Le Cese invite à changer d’échelle en matière de reconversions professionnelles

Dans son dernier avis présenté aujourd’hui 23 mars en assemblée pleinière, le Cese place les reconversions professionnelles au cœur des grandes transformations numériques et écologiques. Selon le conseil économique, social et environnemental, la crise représente une opportunité pour renforcer les moyens, articuler les dispositifs et coordonner le travail prospectif des métiers et des qualifications autour de France Stratégie. Le Cese invite à changer d’échelle en matière de reconversions professionnelles Le constat est unanimement partagé. La réussite de la relance passe par une politique volontariste de reconversions professionnelles. La crise née de la pandémie de coronavirus aura mis en lumière les forces et les faiblesses de notre système de formation sur ce sujet devenu crucial dans une économie en pleine mutation. L’urgence d’un marché de l’emploi fortement dégradé impose aujourd’hui de changer de paradigme. C’est le message de l’avis du conseil économique, social et environnemental (Cese) rendu public le 23 mars. Sur plus de 80 pages, l’assemblée constitutionnelle dresse un bilan des enjeux, un état des lieux des dispositifs existants et identifie 16 préconisations pour accompagner les transformations des métiers et des qualifications. « La crise ouvre une opportunité d’accompagner les grandes mutations. Pour cela il faut changer d’échelle et investir dans des formations longues », explique Bernard Vivier, membre du Cese et co-rapporteur de l’avis sur les reconversions professionnelles.

Reconversions ou transitions professionnelles ?

LIRE LA SUITE…
youtubeinstagram
Facebooktwitterlinkedinmail

Top départ pour moderniser la formation

La haut-commissaire aux Compétences, Carine Seiler, présente ce mercredi le calendrier de mise en oeuvre de ce plan doté de 300 millions d’euros. Un tiers des organismes de formation de moins de 50 salariés n’ont pas évolué, en un an, dans leurs démarches de numérisation.

 

Top départ pour le plan de modernisation de la formation professionnelle

 

Lever de rideau pour le chantier de modernisation de la formation professionnelle. Riche de 300 millions d’euros dans le cadre du volet compétences du plan de relance , le chantier a donné lieu à plusieurs mois de concertation, d’expérimentations, de séminaires, le tout conforté par des sondages auprès de la profession. Place désormais au plan d’actions présenté, ce mercredi, par la haut-commissaire aux Compétences, Carine Seiler, en charge du dossier au sein du ministère du Travail.

La réunion doit être d’abord l’occasion de dresser le constat de départ qui justifie la nécessité d’appuyer sur l’accélérateur : un tiers des organismes de formation de moins de 50 salariés – c’est-à-dire le gros des troupes étant donné l’atomicité du secteur – n’ont pas évolué dans leurs démarches de numérisation en un an. Le besoin et l’envie de le faire sont bien là, mais ils se heurtent très souvent à un manque de moyens financiers, de compétences ou de temps, quand ce ne sont pas les modalités d’achat qui ne sont pas adaptées.

Sprint et cours de fond

Lever ces freins relève à la fois du sprint et de la course de fond , résume Carine Seiler, à savoir d’un mélange d’actions de court ou moyen termes. Premier axe du plan, l’Etat va favoriser l’amorçage d’un marché de conseil en modernisation des organismes de formation. Comment ? Via la création d’un label de qualité auquel pourront prétendre les futurs consultants. Leurs prestations seront prises en charge directement ou via les régions – cela fait partie des points restant à trancher par un groupe de travail ad hoc. Premières prestations visées à la fin de l’année.

LIRE LA SUITE…

Si les conseils des experts compétences vous paraissent pertinent vous pouvez les contacter et leur donner votre avis. Si vous voulez un coup de main, ils sont toujours disponible pour montrer des chemins.

Si vous voulez suivre leurs travaux les experts compétences vous donnent rendez-vous sur le blog de la formation et vous pouvez vous  inscrire à la Newsletter. Les experts compétences accompagnent tous les projets à forte composante numérique autour du Marketing, du Management de la gestion, de la stratégie de la Formation. Ceci pour des organismes de formation comme pour des clients directs. Pour les contacter, laissez leur un message

 
youtubeinstagram
Facebooktwitterlinkedinmail

De l’opposition distanciel/présentiel à la complémentarité synchrone/asynchrone dans la formation professionnelle

La #CriseCovid dans le domaine de la formation professionnelle a remis en jeu l’opposition présentiel/distanciel qui, d’après-moi, s’est transformée en problématique synchrone/asynchrone.

