou galerie)

5. Style visuel souhaité

Ambiance générale (couleurs, typographie, style photo, inspiration graphique).
→ on peut les guider avec un petit moodboard (ex. Pinterest ou Canva).

6. Fonctionnalités souhaitées

Ce dont j’ai besoin :

  • Formulaire de contact
  • Galerie photo
  • Module de paiement
  • Inscription à une newsletter
  • Espace membre / accès aux vidéos

7. Références inspirantes

Liste de 2 à 3 sites qu’ils aiment, et ce qu’ils trouvent réussi dans chacun.

8. Budget et maintenance

Quel budget réaliste ? S’agit-il d’apprendre à le gérer seuls ou déléguer ?

🧩 4. L’accompagnement idéal

Pour de jeunes artistes ou formateurs seuls, le mieux est de :

Faire un atelier “Cahier des charges créatif” (2h, individuel ou en petit groupe)

→ guidé par un formateur en webmarketing ou communication visuelle ;
→ livrable final : leur mini cahier des charges complété + une maquette sommaire.

S’orienter ensuite vers une solution simple :

WordPress avec un thème Elementor (si accompagnement possible)

ou Wix / Systeme.io / Notion site pour débuter sans coder.

Préparer la montée en puissance :
Quand leur activité prend de l’ampleur, le site pourra être repris par un pro, mais sur des bases réfléchies.

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Première rencontre avec le marketing

Première rencontre avec le marketing

Le marketing est la cheville ouvrière de la réussite. Les Experts Compétences sont plusieurs à travailler dans cette discipline. Pour les débutants, jeunes artistes qui souhaitent lancer leur business, voici de quoi faire les premiers pas.

  1. Marketing de contenu comment faire ?
  2. Le marketing de contenu face à son succès
  3. Le blog : pièce maîtresse du marketing de contenu
  4. Marketing de contenu et réseaux sociaux
  5. Première rencontre avec le marketing

Créer, c’est déjà un engagement fort.
Mais dans un monde numérique saturé d’images, faire connaître son travail devient un second métier.
Pour une jeune artiste qui conçoit des cours vidéo de dessin ou de peinture, le marketing n’est pas un artifice : c’est l’outil qui donne vie à son œuvre en la reliant à un public.

Voici les principes essentiels à suivre pour construire sa visibilité et vendre ses cours en ligne, même seule.

Première rencontre avec le marketing

1. 🎬 Travailler sa “présence” avant tout

Avant de penser publicité ou ventes, il faut exister en ligne.
Cela passe par :

  • un site clair et humain, où l’on comprend en 5 secondes qui elle est, ce qu’elle propose, et à qui cela s’adresse ;
  • une photo de profil cohérente sur tous les supports (site, réseaux, miniatures vidéo) ;
  • une charte visuelle simple : deux couleurs dominantes, une typographie douce et lisible, et un ton de voix constant.

👉 L’objectif : inspirer confiance et cohérence — deux leviers essentiels pour déclencher un achat ou une inscription.

 

2. 🧭 Identifier son public (sa “tribu”)

Un bon marketing commence par savoir à qui l’on parle.
Pour elle, il ne s’agit pas de “tout le monde qui aime la peinture”, mais plutôt :

  • des adultes qui rêvent de redécouvrir le plaisir de peindre,
  • des parents cherchant une activité créative pour leurs enfants,
  • ou des débutants qui n’osent pas se lancer.

👉 En identifiant ses cibles, on saura adapter ses mots, ses vidéos et ses offres (cours courts, ateliers, abonnements, etc.).

 

3. 📢 Miser sur les réseaux… mais avec stratégie

Les réseaux sociaux ne sont pas une vitrine passive : ce sont des outils de dialogue.
Mieux vaut être présente régulièrement sur un seul réseau, que dispersée sur quatre.

Exemples de stratégies :

  • Sur Instagram : poster des extraits de vidéos, des “avant/après”, des timelapses de peinture.
  • Sur YouTube : publier des tutoriels gratuits courts, qui renvoient vers les cours complets payants.
  • Sur Facebook : animer un groupe privé d’élèves ou de passionnés.

