Formation tout au long de la vie / Liberté de choisir son avenir professionnel

Formation tout au long de la vie / Liberté de choisir son avenir professionnel sont des concepts qui ont évolué au fil du temps, influencés par des changements économiques, sociaux et technologiques. Leurs origines et leurs évolutions ne sont pas attribuables à des dates spécifiques, mais voyons d’un peu plus près de quoi il retourne.

Formation tout au long de la vie VS Liberté de choisir son avenir professionnel

Formation tout au long de la vie VS Liberté de choisir son avenir professionnel

Formation tout au long de la vie

Formation tout au long de la vie VS Liberté de choisir son avenir professionnel

Le concept de formation tout au long de la vie (lifelong learning) remonte à plusieurs décennies et a évolué à partir de discussions sur l’éducation des adultes et l’apprentissage continu.

Début du concept : Bien que l’idée d’apprentissage continu puisse être retracée à des philosophies éducatives antérieures, le concept moderne de formation tout au long de la vie a commencé à prendre forme dans les années 1960 et 1970. La publication de l’ouvrage « Learning to Be » (apprendre à être) par la Commission Faure de l’UNESCO en 1972 est souvent citée comme un jalon important, soulignant l’importance de l’apprentissage tout au long de la vie comme un moyen d’atteindre le développement personnel et sociétal. Ce concept sera un des piliers de l’action de Jacques Delors au moment de la création des systèmes de la Formation Professionnelle Continue en France.

Liberté de choisir son avenir professionnel

Formation tout au long de la vie VS Liberté de choisir son avenir professionnel

Le concept de « liberté de choisir son avenir professionnel » est plus récent et est lié aux évolutions du marché du travail, aux politiques d’emploi, et à l’accent mis sur les droits individuels et l’autonomisation dans le choix de la carrière.

Développement législatif : En France, par exemple, ce concept a été formalisé et renforcé par la loi du 5 septembre 2018 pour la liberté de choisir son avenir professionnel. Cette loi vise à transformer le système de formation professionnelle et d’apprentissage, à rendre les individus plus autonomes dans leurs choix de formation et à adapter le système d’éducation et de formation professionnelle aux besoins du marché du travail. Ce qui va transformer les organismes de formation en annexes de Pôle Emploi.

Ces concepts reflètent des évolutions dans la manière dont les sociétés perçoivent l’éducation, le travail, et les droits individuels. Tandis que la notion de formation tout au long de la vie a été discutée et promue depuis plusieurs décennies, le cadre législatif spécifique à la liberté de choisir son avenir professionnel, comme celui adopté en France en 2018, montre comment les politiques peuvent évoluer pour soutenir ces idées dans des contextes nationaux particuliers.

Il est important de noter que bien que ces concepts aient des origines et des développements distincts, ils se croisent dans leur objectif commun de soutenir l’épanouissement individuel et l’adaptation aux changements économiques et sociaux.

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Compte professionnel prévention (C2P) Qu’est-ce que c’est ?

Le Compte Professionnel de Prévention (C2P) qu’est-ce que c’est ?

La clé de Voute de la Santé au Travail

Compte professionnel prévention (C2P) Qu’est-ce que c’est ?

Dans le paysage du travail moderne, la santé et le bien-être des employés sont devenus des priorités absolues pour les entreprises et les législateurs. Le Compte Professionnel de Prévention (C2P) s’inscrit dans cette dynamique en tant qu’outil innovant destiné à prévenir l’usure professionnelle et à protéger les travailleurs exposés à des risques spécifiques. Cet article propose un tour d’horizon complet du C2P, expliquant son fonctionnement, ses avantages et les modalités de son application, le tout dans une perspective SEO pour maximiser sa visibilité.

Le Compte Professionnel de Prévention qu’est-ce-que c’est ?

