DOKELIO Ile-de-France vers une nouvelle base offre

Défi métiers a récemment organisé et animé quatre ateliers portant sur le projet de sa nouvelle base offre de formation. DOKELIO Ile-de-France vers une nouvelle base offre Défi métiers s’appuie aujourd’hui sur sa base offre DOKELIO Ile-de-France pour assurer sa mission dDOKELIO Ile-de-France vers une nouvelle base offree collecte, de traitement et de diffusion de l’offre de formation. Conçu il y a une dizaine d’années avec le projet Kélios (par Défi métiers et l’ex-Fongecif Ile-de-France) et repris par Centre Inffo dans le cadre du projet national DOKELIO, le système d’information DOKELIO Ile-de-France doit maintenant se transformer pour plus de simplicité dans la collecte des informations, plus d’évolutivité pour une meilleure réactivité, plus d’intégration avec les systèmes d’information tiers pour limiter les redondances. Cette transformation trouve toute son ampleur autour d’une mutualisation technique et métiers actuellement en cours, mobilisant six Carif-Oref (Auvergne Rhône-Alpes, Bretagne, Centre-Val de Loire, Bourgogne-Franche-Comté, Normandie et Ile-de-France). Dans ce cadre, et afin d’anticiper au mieux ce changement avec et auprès des organismes de formation, Défi métiers a proposé et animé quatre premiers ateliers en distanciel. Les échanges avec les organismes de formation ont essentiellement porté sur la perception de la base offre actuelle, le recueil des attentes et besoins pour la nouvelle base. LIRE LA SUITE… Dans le monde dynamique de la formation professionnelle, l’innovation et l’efficacité sont essentielles. C’est là qu’intervient Dokelio, une plateforme révolutionnaire conçue pour transformer le paysage de la formation professionnelle. Dans cet article, nous allons explorer ce qu’est Dokelio, ses caractéristiques uniques, et comment elle influence le domaine de la formation et du développement des compétences.

Qu’est-ce que Dokelio ?

Dokelio est une plateforme numérique développée en France, destinée à simplifier et à optimiser la gestion et l’accès à la formation professionnelle. Elle s’adresse à un large éventail d’utilisateurs, incluant les formateurs, les organismes de formation, les entreprises, et les individus en quête de formation continue. Sa base de données complète offre un aperçu détaillé des formations disponibles, des certifications, et des parcours de formation.

Les Fonctionnalités Clés de Dokelio

1. Base de Données Exhaustive: Dokelio offre une base de données riche, incluant des informations détaillées sur des milliers de formations, des établissements formateurs, et des certifications.

2. Moteur de Recherche Avancé : Les utilisateurs peuvent rechercher des formations en fonction de critères spécifiques comme le lieu, le domaine, le niveau de qualification, et le type de formation.

3. Interface Intuitive : La plateforme est conçue pour être facile à naviguer, rendant l’accès à l’information rapide et efficace.

4. Mise à Jour en Temps Réel : Les informations sur Dokelio sont constamment mises à jour, offrant les dernières données sur les formations et les tendances du marché.

5. Outil de Gestion pour les Organismes de Formation : Dokelio permet aux organismes de gérer leurs offres de formation, d’attirer des candidats et de suivre les inscriptions.

L’Impact de Dokelio sur le Marché de la Formation Professionnelle

La présence de Dokelio sur le marché a significativement modifié la manière dont les professionnels et les entreprises abordent la formation continue. Avec un accès facilité à une multitude de formations, les individus peuvent désormais planifier et personnaliser leur parcours professionnel de manière plus efficace. Pour les entreprises, Dokelio représente un outil précieux pour identifier les formations adéquates pour leurs employés, en alignement avec les objectifs de l’entreprise.