👉 Le secret : donner avant de vendre. Les gens achètent d’abord une personnalité et une approche.

 

4. 💌 Construire une base e-mail, même petite

Un simple formulaire d’inscription à la newsletter change tout.
Chaque visiteur du site peut devenir un contact fidèle, à qui elle enverra :

  • des nouveautés,
  • des astuces de peinture,
  • ou des invitations à des événements en ligne (webinaires, masterclass).
  • Des outils gratuits comme MailerLite ou Brevo (ex-Sendinblue) permettent d’automatiser ces envois simplement.

👉 L’e-mail reste le canal de vente le plus rentable pour les indépendants.

 

5. 💰 Simplifier l’acte d’achat

Les visiteurs ne doivent pas se poser de questions au moment d’acheter.
On doit donc :

  • intégrer un système de paiement fluide (Stripe ou WooCommerce) ;
  • afficher un prix clair et une description concise du cours ;
  • proposer, si possible, un échantillon gratuit ou une courte vidéo “découverte”.

👉 En e-learning comme en art, la confiance et la simplicité sont les meilleurs arguments.

 

6. 🔄 Penser “contenu régulier”

La constance vaut mieux que la quantité.
Un post par semaine, une courte vidéo par mois, ou une newsletter mensuelle suffisent si le ton reste sincère et qualitatif.

On peut alterner :

  • contenus techniques (comment réussir un lavis à l’aquarelle),
  • contenus inspirants (peindre pour lâcher prise),
  • et contenus personnels (mon atelier, mes outils, mes erreurs).

👉 La clé, c’est la régularité : le public doit sentir que le projet vit.

 

7. 📈 Penser long terme

Au début, les résultats seront modestes. Mais chaque vidéo, chaque article, chaque abonné est un investissement cumulatif.
Le référencement (SEO) du site, les liens partagés, les avis des premiers clients vont construire une base solide et pérenne.

Le marketing, ici, n’est pas une dépense : c’est une extension naturelle de la création.

🔍 En résumé

  • Objectif Outil Fréquence / effort
  • Créer une identité cohérente Site WordPress + charte visuelle Unique
  • Attirer du public Blog + Réseaux sociaux Hebdomadaire
  • Fidéliser Newsletter Mensuelle
  • Vendre Stripe + Tunnel WooCommerce En continu
  • Pérenniser SEO + communauté Long terme

Pour une jeune artiste, le marketing n’est pas une contrainte — c’est une forme d’expression complémentaire.
Il ne s’agit pas de “se vendre”, mais de se raconter, de partager sa passion, et de créer des liens humains autour de sa démarche.

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“créativité” VS “inspiration”

“créativité” VS “inspiration”

Les Experts Compétences réfléchissent à la créativité et à l’inspiration. De notions qui manquent un peu par les temps qui courent. Ce sont 2 notions soeurs mais pas jumelles

  1. Structurer ses formation : de la créativité à la qualité
  2. Comment construire une offre formation malgré les normes
  3. Créativité VS Inspiration

On confond souvent créativité et inspiration, comme s’il s’agissait de synonymes. En réalité, ces deux forces sont complémentaires :

  • La créativité est un élan intérieur, une capacité à produire, transformer, oser, inventer. C’est un mouvement actif, une expression du soi.

  • L’inspiration, au contraire, est une résonance : elle vient de l’extérieur, d’une lumière, d’une œuvre, d’un paysage, d’un silence, d’une trace laissée par un autre. C’est une ouverture, une écoute du monde.

Ainsi, créer, c’est inspirer et transformer à la fois.
C’est recevoir un souffle — et le traduire à sa manière.

“créativité” VS “inspiration”

🎨 Inspiration : l’étincelle de départ

L’inspiration, c’est la source.
Elle vient d’un souvenir, d’une émotion, d’une rencontre ou même d’un simple détail du quotidien. Elle ne se provoque pas directement, mais on peut créer les conditions pour qu’elle vienne :

  • en s’exposant à de nouvelles expériences,
  • en observant les autres,
  • en cultivant sa curiosité.

