Pro-A : plus de 40 accords de branche ont été étendus

Le dispositif de promotion ou de reconversion par alternance, Pro-A, prend forme au fur et à mesure de l’extension des accords de branche définissant la liste des certifications éligibles. A ce stade, 46 textes ont passé cette étape.

Pro-A

Pro-A aura mis du temps à devenir réalité. Créé par la loi du 5 septembre 2018, ce dispositif de promotion ou de reconversion par alternance se déploie très progressivement sur le terrain. Les entreprises qui souhaitent s’emparer de cet outil de mobilité interne doivent en effet attendre qu’un accord précisant les certifications éligibles soit signé par leur branche professionnelle et que ce texte fasse l’objet d’un arrêté d’extension. A ce jour, 46 accords ou avenants ont obtenu le feu vert de l’administration (voir le tableau ci-dessous) dont une grande partie au cours des deux derniers mois de l’année écoulée.

Le temps du diagnostic

Ces délais de mise en œuvre s’expliquent par les règles du jeu imposées par ordonnance en août 2019. Celles-ci ont conduit les branches professionnelles à ouvrir des négociations et à mener un travail de fond pour identifier les certifications correspondant à leur priorité en termes d’emploi et de compétences, comme l’explique Valérie Michelet, juriste senior à Centre Inffo.

« L’extension d’un accord est subordonnée au respect de critères de forte mutation de l’activité et de risques d’obsolescence des compétences, sans que ce soit précisé ce que recouvrent ces deux notions. Les partenaires sociaux ont dû argumenter leurs décisions en tenant compte des spécificités de leur environnement et des défis auxquels font face les employeurs sur le plan technologique, démographique, écologique, etc. »

Pour éclairer leur choix, les partenaires sociaux ont pu s’appuyer sur les travaux de leurs observatoires prospectifs des métiers et des qualifications (OPQM) ou sur les initiatives menées dans le cadre des engagements de développement de l’emploi et des compétences (Edec) signés avec l’Etat.

Le temps de l’instruction

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La DIRECCTE change de nom

ans le cadre de la réorganisation territoriale des services de l’État, un décret du 9 décembre 2020 vient apporter des modifications dans l’organisation de l’administration du travail.

Ainsi à partir du 1er avril 2021, les missions exercées par les Direccte seront assurées par les directions régionales de l’économie, de l’emploi, du travail et des solidarités (Dreets), sous l’autorité desquelles seront placés les services d’inspection du travail.

Direccte change de nom

Les Dreets vont regrouper les missions actuellement exercées au niveau régional par les Direccte et les services déconcentrés chargés de la cohésion sociale.

Concernant l’Île-de-France, cette nouvelle entité sera dénommée direction régionale et interdépartementale de l’économie, de l’emploi, du travail et des solidarités (Drieets) comprenant un siège à Paris et dans chacun des départements de la petite couronne.

Concrètement, pour les employeurs, les spécificités de l’inspection du travail seront préservées et les Dreets seront leur nouvel interlocuteur dans les cas où interviennent actuellement les Direccte.

A partir du 1er avril 2021, les Dreets seront compétentes pour :
– les demandes d’homologation ou de validation des PSE ;
– les demandes d’homologation des ruptures conventionnelles du contrat de travail ;
– les demandes de validation des accords de rupture conventionnelle collective.

Enfin, les Dreets pourront également, sur rapport de l’inspecteur du travail, mettre en demeure l’employeur de prendre toute mesure pour faire cesser une situation de danger, à titre d’exemple.

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Le CPF co-construit, priorité de l’État et des Régions !

Afin d’augmenter le recours à la formation et l’utilisation des droits CPF, le gouvernement est passé d’un système CPF entièrement autonome, c’est-à-dire à l’initiative du salarié, à un système co-construit avec les entreprises.

mon compte formation

Bilan de l’application Mon Compte Formation

Depuis plus d’un an, le gouvernement a lancé l’application MonCompteFormation. Elle permet à chaque personne de gérer son crédit CPF.