Dokelio et le Financement de la Formation

Un aspect crucial de Dokelio est sa capacité à fournir des informations sur les dispositifs de financement disponibles pour la formation professionnelle. La plateforme guide les utilisateurs à travers les différentes options de financement, telles que le compte personnel de formation (CPF), les aides de Pôle emploi, et les financements par les OPCO. Cette fonctionnalité est particulièrement pertinente dans le contexte français, où le financement de la formation professionnelle est un sujet complexe. Dokelio s’impose comme un acteur incontournable dans le secteur de la formation professionnelle en France. En offrant un accès facile à une information complète et à jour sur les formations, Dokelio facilite la planification de carrière et le développement des compétences. Que vous soyez un professionnel cherchant à évoluer, une entreprise soucieuse de former ses employés, ou un organisme de formation désireux de promouvoir vos programmes, Dokelio est une ressource précieuse à explorer.

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Jean-François Foucard (CFE-CGC) appelle à une appropriation « réelle » du concept de plan de développement des compétences par les entreprises

Que reste-t-il des principes des lois de 1971 ? Quelles ruptures après la réforme de 2018 ? Quelles perspectives se dégagent de ces 50 ans d’évolutions du dispositif de la formation professionnelle ? Plusieurs personnalités et experts du secteur de la formation professionnelle apportent leur éclairage sur ces questions. Décryptage avec Jean-François Foucard, secrétaire national emploi-formation de la CGE-CGC

FNE formation coronavirus

La loi Delors a apporté un financement obligatoire de la formation professionnelle, souvent vécu comme un impôt par les entreprises. Elle n’a pas fondamentalement changé la donne : la population active française reste une des moins formées d’Europe. Une très grande partie des fonds de la formation ne sert que pour des formations obligatoires, réglementaires à renouvellement régulier, sans plus-value pour s’adapter aux évolutions majeures de l’environnement économique et technologique. Les branches professionnelles ne produisent ni boîtes à outils de parcours professionnels, ni passerelles entre les métiers d’une branche. Quant au niveau interprofessionnel, les passerelles entre les branches sont aux abonnés absents. Il y a un problème de volonté de financement et d’investissement de la part des entreprises de 50 à 300 salariés. Se retourner vers l’État est devenu un réflexe pavlovien pour la très grande majorité des entreprises.

 

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Langages de programmation : évolution, tendances, communautés et emploi

De JavaScript à Python, en passant par Java ou C, retrouvez les langages de programmation les plus populaires auprès des développeurs et des entreprises.

langages informatiques formations conseils
Vous souhaitez devenir développeur ou opérer une reconversion vers cette profession particulièrement recherchée par les entreprises, mais vous ne savez pas sur quel(s) langage(s) de programmation vous former ? Retrouvez ici un état des lieux des langages de programmation les plus utilisés, les plus populaires, mais aussi ceux qui sont les plus prisés par les recruteurs.
 
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Réforme de la formation professionnelle : exécutif et partenaires sociaux travaillent sur des aménagements

Des discussions sont en cours pour tenter de réduire le coût de cette réforme, qui rencontre un vif succès.

Financement formation

Essor du compte personnel de formation (CPF), dynamique de l’apprentissage… la réforme de la formation professionnelle est un succès quantitatif qui crée des problèmes de financement et de qualité selon l’exécutif et les partenaires sociaux désireux de faire un peu le ménage. Depuis avril, syndicats (à l’exception de la CGT) et patronat discutent de « la loi sur la liberté de choisir son avenir professionnel » de 2018 avec l’objectif de faire des propositions d’évolution début juillet. En les attendant, le gouvernement a commencé à les réunir parallèlement début juin.

Le sujet le plus épineux sera celui du financement. L’organisme régulateur, France compétences, qui redistribue l’argent collecté auprès des entreprises, s’attend à un déficit de 2,5 milliards d’euros cette année. La faute un peu au Covid côté recettes mais surtout à la montée de trois grosses dépenses: l’apprentissage (6,1 milliards), le CPF (1,9 milliard) et la formation des chômeurs (PIC, 1,6 milliard). « Il y a des choses qui marchent mieux que prévu. Plus de 500.000 contrats d’apprentissage cette année, ça entraîne plus de dépenses que 340.000 en 2019. Il y a le CPF qui marche du feu de dieu. Évidemment nous souhaitons maintenir ces deux dispositifs à ces niveaux », souligne-t-on au ministère du Travail. Mais pour retrouver l’équilibre de France compétences, exigé par la loi pour 2022, l’équation sera complexe.