Chez l’artiste, c’est ce moment où l’idée du tableau s’impose d’elle-même.
Chez le formateur, c’est l’instant où un nouveau concept pédagogique apparaît, ou qu’une situation de classe déclenche une intuition de méthode.

👉 Mais l’inspiration seule ne produit rien.
Sans passage à l’acte, elle s’évapore.

 

🧩 Créativité : la mise en œuvre de l’inspiration

La créativité, c’est l’inspiration mise en action.
C’est le moment où l’idée trouve sa forme, où l’on construit, teste, corrige, affine.
Elle s’inscrit dans la durée, dans la discipline, dans l’expérimentation.

Être créatif, c’est :

  • transformer une idée en projet,
  • oser faire différemment,
  • accepter l’erreur comme moteur de progrès.

Un peintre qui choisit de nouvelles couleurs, un formateur qui invente un exercice original, un entrepreneur qui revoit son offre : tous utilisent la créativité pour donner corps à l’inspiration.

 

⚖️ Inspiration et créativité : un équilibre à trouver

Le danger, c’est d’opposer ces deux forces :

trop d’inspiration, sans mise en œuvre, mène à la frustration ;

trop de créativité sans idée neuve conduit à la répétition.

Le professionnel formateur ou artiste doit donc :

  • accueillir l’inspiration, sans la forcer,
  • structurer la créativité, pour la rendre efficace,
  • et surtout, organiser ses processus (carnet d’idées, séances d’expérimentation, travail collaboratif…).

La créativité devient alors une compétence — une compétence que l’on peut former, transmettre, et mesurer dans un parcours pédagogique.

 

🌱 Et dans la formation professionnelle ?

Dans le contexte de la formation, la créativité et l’inspiration jouent un rôle clé :

  • Côté formateur, elles permettent de concevoir des séquences vivantes, adaptées aux publics et toujours renouvelées.
  • Côté apprenant, elles stimulent la motivation, la confiance et la capacité à penser autrement.

Les organismes de formation qui encouragent cette double dynamique (par des ateliers, du travail de projet, des espaces d’expression libre) développent un climat d’apprentissage durable et différenciant.


Élément Inspiration Créativité
Nature Spontanée, émotionnelle Structurée, active
Source Événement, émotion, observation Processus, méthode, expérimentation
Risque Rester dans l’idée S’enfermer dans la technique
Objectif Déclencher Réaliser
Outil clé Curiosité Organisation
💡 Pour aller plus loin

Dans la formation, comme dans l’art, la véritable richesse naît de la circulation entre les deux :


👉 L’inspiration donne l’élan,
👉 la créativité donne la direction.

C’est de ce dialogue que naît l’innovation pédagogique — celle qui transforme une séance en expérience, un formateur en passeur, et un simple cours en moment marquant.

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Les vacances sont-ellesun handicap pour les OF ?

Les vacances sont-ellesun handicap pour les OF ?

L es Experts Compétences qui ont piloté des OF pendant des années ont trouvé des solutions pour contourner la baisse d’activité dues aux vacances scolaires.

  1. Comment organiser l’activité pendant les vacances ?
  2. Les vacances commencent, est-ce un handicap pour les OF ?
  3. Trucs et astuces pour sauter les vacances.

Chaque année, c’est la même réalité : les vacances scolaires perturbent l’activité des organismes de formation continue. Publics moins disponibles, entreprises en pause, formateurs en congé… Résultat : un mois entier, parfois plus, où le chiffre d’affaires chute.

Pour de nombreux OF, cette saisonnalité signifie que l’activité ne repose réellement que sur 10 à 11 mois, alors que les charges, elles, courent sur 12.

Mais faut-il s’y résigner ? Ou au contraire, peut-on prévoir, adapter, lisser, voire valoriser ces périodes creuses ? Voici des pistes concrètes.