Explications.

Il est devenu en effet inéluctable pour nombre de nos clients et stagiaires de devoir transférer les formations présentielles en distanciel.

Soit.

Mais comment ?

synchrone asynchrone

Développement de l’asynchrone

Plusieurs options : transférer les programmes de formation vers des dispositifs asynchrones (modules e-learning, vidéos, auto-formation) et/ou vers des dispositifs incluant du distanciel synchrone (classe virtuelle, classe à distance, webinaire).

L’année qui vient de s’écouler nous apporte plusieurs enseignements :

– le distanciel asynchrone a été d’avantage sollicité. On parle de +20 à 30% d’activité chez les PurePlayers asynchrones.

Et en effet, solliciter les salariés pour s’auto-former, où ils veulent, quand ils veulent, comme ils veulent, peut être une option attirante. Surtout lorsqu’ils sont en activité restreinte. « Le Netflix de la formation »…

Néanmoins, et nous le savons depuis plus de 15 ans, les taux de complétion de ces dispositifs restent insatisfaisants. Seulement 10 à 25% des apprenants vont au bout d’un dispositif totalement asynchrone. Et je ne vois pas la gamification, l’IA ou le mobile et casual learning (notions éculées bien avant la crise Covid) inverser significativement la tendance dans les 2 ou 5 prochaines années.

Avantages du synchrone

Parallèlement, le distanciel synchrone présente de nombreux avantages :

  • la durée de formation est clairement identifiée.

Beaucoup plus facile en effet de justifier une présence de 7heures en synchrone qu’en asynchrone… (et sérieusement, qui passe 7 heures sur des vidéos et/ou des modules e-learning ??)

  • Le contact humain et les interactions. Une formation synchrone c’est en effet la présence d’un animateur, l’échange de problématiques, de bonnes pratiques. En temps réel. Un temps fort vécu collectivement. 
  • la réduction des coûts de formation. Pas de déplacements, pas d’immobilisation ou de location d’espaces.
  • L’expérience utilisateur. Quel plaisir d’avoir entendu des stagiaires me dire qu’ils avaient préféré la visioformation à la formation en salle. Quelques verbatims : « je me sens plus à l’aise », « je n’ai pas à me déplacer tout en vivant une expérience collective », « les jeux et mises en situation sont plus fluides grâce aux outils mis en place ».

Les défis à relever

LIRE LA SUITE sur Linkedin…

youtubeinstagram
Facebooktwitterlinkedinmail

Aide individuelle régionale vers l’emploi – AIRE 2

La Région finance, à travers le dispositif AIRE et en complément de l’offre collective, des formations facilitant le retour, l’accès ou le maintien en emploi sur des secteurs en tension de recrutement en Île-de-France.

AIRE région ile de france

Vous êtes de plus en plus nombreux à déposer des demandes AIRE en ce début d’année 2021 et nous sommes ravis que le dispositif AIRE puisse aider les franciliens en cette période particulièrement difficile. Des délais plus longs de réponse sont donc à prendre en compte pour les demandes déposées. Nous mettons tout en œuvre pour les instruire et vous répondre dans les meilleurs délais. Le délai de réponse de notre service régional actuellement est au minimum de 6 à 8 semaines après la transmission du dossier.

 

Depuis le  vendredi 16 octobre 2020, le télé-service AIRE 2 a évolué: l’organisme de formation déposera la demande AIRE 2 pour le compte du demandeur  

 

Pour quel type de projet ?

Lire la suite…

 

youtubeinstagram
Facebooktwitterlinkedinmail

Reconversion professionnelle : nos conseils pour la réussir du mieux possible

Comment bien réussir sa reconversion professionnelle ? On est fait pour s’entendre, l’émission animée par Flavie Flament sur RTL a posé la question à Yves Deloison, créateur de toutpourchanger.com et auteur de Réussir sa reconversion et Emilie Devienne, coach.

reconversion

Il y a le stress, l’angoisse, la peur ; mais aussi l’envie, la motivation, la détermination. Entamer une reconversion professionnelle n’est pas chose simple, la réussir non plus. Dans la tête de chacun, ce sont des centaines de questions qui se posent. “Il faut avant tout se demander si le projet qu’on souhaite entamer va nous convenir par la suite“, témoigne Yves Deloison, créateur de toutpourchanger.com et invité de On est fait pour s’entendre à réécouter ici.

youtubeinstagram
Facebooktwitterlinkedinmail

Des nouvelles du plan de modernisation de la formation professionnelle

La formation professionnelle, en France, subit une réforme tous les 2 ans. A peine les organismes de formation (qui sont devenus des Prestataires d’Actions concourant au développement des Compétences – on rêve!) n’ont pas le temps d’appréhender une réforme qu’une autre se met en place. Ce secteur florissant, il y a 4 ans et en chute avec de sérieux doutes quant à son avenir.