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Les salaires du digital en 2024

Coup d’oeil sur ce que gagne les professionnels de l’IT

Les salaires du digital en 2024

Au sommaire, nous vous proposons de découvrir les rémunérations des professionnels de la tech, du marketing et du design, sur la base du salaire brut annuel en fonction des métiers :

1- Les salaires dans le domaine de la tech : développeur back-end et front-end, développeur full stack, développeur mobile, ingénieur QA, data scientist/engineer, devOps, product owner, lead technique, directeur technique, intégrateur web…

2- Les salaires dans le domaine du marketing : chef de projet digital, responsable communication marketing, chief marketing officer, growth manager/hacker, chief data officer, responsable CRM, community manager, content manager, responsable SEA/SEM, responsable SEO, traffic manager, e-commerce manager, country manager…

3- Les salaires dans le domaine du design : UX/UI designer, graphiste offline/online…

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En 2024, les salaires dans le secteur du digital continuent de croître, reflétant la demande toujours plus forte pour les compétences numériques. Les technologies émergentes, telles que l’intelligence artificielle, la cybersécurité et l’analyse des données, sont au cœur de cette évolution.

Salaires par Poste

  1. Développeurs Full-Stack : Les développeurs full-stack voient leurs salaires grimper, avec des rémunérations atteignant souvent 60 000 à 90 000 euros par an en début de carrière et dépassant 120 000 euros pour les profils seniors.

  2. Experts en Cybersécurité : La cybersécurité est une priorité pour les entreprises, entraînant une augmentation des salaires pour les experts dans ce domaine. Les professionnels de la cybersécurité peuvent s’attendre à des salaires annuels compris entre 70 000 et 110 000 euros, avec des experts de haut niveau atteignant 150 000 euros.

  3. Data Scientists : Les data scientists, experts en analyse de données, continuent de bénéficier de salaires élevés. Les débutants peuvent gagner entre 50 000 et 80 000 euros par an, tandis que les professionnels expérimentés peuvent atteindre 130 000 euros.

  4. Chefs de Projet Digital : Les chefs de projet digital, responsables de la gestion des projets numériques, voient leurs salaires osciller entre 50 000 et 90 000 euros annuels, en fonction de leur expérience et de la complexité des projets gérés.

Facteurs d’Influence

Les facteurs influençant les salaires incluent la localisation géographique, la taille de l’entreprise, le niveau d’expérience et les compétences spécialisées. Les grandes métropoles comme Paris, Berlin ou Londres offrent des rémunérations plus élevées que les régions moins urbanisées.

Conclusion

Les salaires du digital en 2024 reflètent la demande accrue pour les compétences technologiques avancées. Les professionnels du digital qui investissent dans le développement de leurs compétences peuvent s’attendre à des opportunités de carrière lucratives et en constante évolution.

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Certification : à quoi servent les blocs de compétences ?

La réforme de 2014 les a créés, celle de 2018 les a définis : les « blocs de compétences » sont des composants des certifications qui peuvent être validés séparément, un peu comme les unités de valeur (UV) à l’université. Ils servent à structurer les référentiels des certifications, mais aussi à créer des passerelles entre diplômes et à faciliter la mobilité professionnelle. Au moins en théorie. Où en est-on de leur déploiement ? Et en quoi peuvent-ils être utiles aux salariés et à l’entreprise ?

 

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Où trouve-t-on les blocs de compétences ?

La réforme de 2018 a confié la gestion de la certification à France Compétences et à sa Commission de la certification professionnelle. Celle-ci tient à jour le Répertoire national des certifications professionnelles (RNCP), ainsi que le répertoire spécifique (RS), qui contient les habilitations et compétences transversales et complémentaires.