Les vacances : Un handicap pour les OF

📅 1. Pourquoi les vacances scolaires plombent le CA ?


🔹 Les apprenants sont indisponibles

  • Salariés : en congés ou moins motivés à suivre une formation en ligne ou présentielle
  • Demandeurs d’emploi : moins de convocations ou d’engagements Pôle emploi
  • Individuels CPF : peu enclins à démarrer un parcours pendant les vacances

🔹 Les entreprises ralentissent ou ferment

  • Moins de planifications via les OPCO
  • Suspension des parcours intra-entreprise
  • Moins de budgets mobilisés en été (report à septembre)

 

🔹 Les formateurs sont eux aussi en congé

  • Difficile d’assurer la continuité pédagogique
  • Baisse de disponibilité des intervenants qualifiés

 

📊 2. Quel est l’impact réel sur le chiffre d’affaires ?


👉 Chez les OF interrogés, on constate :

  • Une baisse de CA entre 25 % et 50 % en juillet/août par rapport aux mois “pleins”
  • Une perte moyenne estimée à 1 à 1,5 mois de facturation/an
  • Un effet domino : charge salariale stable, mais trésorerie plus tendue à l’automne

📉 Cela fausse souvent la lecture des performances si l’on ne lisse pas les indicateurs sur l’année.

 

✅ 3. Que faire ? 7 leviers pour lisser ou valoriser les périodes creuses


1. Anticiper les cycles dès le mois de mars

  • Planifier les dernières sessions entre mi-avril et fin juin
  • Caler la rentrée de septembre dès début juillet
  • Accélérer les relances CPF avant l’été (campagnes mails, SMS, webinaires express)

2. Capitaliser sur l’asynchrone et les formats courts

  • Mettre en avant les micro-formations en ligne à suivre pendant les vacances
  • Promouvoir des formats “autoformation + accompagnement léger”

 

💡 Exemple : “Boostez votre CV en 5 jours cet été” → compatible CPF, peu contraignant

3. Proposer des parcours “capsule” pour les étudiants en break ou en réorientation

  • Publics jeunes en juin-juillet → orientation rapide vers les Titres Pro, reconversion courte
  • Créer des offres “préparatoires à la rentrée” avec certification partielle (ex : blocs de compétences)

 

4. Lisser la facturation par abonnement ou échéancier


Proposer à vos clients entreprises ou individuels de répartir les paiements sur 12 mois, même si la formation se fait sur 10

📌 Cela permet de stabiliser la trésorerie en période creuse

 

5. Former… les formateurs et les équipes

  • Utiliser juillet-août pour :
  • Former vos équipes internes (logiciels, qualité, pédagogie)
  • Recruter de nouveaux formateurs
  • Préparer les dossiers de renouvellement Qualiopi ou agréments

 

💡 Bonus : c’est un moment calme propice à la structuration interne

 

6. Activer le contenu marketing différé


Préparer en avance :

  • Articles de blog (comme celui-ci 😉)
  • Webinaires de rentrée
  • E-mails automatisés
  • Landing pages CPF “inscrivez-vous pour septembre”

 

🎯 But : ne pas couper la visibilité digitale, même si les sessions sont en pause

 

7. Organiser des “offres spéciales été”

  • Réduction sur l’inscription pour les formations de rentrée
  • Bonus CPF (offert : coaching, e-book, accompagnement personnalisé)
  • Formations “cool & utiles” : prise de parole, outils numériques, soft skills

 

🧭 4. Une saisonnalité à intégrer dans la stratégie annuelle


📅 Intégrer cette réalité dans :

  • Vos objectifs commerciaux : viser 90 % du CA sur 10 mois
  • Votre modèle économique : marger davantage entre septembre et juin
  • Vos projections RH : congés décalés, renforts temporaires à la rentrée

 

💬 Conseil : adoptez une vision à 12 mois glissants, et non “mois par mois”, pour lisser les indicateurs.