FNE formation coronavirus

 

Des nouvelles du nouveau plan de modernisation de la formation professionnelle

Doté de 300 millions d’euros, ce plan sera présenté fin mars. La haut-commissaire aux compétences, Carine Seiler, en charge du dossier au ministère du Travail, promet un « choc de transformation », à même de combler le retard français en matière de formation continue.

Resté en deuxième rideau du plan de relance malgré les 300 millions d’euros placés dans sa corbeille, le chantier de modernisation de la formation professionnelle prend corps. Après plusieurs mois de concertation avec une cinquantaine d’acteurs du secteur (organismes de formation, partenaires sociaux, régions… ) une présentation aura lieu durant la dernière semaine de mars, suivie des premiers investissements cet été. Selon la Haut-commissaire aux compétences, Carine Seiler, en charge du dossier au ministère du Travail, c’est un véritable « choc de transformation » qui se dessine.
La montée en compétences des actifs figure parmi les priorités du quinquennat. Dans sa forme la plus spectaculaire, elle s’est traduite par un grand plan d’investissements multifacettes de 15 milliards, le PIC. La modernisation des organismes de formation en faisait partie, mais la crise du Covid a accéléré la prise de conscience du retard français. Si deux formations sur trois ont été maintenues durant le premier confinement, ce fut bien souvent via des outils de messagerie, sans plus, dans un secteur atomisé et sous-capitalisé.


Changer d’échelle et vite


« La prise de conscience qu’il fallait changer d’échelle rapidement s’est imposée. Les 300 millions représentent plus de trois fois ce qui était prévu avec le PIC », souligne Carine Seiler. Pas question pour autant de tout basculer en distanciel. Le futur sera résolument hybride avec toujours du présentiel, de la formation en situation de travail ou encore de la réalité augmentée.
Pas question non plus d’imposer un plan jacobin qui tuerait l’innovation privée, comme le craint la Fédération de la Formation Professionnelle, par la voix de l’un de ses administrateurs, Bruno Sola. « L’enjeu est vital pour l’emploi de demain. Nous avons mis en garde contre le tout gratuit et le tout centralisé », indique-t-il.
Tensions entre l’exécutif et les partenaires sociaux sur la formation des travailleurs sans diplôme
Le choc de transformation promis suivra quatre axes complémentaires pour lesquels bien des questions restent encore sans réponse. Le premier vise à susciter un nouveau marché : le conseil aux organismes de formation ou centre d’apprentis pour changer leur pédagogie, leur organisation et, partant, leur modèle économique. L’Etat s’en tiendra à définir des standards de qualité et amorcer la pompe financièrement.


Quinze projets pilotes


Il s’agit ensuite de susciter l’innovation logicielle via des appels à projets dans une logique proche de celle du programme d’investissements d’avenir. Dans une logique de « patrimoine commun » aussi, précise la Haut-commissaire, suivant un modèle économique à défricher. Le troisième axe consiste à mailler la France de tiers lieux, c’est-à-dire d’endroit ou des prestataires et leurs stagiaires pourront accéder à des outils modernes selon un modèle économique, là encore, à peaufiner.
A l’inverse des trois précédents, le quatrième axe du plan est moins consensuel. Il s’agit de définir une quinzaine de parcours de formation pilotes menant à des métiers prioritaires du plan de relance, comme ceux d’aide soignante ou de la rénovation énergétique. Avec pour chaque parcours, les compétences à acquérir, une pédagogie et des outils numériques les plus adaptés. Des appels à projets vont être lancés qui nécessiteront au préalable de s’entendre sur les conditions d’accès aux résultats de ces quinze pilotes.