Seules les certifications enregistrées au RNCP sont découpées en blocs de compétences ; et elles doivent toutes faire l’objet d’un tel découpage, sauf quelques exceptions. Les certifications et habilitations du RS ne sont pas, elles, décomposées en blocs ; mais elles peuvent correspondre à un bloc de compétences d’une certification enregistrée au RNCP. En clair, une certification du RS est « insécable », mais peut constituer une brique d’une certification du RNCP.

Dans le RNCP

Le RNCP comprend plusieurs types de certifications :

 

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La loi de 2018 débouche sur une situation explosive

Que reste-t-il des principes des lois de 1971 ? Quelles ruptures après la réforme de 2018 ? Quelles perspectives se dégagent de ces 50 ans d’évolutions du dispositif de la formation professionnelle ? Plusieurs personnalités et experts du secteur de la formation professionnelle apportent leur éclairage sur ces questions. Décryptage avec Marie Dupuis-Courtes, vice-présidente de la Confédération des petites et moyennes entreprises, en charge de la formation professionnelle.

La loi de 2018 débouche sur une situation explosive

 

Le Quotidien de la formation. Que doit-on à la loi Delors ?

Marie Dupuis-Courtes. D’avoir inscrit la formation professionnelle continue dans le champ professionnel, d’avoir fait passer le message que la formation initiale n’est pas l’alpha et l’oméga d’une vie entière, et que, dans un monde qui change de plus en plus vite, on doit se former tout au long de la vie.C’est aussi la marque de la volonté de l’Etat, à l’époque, de faire confiance aux partenaires sociaux, et pour nous, CPME, l’excellent souvenir d’une période particulière : celle de la création d’Agefos PME et de la mutualisation pour accompagner le développement de la formation continue dans les PME. Un outil performant, que nous avons fait évoluer, qui était devenu incontournable voire gênant pour certains. On se demande d’ailleurs s’il ne fallait pas casser l’Agefos PME [ 1 ] pour faire la réforme de 2018.

QDF. Précisément, où en est-on aujourd’hui ?

MDC. 2018 est un tournant probablement majeur. La réforme a fait un bon job sur l’alternance et l’apprentissage. Certes il ne faut pas être dupe des résultats et reconnaître le poids des aides financières. Mais malgré tout le changement d’image de l’alternance est fondamental. C’est un vrai bon point. Il faudrait pouvoir écrire d’autres chapitres, dont celui de la formation professionnelle continue, avec le même satisfecit, mais ce n’est pas le cas. En effet, nous vivons un véritable recul sur la formation professionnelle continue : L’ANI (accord national interprofessionnel) rendu caduque par le Big bang de Muriel Pénicaud débouche sur une situation catastrophique et explosive pour les PME de 50-300 salariés. Elisabeth Borne semble en avoir conscience. De plus, nous constatons un recul des moyens financiers pour les entreprises de moins de 50 salariés, malgré l’affichage de « sanctuarisation ». En 2020, la dotation adressée par France compétences à Opco EP (entreprises de proximité) est en diminution de 30 % alors que la masse salariale n’a baissé que de 9,5 % ! Ainsi Opco EP attendait 220 millions d’euros, réduits à 180, puis finalement réduits à nouveau à 148 pour 2020 !  L’équilibre financier de la réforme ne peut pas se faire sur le dos de la formation dans les PME. Ce qui questionne le PIC (pacte d’investissement dans les compétences): 50 % de ses fonds provient de la captation des fonds d’entreprise. Et conséquence : 50 % des problèmes de financement de France compétences vient de cela. On ne pourra rétablir un équilibre dans la formation continue sans reprendre toutes les lignes de financement de France compétences.

QDF. Que faire désormais ?

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Reconversion professionnelle : la crise du coronavirus comme accélérateur

En ces temps incertains et anxiogènes, beaucoup de Français n’hésitent pas à faire sauter les tabous, à se remettre franchement en question et penser à une reconversion professionnelle. Quoi de plus normal, pour commencer, que de se poser mille questions au sujet de sa vie professionnelle ?  