 
Oui, les vacances scolaires provoquent un creux de chiffre d’affaires dans la formation continue.
Mais ce n’est pas une fatalité.

Avec un peu d’anticipation, une dose de créativité et une stratégie bien huilée, ces périodes peuvent devenir :

✔️ Des phases utiles de structuration
✔️ Des moments de captation marketing
✔️ Voire des temps de conversion différée (pour la rentrée)

💡 L’été n’est pas perdu… il est juste à aborder autrement.

 

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Comment vivre de ses cours ?

Comment vivre de ses cours ?

Les Experts Compétences. Artistes, sportifs, éducateurs, spécialistes qui comprennent que l’internet est une opportunité pour créer des cours. La question est Comment est vivre de ses cours ?

 

  1. Structurer ses formation : de la créativité à la qualité
  2. Comment construire une offre formation malgré les normes
  3. Cours individuels ou cursus complet ?
  4. Qu’est-ce que la formation « loisirs » ?
  5. Comment vivre de ses cours ?

Donner des cours de dessin, de peinture, de musique ou d’artisanat, c’est avant tout une passion. Mais pour beaucoup, la question se pose très vite : comment en faire une véritable source de revenus ? Peut-on vraiment vivre de cours “loisirs” ?
Oui, à condition d’adopter une approche professionnelle : clarifier son offre, structurer son activité et diversifier ses canaux de revenu

Comment vivre de ses cours ?

1. De la passion à l’activité : poser le cadre

Le premier pas pour vivre de ses cours, c’est de considérer son activité comme un métier à part entière.
Même s’il s’agit de loisirs, le public attend de la qualité, de la régularité et une vraie pédagogie.

Avant tout, il faut :

  • Définir le positionnement : cours particuliers, ateliers collectifs, stages, cours en ligne ?
  • Identifier le public : enfants, adultes, retraités, entreprises ?
  • Fixer une politique tarifaire claire (ni sous-évaluée, ni déconnectée du marché).

💬 Exemple : un cours de dessin collectif de 2h se facture généralement entre 20 et 40 € par participant, selon la région et la notoriété du formateur.

 

2. Choisir un cadre légal simple et adapté

 

Pour exercer légalement, il suffit souvent de déclarer son activité.
Deux options principales :

Statut Avantages Points de vigilance

  • Micro-entrepreneur Simple à créer, peu de charges, idéal pour démarrer Plafond de CA, pas de récupération de TVA
  • Association loi 1901 Adaptée si vous animez un collectif ou un atelier municipal Pas de rémunération directe sans contrat clair
  • Portage salarial ou coopérative Permet de facturer sans gérer d’entreprise Commission de 5 à 10 %

💡 Pour beaucoup de professeurs d’art ou de musique, le statut micro-entrepreneur reste la solution la plus souple pour démarrer et tester son marché.

 

3. Structurer une offre rentable

Une erreur fréquente consiste à vendre uniquement des heures de cours.
Pour stabiliser ses revenus, il faut packager son offre :

  • Abonnements mensuels (fidélisation et visibilité sur les rentrées d’argent)
  • Stages à thème (périodes de vacances, week-ends intensifs)
  • Cartes de 10 cours (prépayées, plus confortables en trésorerie)
  • Cours en ligne ou tutoriels payants (revenus complémentaires, peu de charges)

🎯 L’idée : combiner des revenus récurrents (cours réguliers) et des revenus événementiels (stages, ateliers).

 

4. Se rendre visible : la clé du succès

Un bon professeur inconnu ne gagne rien.
La visibilité est aujourd’hui le nerf de la guerre.

Voici les leviers essentiels :

  • Créer un site vitrine clair (tarifs, bio, agenda, galerie).
  • Utiliser les réseaux sociaux visuels (Instagram, TikTok, YouTube) pour montrer ses cours, ses œuvres et ses élèves.
  • Inscrire ses activités sur les plateformes locales (HelloAsso, CoursAvenue, Superprof, Wecandoo, etc.).

Nouer des partenariats locaux : écoles, médiathèques, mairies, associations culturelles.