 

LIRE L’ARTICLE DANS LES ECHOS…

Si vous voulez suivre les travaux des experts compétences vous pouvez rejoindre le blog de la formation et vous inscrire à la Newsletter. Les experts compétences accompagnent tous les projets à forte composante numérique autour du Marketing, du Management et de la Formation. Ceci pour des organismes de formation comme pour des clients directs. Pour les contacter, laissez leur un message

 
youtubeinstagram
Facebooktwitterlinkedinmail

 Le Cese invite à changer d’échelle en matière de reconversions professionnelles

Dans son dernier avis présenté aujourd’hui 23 mars en assemblée pleinière, le Cese place les reconversions professionnelles au cœur des grandes transformations numériques et écologiques. Selon le conseil économique, social et environnemental, la crise représente une opportunité pour renforcer les moyens, articuler les dispositifs et coordonner le travail prospectif des métiers et des qualifications autour de France Stratégie.

reconversion

Le constat est unanimement partagé. La réussite de la relance passe par une politique volontariste de reconversions professionnelles. La crise née de la pandémie de coronavirus aura mis en lumière les forces et les faiblesses de notre système de formation sur ce sujet devenu crucial dans une économie en pleine mutation. L’urgence d’un marché de l’emploi fortement dégradé impose aujourd’hui de changer de paradigme. C’est le message de l’avis du conseil économique, social et environnemental (Cese) rendu public le 23 mars. Sur plus de 80 pages, l’assemblée constitutionnelle dresse un bilan des enjeux, un état des lieux des dispositifs existants et identifie 16 préconisations pour accompagner les transformations des métiers et des qualifications. « La crise ouvre une opportunité d’accompagner les grandes mutations. Pour cela il faut changer d’échelle et investir dans des formations longues », explique Bernard Vivier, membre du Cese et co-rapporteur de l’avis sur les reconversions professionnelles.

Reconversions ou transitions professionnelles ?

LIRE LA SUITE...

youtubeinstagram
Facebooktwitterlinkedinmail

Titres professionnels

Un titre professionnel est une certification d’État élaborée et délivrée par le ministère du Travail. Donc en principe un Titre Professionnel ne concerne que les diplômes d’état. Les autres titres sont de droit privé et n’ont droit qu’à l’appellation Titre Privé

Titres professionnels

Qu’est-ce qu’un titre professionnel ?

Un titre professionnel est une certification professionnelle qui permet d’acquérir des compétences professionnelles spécifiques et favorise l’accès à l’emploi ou l’évolution professionnelle de son titulaire. Il atteste que son titulaire maîtrise les compétences, aptitudes et connaissances permettant l’exercice d’un métier.

En 2017, 7 personnes sur 10 en recherche d’emploi ont eu accès à un emploi après l’obtention d’un titre professionnel.

Les titres professionnels sont enregistrés dans le répertoire national des certifications professionnelles (RNCP) géré par France compétences. Les titres professionnels sont composés de blocs de compétences dénommés certificats de compétences professionnelles (CCP).

  • Le titre professionnel couvre tous les secteurs (bâtiment, services à la personne, transports, restauration, commerce, industrie, etc.) et différents niveaux de qualification :
  • niveau 3 (ancien niveau V), correspondant au niveau CAP,
  • niveau 4 (ancien niveau IV), correspondant au niveau BAC,
  • niveau 5 (ancien niveau III), correspondant au niveau BTS ou DUT,
  • niveau 6 (ancien niveau II), correspondant au niveau BAC+3 ou 4.

Les sessions d’examen sont organisées par des centres agréés pour une durée déterminée par la direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi (Direccte) compétente. Ces centres s’engagent à respecter la réglementation définie pour chaque examen.

Les organismes de formation souhaitant proposer l’accès à un titre professionnel par la formation doivent choisir entre deux solutions pour leurs stagiaires :

  • devenir également centre d’examen, ce qui permet une souplesse dans l’organisation du parcours allant de la formation à l’examen, dans le respect des référentiels et de la réglementation ;
  • passer une convention avec un centre agréé pour l’organisation de l’examen. Dans ce cas, ils s’engagent à délivrer aux candidats une formation cohérente avec les objectifs fixés par les référentiels et informent les candidats du lieu et de la date de l’examen.

Qui est concerné ?

 

LIRE LA SUITE…

youtubeinstagram
Facebooktwitterlinkedinmail

Les DIRECCTE change de nom le 01 Avril (ce n’est pas un poisson)

Ce n’est pas un poisson d’Avril : Les DIRECCTE changent de nom. Et quel nom?

Dreets

A compter du 1er avril 2021, sera créé un nouveau service déconcentré de l’Etat : les directions régionales de l’économie, de l’emploi, du travail et des solidarités (DREETS), qui regroupe les missions actuellement exercées au niveau régional par les directions régionales des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi (DIRECCTE) et les services déconcentrés chargés de la cohésion sociale.

 

LIRE LA SUITE…

youtubeinstagram
Facebooktwitterlinkedinmail