Le Compte Professionnel de Prévention est une mesure phare introduite par la législation française pour lutter contre les expositions aux risques professionnels. Il vise à accorder des droits spécifiques aux salariés exposés à certaines conditions de travail susceptibles d’accélérer l’usure professionnelle. Ces droits se matérialisent sous forme de points accumulés dans un compte personnel, utilisables pour financer des formations, bénéficier d’une réduction du temps de travail ou anticiper un départ à la retraite.

Fonctionnement du C2P

Le fonctionnement du C2P est relativement simple et entièrement automatisé. Les salariés concernés n’ont aucune démarche spécifique à effectuer pour l’accumulation des points. Les entreprises sont tenues de déclarer les expositions aux facteurs de risques professionnels via la déclaration sociale nominative (DSN). Sur cette base, les droits sont crédités annuellement sur le compte du salarié, qui peut consulter son solde via le portail dédié de l’Assurance Retraite.

Critères d’éligibilité et facteurs de risques

Pour bénéficier du C2P, un salarié doit être exposé à un ou plusieurs des dix facteurs de risques professionnels identifiés par la loi. Ces facteurs sont regroupés en trois catégories : contraintes physiques marquées, environnement physique agressif, et rythmes de travail. Ils incluent notamment le travail de nuit, le travail répétitif, l’exposition à des agents chimiques dangereux, ou encore les postures pénibles.

Avantages et Utilisations des Points C2P

Les points C2P offrent une flexibilité remarquable dans leur utilisation. Ils peuvent être utilisés pour financer des formations professionnelles visant à accéder à des postes moins exposés ou moins pénibles, permettant ainsi aux salariés de prolonger leur carrière dans de meilleures conditions. Les points peuvent également être convertis en trimestres de retraite, offrant la possibilité d’une cessation anticipée d’activité pour les salariés les plus exposés.

Impact sur les Entreprises

L’introduction du C2P constitue également un levier pour les entreprises en les incitant à améliorer les conditions de travail. En identifiant et en réduisant les risques professionnels, elles peuvent non seulement améliorer la santé et la sécurité de leurs salariés mais aussi réduire le nombre de points C2P à financer. Cela se traduit par une meilleure productivité et un environnement de travail plus sain.

Enjeux et Perspectives

Le Compte Professionnel de Prévention s’inscrit dans une démarche globale de prévention et d’amélioration des conditions de travail. Il soulève toutefois des enjeux importants, notamment en termes de reconnaissance des risques professionnels et de leur prise en compte effective dans les politiques de santé au travail. Sa mise en œuvre représente un défi pour les entreprises qui doivent s’adapter à cette nouvelle obligation tout en veillant à la santé de leurs employés.

Le Compte Professionnel de Prévention est une avancée significative dans la protection des salariés face aux risques d’usure professionnelle. En offrant un cadre légal pour la reconnaissance et la compensation de ces expositions, le C2P joue un rôle crucial dans la promotion d’une vie professionnelle plus sûre et plus équilibrée. Pour les entreprises, il représente à la fois un défi et une opportunité pour repenser l’organisation du travail et investir dans la prévention.

Compte professionnel prévention (C2P) Qu’est-ce que c’est?

Le Compte Professionnel de Prévention (C2P) est bien connu dans les milieux professionnels et parmi les acteurs du droit du travail et de la santé au travail en France. Sa notoriété varie toutefois selon les secteurs d’activité, notamment parce que son application concerne principalement les salariés exposés à des risques spécifiques. Dans les secteurs où ces risques sont plus courants, comme le bâtiment, l’industrie ou certains services comme le nettoyage industriel, le C2P est généralement mieux connu et plus discuté.

Les syndicats et les représentants du personnel jouent un rôle clé dans la diffusion des informations relatives au C2P auprès des salariés, tout comme les services de santé au travail qui accompagnent les entreprises dans la mise en œuvre des mesures de prévention des risques professionnels. En outre, l’Assurance Maladie – Risques Professionnels et l’Assurance Retraite mettent à disposition des ressources et des guides pour faciliter la compréhension et l’utilisation du C2P.