💡 Exemple : une prof de céramique gagne en notoriété en filmant ses démonstrations sur TikTok, puis redirige les abonnés vers ses stages payants en atelier.

 

5. Trouver son équilibre économique

Vivre de ses cours, c’est avant tout une question de volume et de régularité.
Voici un exemple concret :

  • Type d’activité Prix moyen Fréquence Revenus estimés
  • Cours collectifs (8 pers.) 25 €/pers. 2 fois / semaine ~1 600 €/mois
  • Stages week-end 120 €/pers. 1 fois / mois ~960 €/mois
  • Cours individuels 40 €/h 4 h / semaine ~640 €/mois

Total mensuel brut estimé ~3 200 €

Bien sûr, cela suppose un calendrier régulier, une bonne communication et une gestion efficace des inscriptions.

 

6. Diversifier ses sources de revenus

Au-delà des cours, les formateurs loisirs peuvent exploiter plusieurs leviers :

  • Vente de supports pédagogiques (PDF, vidéos, kits de matériel).
  • Organisation de stages à l’étranger ou en résidence.
  • Collaboration avec entreprises ou collectivités (teambuilding, médiation artistique).
  • Participation à marchés ou expositions (visibilité + ventes d’œuvres).

Cette diversification assure une stabilité financière et permet d’amortir les périodes creuses.

 

7. Gérer son temps et ses coûts

 

Vivre de ses cours demande une vraie discipline de gestion :

  • Planifier ses horaires (cours, préparation, communication).
  • Suivre les encaissements (éviter les impayés).
  • Anticiper les périodes creuses (été, vacances).
  • Distinguer les dépenses personnelles et professionnelles.

💡 Astuce : un simple tableur ou outil comme Notion ou Trello permet de piloter son activité (cours, élèves, revenus, projets).

 

8. Construire sa notoriété sur le long terme

Les élèves fidèles sont la meilleure publicité.
Encouragez-les à :

  • Laisser des avis Google ou témoignages.
  • Publier leurs réalisations sur les réseaux avec votre mention.
  • Recommander vos stages à leurs proches.

🎨 La notoriété locale et le bouche-à-oreille valent souvent plus qu’une campagne payante.

 

Oui, on peut vivre de ses cours, même dans le secteur des loisirs.
Mais cela demande rigueur, clarté et stratégie.
Les formateurs qui réussissent sont ceux qui :

  • se positionnent clairement,
  • structurent une offre rentable,
  • communiquent activement,
  • diversifient leurs revenus.

👉 En bref : enseigner, c’est partager sa passion. En vivre, c’est en faire une activité pensée comme une entreprise créative.

 

 

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MOTS CLÉS 

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SOURCES

🔗 Sources principales

1. Portail officiel de l’URSSAF
➡️ www.urssaf.fr
Rubriques : micro-entrepreneur, activités d’enseignement artistique, cotisations sociales, revenus d’activités non salariées.
→ Références sur les cadres légaux, les taux de cotisation et les obligations déclaratives.

2. Service Public
➡️ www.service-public.fr
Articles : Créer une micro-entreprise, Enseignement artistique non réglementé, Activités de loisirs.
→ Références juridiques sur les statuts possibles et le régime fiscal simplifié.

3. INSEE – Nomenclature d’activités (NAF 8552Z)
➡️ www.insee.fr
→ Classification officielle des activités de formation et enseignement artistique.

4. Plateformes professionnelles

  • Superprof.fr – Analyse des tarifs moyens par discipline.

  • Wecandoo.fr – Modèle économique des ateliers créatifs.

  • HelloAsso.com – Solutions pour cours collectifs et associations culturelles.

5. Études et presse spécialisée

  • Étude Xerfi (2023) : Les marchés de la formation non diplômante et loisirs éducatifs.

  • Article Les Échos Entrepreneurs (mars 2024) : Comment les indépendants de la formation artistique se professionnalisent.

  • France Travail (ex-Pôle emploi) : Formations artistiques et reconversions professionnelles.