Le recours au CPF pour financer sa formation est de plus en plus dynamique. En un an, l’application a déjà connu plus de 13 millions d’utilisateurs pour 1 million de formations suivies.

L’anglais et le permis de conduire B sont les deux formations les plus recherchées sur l’application.

Quelques modifications devraient être ajoutées à l’application afin de lutter contre les arnaques, ajouter les avis utilisateurs ou encore augmenter l’amélioration du moteur de recherche.

Ce sont principalement des cadres qui profitent de ce dispositif, mais de plus en plus de salariés et de techniciens l’utilisent pour se former et gagner en compétences.

Droits à la formation et ouverture aux entreprises pour le CPF co-construit

Le CPF a remplacé le DIF en 2015. Il est possible de transférer ses heures sur son compte CPF jusqu’en juin 2021. Pour cela, il est nécessaire de consulter vos fiches de salaire. Passé cette date, vos anciens droits seront perdus !

La formation est une des priorités du gouvernement et des régions pour améliorer l’accès et la durabilité de l’emploi. C’est pourquoi depuis septembre 2020, le dispositif du CPF a été élargi.

Nous passons du CPF autonome au « CPF co-construit »

 

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Pour cette année 2021, prenez le temps de respirer!

Bonne Année 2021

Laissons 2020 derrière-nous! Respirons l’air de 2021. Vous avez 3 minutes? Laissez-vous porter dans ce paysage de neige, c’est un temps de tranquillité, de calme et de bonheur. Posez-vous la question : Est-ce que tout cela a un sens?

Voulez-vous autre chose? Pourquoi? La vie de tous les jours est-elle si insignifiante, si intolérablement stupide qu’il nous faut autre chose? Promenons-nous dans le paysage 2021 pour découvrir que le fait même de vivre est le commencement et la fin. Voir les choses telles qu’elles sont, c’est aussi ne plus se poser la question. 

Est-ce que ce sera le sens de 2021? En attendant, les combats continuent 🙂

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« Des ajustements à la loi Avenir professionnel en 2021, si nécessaire » (Elisabeth Borne)

A l’issue de concertations avec les partenaires sociaux au premier semestre 2021, le gouvernement pourrait décider « d’ajuster si nécessaire » la loi Avenir professionnel, affirme la ministre du Travail Elisabeth Borne dans un entretien exclusif accordé à Centre Inffo.

Elisabeth Borne

Centre Inffo – Le plan de relance consacre plus de 15 milliards d’euros à l’emploi et au développement des compétences ? Quelles sont vos priorités ?

Elisabeth Borne – Dans cette période de crise, nous avons trois grandes priorités : préserver les emplois, développer les compétences des salariés et aider chaque jeune à trouver une solution adaptée à ses besoins.

C’est le volet « Emploi et compétences » du plan de relance qui répond à nos deux premières priorités :  plus de 15 milliards d’euros sont consacrés à l’emploi et à la formation. A travers lui, nous mobilisons des moyens et des outils massifs pour éviter les licenciements et préserver le capital humain des entreprises – comme avec l’activité partielle de longue durée. Nous investissons également pour permettre aux salariés de se former, que ce soit pour monter en compétences ou se reconvertir, afin de répondre aux besoins des entreprises et des métiers porteurs, comme avec le « FNE-Formation », la « Pro-A » ou encore avec un nouveau dispositif « transition collective » que nous avons bâti avec les partenaires sociaux. Ainsi, notre objectif est de donner à chacun la possibilité d’accéder à l’emploi et de s’y maintenir durablement, tout en permettant aux entreprises d’avoir les compétences nécessaires pour qu’elles soient plus résilientes et plus compétitives.