Respectivement, les sites MaFormation.fr et je-change-de-métier.com ont notamment connu une augmentation de trafic stratosphérique : +200% entre octobre et décembre 2020 ! Que ce soit pour des raisons personnelles ou pour s’adapter aux mutations du marché, nos compatriotes semblent donc de plus en plus séduits par l’idée de la reconversion professionnelle. 

La reconversion professionnelle : un phénomène socio-économique massif qui ne date pas d’hier

L’appétit pour le sujet de la reconversion professionnelle n’est pas nouveau en France. Il suscite un vif intérêt depuis longtemps. En 2018, les chiffres étaient déjà très explicites : 9 Français sur 10 rêvaient de reconversion professionnelle.

Dans une société en proie à la multiplication des défis – écologiques, politiques, culturels – et qui fuit les “bullshit jobs”, l’exigence d’un métier utile et épanouissant est de plus en plus marquée. Fatigue chronique, burn-out, sensation de ne pas être à sa place… les raisons sont pléthoriques pour expliquer cette volonté de reconversion. Mais ce sont “l’ennui et la quête de sens” qui occupent la 1ère place du classement. 

Et c’est surtout chez les 20-29 ans que le phénomène monte dans les tours : 48% des jeunes sondés aspirent à se reconvertir. Là où les autres tranches d’âge y songent à hauteur de 36%. 

D’ailleurs, les exemples n’en finissent pas de ces Français qui décident de plaquer des promesses de “succès” et de “sécurité professionnelle” pour tenter une autre aventure. Et ce même quand ils évoluent dans des secteurs traditionnellement “huppés et très valorisés” : ce sont d’ailleurs les plus diplômés qui se reconvertissent le plus.

 

Le coronavirus : un accélérateur à particules de la reconversion professionnelle ?

 

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Il va falloir former 1 milliard de personnes d’ici 2030

Demain sera digital. Pour former les futurs talents, les acteurs de l’EdTech font le pari de la formation en ligne. A quoi ressemble l’éducation 2.0 ? Quels sont les enjeux du secteur ? Entretien avec Andrea Bertone, Chief Revenue Officer chez OpenClassrooms, l’un des leaders français sur le marché de la formation en ligne

FNE formation coronavirus

La pandémie a accéléré la transition vers une éducation dématérialisée. Quel a été l’impact sur votre activité ?

Andrea Bertone : Il y avait déjà, avant même l’arrivée du Covid-19, une forte tendance à la digitalisation du secteur de l’éducation. Notre société évolue, et nos emplois avec elle. Il est donc de plus en plus important de nous former, et ce tout au long de notre vie. Mais la pandémie a considérablement accéléré ce processus. Du jour au lendemain, le présentiel est devenu impossible, et les écoles ont dû se tourner vers le digital. Beaucoup d’acteurs n’étaient pas préparés à ce changement brutal.
L’autre impact de la crise sanitaire, c’est sur le marché du travail. Fin 2020, on estimait à 250 millions le nombre de personnes qui ont perdu leur emploi. Face à cela, Microsoft et LinkedIn prédisent une explosion des nouveaux métiers dans le monde de la data et de la tech. Plus de 149 millions de postes pourraient se créer dans ces secteurs d’ici 2025. Là encore, la crise sanitaire a accéléré une tendance existante, puisque les entreprises ont dû se digitaliser à marche forcée.
Tout l’enjeu aujourd’hui, c’est donc de faire correspondre l’offre et la demande sur le marché de l’emploi, et cela passe par des projets de reconversion professionnelle pour préparer les talents de demain. Le World Economic Forum estime ainsi qu’un milliard de personnes doivent être « upskillées » ou « reskillées » d’ici fin 2030. Cela représente un quart de la force de travail mondiale et, face à un chiffre aussi colossal, l’éducation en ligne apporte une réponse pertinente, puisqu’elle permet de massifier l’éducation à des coûts maîtrisés. Tout cela crée des conditions plus que favorables au développement de l’éducation en ligne. Résultat, le nombre d’entreprises avec lesquelles nous travaillons a augmenté de plus de 200 % sur l’année 2020.

 

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