6. Références pédagogiques et outils

    • Notion.so et Trello.com – outils de suivi et d’organisation pour formateurs indépendants.

    • Témoignages de formateurs sur forums spécialisés : Artisan Mag, Afdas, France Compétences (rubrique “formation loisirs”).

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Qu’est-ce que la formation « loisirs » ?

Qu’est-ce que la formation « loisirs » ?

Les Experts Compétences ont bien compris que nombre de personnes donnent des cours à partir de leur « expertise passion ».  Le sujet de la formation “loisirs” est à la fois central et mal compris, surtout dans le domaine artistique. C’est un univers à part, en marge de la formation professionnelle continue, mais qui peut devenir un véritable levier économique pour une artiste qui sait structurer son offre. Il y a une forte demande sur le secteur de la « formation loisirs » mais qu’est-ce que c’est ?

  1. Structurer ses formation : de la créativité à la qualité
  2. Comment construire une offre formation malgré les normes
  3. Cours individuels ou cursus complet ?
  4. Qu’est-ce que la formation « loisirs » ?

Depuis quelques années, les formations dites “loisirs” connaissent un succès considérable. Peinture, dessin, céramique, couture, photo, cuisine, danse, yoga… jamais autant d’adultes n’ont cherché à apprendre pour le plaisir.

Contrairement à la formation professionnelle, la formation loisirs n’a pas pour objectif l’obtention d’un diplôme ou d’un titre reconnu. Elle s’adresse à un public curieux, passionné, souvent en reconversion personnelle, qui veut avant tout s’épanouir, créer et se détendre.

Mais comment ce marché fonctionne-t-il ? Qui sont les acteurs ? Et surtout, peut-on en vivre en tant que formateur ou artiste ?

Qu’est-ce que la formation « loisirs » ?

Formation loisirs

1. Qu’est-ce qu’une formation “loisirs” ?

Une formation loisirs (ou atelier loisirs créatifs, stage artistique, cours amateur…) est une activité d’apprentissage libre.
Son but : le plaisir, la découverte et le développement personnel — sans évaluation ni certification.

Exemples :

  • “Initiation à l’aquarelle en week-end”
  • “Stage de peinture intuitive”
  • “Cours de dessin pour adultes débutants”
  • “Atelier d’art floral ou de poterie”

💡 Ce n’est pas une formation professionnelle : elle n’entre pas dans le cadre du Code du travail, ne nécessite ni NDA (Numéro de Déclaration d’Activité), ni certification Qualiopi, tant qu’elle n’est pas financée par des fonds publics (OPCO, CPF, etc.).

 

2. Qui sont les acteurs de la formation loisirs ?

Le secteur est très varié. On y trouve quatre grands profils :

 

a. Les associations culturelles et maisons des arts

Elles organisent la majorité des cours loisirs en France.

  • Tarifs abordables, formats hebdomadaires.
  • Public local et fidèle.
  • Financement partiel possible via subventions municipales.

b. Les artistes indépendants et formateurs

Peintres, illustrateurs, sculpteurs, photographes…

  • Ils animent des stages ponctuels ou des cours en ligne.
  • Travaillent souvent en micro-entreprise.
  • Leur réussite dépend de leur notoriété, de leur pédagogie et de leur communication.

c. Les centres de loisirs créatifs et studios privés

  • Espaces hybrides : ateliers partagés, tiers-lieux, studios d’art.
  • Accueillent des ateliers thématiques (1 jour, 1 week-end, 1 semaine).
  • Souvent soutenus par des partenariats locaux (collectivités, mécénat).

d. Les plateformes en ligne

Skillshare, Udemy, Domestika, Dessindigo, Apprendre-à-dessiner, etc.

Elles permettent à des milliers de créateurs de diffuser leurs cours à un public international.

Elles fonctionnent sur le modèle du volume : plus d’élèves, plus de revenus.