Notre troisième priorité, ce sont les jeunes. Avec le plan « 1 jeune, 1 solution », ce sont désormais 7 milliards d’euros (soit un triplement des moyens traditionnellement consacrés à la jeunesse) qui sont investis pour apporter une solution à chaque jeune, quelle que soit sa situation (un emploi, une formation, une mission, un accompagnement). Et les premiers résultats sont là : près d’un million de jeunes ont été embauchés entre août et octobre et l’année 2020 sera une année historique pour l’entrée en apprentissage.

 

Centre Inffo – Quel bilan faites-vous des premières mesures déployées ?

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« Transitions collectives » : un nouveau parcours de reconversion pour changer de métier

À l’occasion de la 2e conférence du dialogue social qui a eu lieu lundi 26 octobre2020 à Matignon, la ministre du Travail, Elisabeth Borne, a présenté aux partenaires sociaux un nouveau dispositif de formation pour permettre une reconversion professionnelle des salariés dont les emplois sont menacés, baptisé « transition collective ».

Ce dispositif s’adresse à des salariés dont les emplois sont menacés et qui se positionnent sur une formation vers un métier porteur localement. Il se construira autour de plateformes de transition où se mettront en relation des entreprises ayant des salariés à reconvertir et des entreprises ayant des besoins de recrutement.

L’État finance tout ou partie du projet de reconversion en fonction de la taille de l’entreprise. La rémunération et la formation des salariés est prise en charge à hauteur de 40% pour les entreprises de plus de 1 000 salariés. Elle sera de 75% pour les entreprises de 300 salariés jusqu’à 1 000, tandis que pour les petites et moyennes entreprises ou les TPE, l’État prendra en charge 100% de la rémunération et de la formation des salariés.

Ce nouveau parcours vise à protéger les salariés peu qualifiés dont l’emploi est menacé, en leur proposant un cycle long (jusqu’à 24 mois) de formation les préparant à des métiers d’avenir et/ou des métiers dans des secteurs qui peinent à recruter sur leur bassin d’emploi.

Tout en sécurisant leur rémunération pendant cette durée, il permet à ces salariés d’accéder à une formation longue ou certifiante, ou à une validation des acquis vers le métier porteur de leur choix avant de se faire recruter dans une entreprise du territoire, sans passer par une période de chômage.

Il a été conçu avec les partenaires sociaux, et sera mis en place d’ici la fin de l’année, mobilisant l’ensemble des acteurs emploi-formation sur les territoires au plus près des projets de vie des salariés.

 

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Bitcoin, comment ça fonctionne exactement? Explications…

Il n’est pas forcément facile d’expliquer un sujet aussi vaste et technique que celui du Bitcoin (BTC) en seulement quelques lignes. On peut cependant comprendre son fonctionnement de façon très simple, en expliquant les grandes lignes. C’est à cet exercice que se livre dans cet article Thibault Coussin, auteur du livre Investir avec succès dans Bitcoin et les cryptomonnaies.

bitcoin

Qu’est-ce que Bitcoin ? Une monnaie ?

Oui c’est effectivement la 1ère chose qui vient à l’esprit lorsque l’on parle de Bitcoin : une monnaie virtuelle. Voici quelques informations générales à propos des bitcoins :

Bitcoin, comment ça fonctionne exactement? Explications… 101

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Qualiopi : quelle pratique d’Audit pour quelles garanties de qualité ?

Un point d’étape sur la mise en œuvre du label Qualiopi, organisé le 26 novembre par l’Afref, a donné la parole aux concepteurs et observateurs du cadre de sa mise en œuvre, et aux acteurs de celle-ci.

Afref

Même si les obligations relatives la certification Qualiopi ont été différées du fait de la crise sanitaire, elles restent d’actualité pour les prestataires de formation financés sur fonds publics et paritaires. « Cette certification consiste à démontrer, pour les prestataires de formation, preuves à l’appui, comment ils s’organisent à travers les actions de formation qu’ils mènent », rappelle, en introduction du webinaire, Sophie Margollé, adjointe au sous-directeur Politiques de Formation et du Contrôle à la DGEFP (Délégation générale à l’Emploi et à la Formation professionnelle).

 

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