Demandeur d’emploi : L’offre de formation face aux réformes

OF: voici une étude du Céeq que vous devez lire !

Demandeur d’emploi : L’offre de formation face aux réformes

 

Demandeur d’emploi : L’offre de formation face aux réformes, Pôle Emploi a toujours été un acteur incontournable de la formation professionnelle en injectant beaucoup d’argent dans des dispositifs de formation pour les demandeurs d’emploi. A dire vrai ! émarger à ces dispositifs de façon récurrente est une véritable bouée pour les organismes de formation. C’est même parfois une drogue qui rend addicte et dangereuse lorsque les dispositifs d’achèvent ou que le temps des appels d’offre s’achèvent. Les réformes successives bouleversent le paysage. Voici un document pour recentrer cette question.

Demandeur d’emploi : L’offre de formation face aux réformes

L’étude (télécharger ici) réalisée par le Centre d’Études et de Recherches sur les Qualifications (Céreq) examine les divers dispositifs de formation destinés aux demandeurs d’emploi. Cette analyse met en lumière les efforts déployés pour favoriser l’insertion professionnelle des individus sans emploi en France.

Contexte

La France fait face à un défi persistant en matière de chômage, et il est impératif de fournir aux demandeurs d’emploi les outils nécessaires pour accéder au marché du travail. L’étude se penche sur les principales approches en matière de formation pour les chômeurs.

Dispositifs de formation

L’étude identifie plusieurs dispositifs clés :

La Formation Professionnelle Continue : Ce dispositif offre aux demandeurs d’emploi la possibilité de développer leurs compétences et de se requalifier pour des postes vacants sur le marché du travail. Des formations courtes et longues sont disponibles, adaptées aux besoins individuels.

L’Apprentissage : L’apprentissage s’adresse principalement aux jeunes demandeurs d’emploi. Il combine une formation théorique en centre de formation et une expérience professionnelle en entreprise, permettant aux apprenants d’acquérir des compétences concrètes.

Le Contrat de Professionnalisation : Ce contrat propose une formation en alternance aux demandeurs d’emploi de tous âges. Il leur offre la possibilité d’acquérir des qualifications tout en étant rémunérés.

La Validation des Acquis de l’Expérience (VAE) : La VAE permet aux demandeurs d’emploi de faire reconnaître leurs compétences acquises par l’expérience professionnelle, facilitant ainsi leur réinsertion sur le marché du travail.

Les Dispositifs d’Accompagnement : Ces programmes offrent un soutien personnalisé aux demandeurs d’emploi, les aidant à définir leur projet professionnel, à améliorer leurs compétences et à rechercher un emploi.

Défis et opportunités

L’étude met également en évidence les défis auxquels sont confrontés ces dispositifs, notamment la nécessité d’adapter constamment les programmes de formation aux évolutions du marché du travail. Il est essentiel de maintenir la qualité des formations tout en garantissant leur accessibilité à tous les demandeurs d’emploi.

Conclusion

L’étude du Céreq souligne l’importance des dispositifs de formation pour les demandeurs d’emploi en France. Ils jouent un rôle crucial dans la réduction du chômage et la réinsertion professionnelle des individus. Pour réussir, ces programmes doivent être flexibles, adaptés aux besoins individuels et constamment ajustés pour répondre aux défis économiques et sociaux en évolution.

Si vous voulez suivre les travaux des experts compétences vous pouvez rejoindre le blog de la formation

youtubeinstagram
Facebooktwitterlinkedinmail
Réforme de la formation professionnelle : Un fiasco ?

Réforme de la formation professionnelle : Un fiasco ?

Une réforme qui n'est pas financée

Réforme de la formation professionnelle : Un fiasco ?

Réforme de la formation professionnelle : Un fiasco ?

 

 

Réforme de la formation professionnelle : Un fiasco ? Le dernier rapport de la Cour des Comptes (juin 2023) dresse un 1er bilan sans concession de la réforme de 2018, qui a profondément modifié le paysage de la formation professionnelle. Si la réduction du nombre d’organismes gestionnaires et la modification profonde de leurs missions est qualifiée par la Cour de « transformation judicieuse des acteurs » dans une logique de simplification et de mise en cohérence du cadre de la formation professionnelle, elle pointe aussi du doigt les insuffisances d’un système pour le moins perfectible :

🎯 L’utilité de la transformation des FONGECIF en Transitions Pro, avec des missions fortement amoindries n’apparaît pas franchement.
🎯  L’abondement par l’Etat de certains dispositifs financés par les contributions légalement obligatoires des entreprises a entraîné une perte de lisibilité en même temps qu’il a instauré de nouveaux dispositifs qui ont parfois concurrencé ceux existants.
🎯 Un CPF qui, en + de subir d’importantes fraudes, s’est éloigné de ses objectifs initiaux : Alors qu’il devait permettre la progression des compétences des actifs et leur capacité à occuper un emploi, il a surtout servi à financer des formations non certifiantes.
🎯 Un processus complexe d’enregistrement des certifications professionnelles : L’application rigoureuse des critères sélectifs s’est traduite par le rejet de nombreuses demandes de 1er enregistrement, en même temps qu’un allongement des délais d’instruction.
🎯 Des insuffisances de la labellisation Qualiopi : des failles dans le processus ont facilité des fraudes.
🎯 Le pilotage stratégique de la formation professionnelle : des décisions tardives et incomplètes… La Cour juge que : « la réforme de 2018 n’a pas apporté de solution satisfaisante à la gouvernance ».

ON NE NOUS DIT PAS TOUT

Enfin les sages mettent en évidence « l’absence de soutenabilité financière d’une réforme qui ne s’est fondée sur aucune prévision sérieuse » ! Les déséquilibres sont apparus dans les comptes de France Compétences dès sa création et n’ont cessé de s’aggraver. Pire, les difficultés structurelles ont été compensées par des mesures exceptionnelles, comme le recours à l’emprunt pour combler ses difficultés de trésorerie… 😨
La Cour des Comptes plaide pour un soutien financier pérenne de l’Etat, qui présenterait notamment l’avantage de compenser le caractère procyclique des contributions obligatoires légales, assises sur la masse salariale. En effet, à date, et la crise sanitaire l’a clairement démontré, les ressources de France Compétences baissent lorsque la conjoncture économique se dégrade, alors même que les besoins de formation n’en sont que plus grands !!

C’est Fabrice Teoedjre qui le dit et son analyse est très pertinente.

Sur ce lien voici le rapport de la cour des comptes. Faites en votre miel

Si vous voulez suivre les travaux des experts compétences vous pouvez rejoindre le blog de la formation

youtubeinstagram
Facebooktwitterlinkedinmail