 

3. Comment ça fonctionne concrètement ?


🔹 Le modèle économique

  • Le formateur fixe un prix libre, souvent entre 20 et 50 € de l’heure en présentiel,
    ou entre 30 et 100 € par cours en ligne selon le format.
  • Pour les stages, le tarif peut aller de 100 à 500 € le week-end.
  • Les coûts à prévoir : matériel, communication, location de salle, assurance, impôts.

🔹 Le modèle administratif

Statut recommandé : micro-entrepreneur (activité de services).

Pas besoin de NDA tant qu’il s’agit d’une activité loisirs non financée.

Si la formation devient régulière ou structurée → possible d’évoluer vers un statut de formateur professionnel avec NDA et Qualiopi.

🔹 Le modèle pédagogique

  • Format court : de 2h à 2 jours.
  • Groupes restreints (6 à 10 personnes).
  • Pédagogie participative, conviviale et non scolaire.
  • Accent sur le plaisir, l’échange, la créativité.

 

4. Est-ce que ça rapporte vraiment ?

La formation loisirs peut être rentable, à condition d’être bien organisée.

💰 En présentiel

  • Rentable dès 4 à 6 participants par atelier.
  • Un stage week-end à 250 € par personne avec 8 élèves = 2 000 € brut.
  • Si 1 à 2 stages/mois → revenu complémentaire significatif.

💻 En ligne

  • Potentiel beaucoup plus élevé (cours en vidéo ou en direct).
  • Moins de contraintes matérielles.
  • Possibilité de revenus passifs grâce à la vente de vidéos préenregistrées.

Exemples :

100 élèves x 49 € = 4 900 € brut

500 élèves/an → activité rentable à temps plein.

💡 Le vrai levier, c’est la régularité et la fidélisation : newsletter, réseaux sociaux, offres combinées, mini-formations complémentaires.

5. Quels financements sont possibles ?

En général, la formation loisirs est autofinancée par les participants.
Mais certains leviers existent :

a. Aides locales

  • Subventions de mairies ou conseils départementaux pour les activités culturelles.
  • Soutien à la création de stages dans les zones rurales.
  • Appels à projets culturels (notamment pour les jeunes artistes ou les actions intergénérationnelles).

b. Partenariats

  • Écoles, maisons de retraite, comités d’entreprise, structures sociales.
  • L’artiste peut être rémunéré via une convention ou une prestation ponctuelle.

c. Évolution vers la formation professionnelle

Si le projet devient structuré, il peut être intéressant d’obtenir un NDA puis la certification Qualiopi, pour accéder aux financements OPCO (notamment Afdas, pour les métiers de la culture).

 

6. Clés de réussite d’une formation loisirs


Facteur Description Impact


🎯 Positionnement clair Thématique précise, public identifié Attire le bon type d’élèves
📣 Communication régulière Site, Instagram, bouche-à-oreille Crée la notoriété
🧭 Structure pédagogique Objectifs simples, progression fluide Expérience positive
🤝 Esprit communautaire Créer un lien humain et convivial Fidélisation
📦 Offre mixte Présentiel + cours en ligne Diversifie les revenus
🧾 Gestion claire Facturation, statuts, assurances Sécurité juridique
 

La formation loisirs n’a pas vocation à délivrer des diplômes, mais elle forme des passionnés, crée du lien social, et peut représenter une vraie source de revenus pour les artistes indépendants.

C’est souvent la première marche vers une activité de formateur professionnel : un laboratoire où l’on apprend à enseigner, à structurer ses contenus et à bâtir une relation de confiance avec ses élèves.

Bien menée, elle devient un modèle hybride, entre art, pédagogie et entrepreneuriat — une belle voie d’émancipation créative et économique.

 

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  • formation artistique non professionnelle
  • apprendre la peinture pour le plaisir
  • création d’ateliers créatifs

SOURCES

  • Service-public.fr – Activité de formation
  • Afdas – Formation des artistes et intermittents
  • France Num – Activités culturelles et numériques
  • Moodle.org
  • Apprendre-à-dessiner.org
  • Domestika.org
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