Cependant, malgré ces efforts de communication, tous les salariés potentiellement éligibles au C2P ne sont pas forcément informés de leurs droits ou de la manière de les utiliser efficacement. La complexité des critères d’éligibilité et la méconnaissance des procédures peuvent constituer des freins à l’accès aux avantages du C2P. De plus, certaines petites et moyennes entreprises (PME) pourraient ne pas avoir les ressources ou les connaissances nécessaires pour informer leurs employés sur le C2P et pour effectuer les déclarations requises de manière adéquate.

Pour améliorer la connaissance et l’utilisation du C2P, il est donc crucial que les efforts de sensibilisation et d’information se poursuivent, tant au niveau des employeurs que des salariés. La mise en place de formations spécifiques pour les responsables des ressources humaines dans les PME, ainsi que des campagnes d’information ciblées vers les secteurs moins informés, pourrait contribuer à une meilleure reconnaissance et application du C2P.

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Pacte de Vie au Travail : encore  une réforme de la formation ?

 

2024 verra-t-il enfin la mini-réforme de la formation annoncée depuis des mois ? La négociation qui s’ouvre en serait en tout cas une pièce maîtresse.

 

Pacte de Vie au Travail : encore une réforme de la formation ?
Lire l’article complet sur : www.managementdelaformation.fr

 

Encore une réforme de la formation professionnelle ? 

Le Pacte de la Vie au Travail, lancé fin novembre 2023, est une initiative majeure qui vise à réformer le monde du travail en France, notamment en ce qui concerne la formation professionnelle. Trois grands thèmes dominent les discussions entre les partenaires sociaux : le compte épargne temps universel (CETU), l’emploi des seniors, et la lutte contre l’usure professionnelle. Ces négociations, qui doivent aboutir avant mars 2024, promettent d’apporter des changements significatifs dans la gestion des carrières et des temps de vie professionnelle.

Le compte épargne temps universel (CETU) : Il s’agit d’un nouveau concept visant à permettre aux salariés, quelle que soit leur entreprise, de cumuler des droits à congé rémunéré ou de bénéficier d’une rémunération pour des périodes de repos non prises. Ce compte serait géré de manière centralisée, facilitant ainsi sa portabilité en cas de changement d’employeur. Ce dispositif, qui serait également applicable dans la fonction publique, vise notamment à faciliter l’aménagement du temps de travail des salariés en fin de carrière.

L’emploi des seniors : L’un des objectifs majeurs est d’augmenter le taux d’emploi des 60-64 ans, actuellement inférieur à la moyenne européenne, pour atteindre 65 % d’ici 2030. Pour y parvenir, le gouvernement propose de renforcer la négociation collective sur la gestion des âges, d’aménager les fins de carrière, de favoriser les transitions vers la retraite, et de lutter contre les stéréotypes liés à l’âge.

La progression de carrière et les reconversions professionnelles : Les discussions portent également sur l’amélioration des dispositifs de reconversion professionnelle, avec un accent particulier sur la prévention de l’usure professionnelle et le renforcement du rôle des branches professionnelles dans ce domaine. Les outils concernés par cette refonte comprennent notamment le compte personnel de formation (CPF), le projet de transition professionnelle (PTP), la reconversion ou promotion par l’alternance (Pro-A), et le conseil en évolution professionnelle (CEP).

Les discussions autour du Pacte de la Vie au Travail abordent les dispositifs déjà existants avec une perspective de les améliorer ou de les refondre pour mieux répondre aux défis actuels du marché du travail.

Compte Personnel de Formation (CPF) : Bien que le CPF soit un dispositif bien établi, les négociations pourraient porter sur son adaptation pour mieux servir les besoins de reconversion professionnelle. Cela pourrait inclure une réorientation des financements vers des formations plus longues et qualifiantes, essentielles pour les reconversions, ainsi qu’une simplification de l’accès aux formations pour les salariés.

Projet de Transition Professionnelle (PTP) : Les discussions pourraient viser à augmenter les ressources financières allouées au PTP pour répondre à la demande croissante. Il pourrait également être question d’élargir les critères d’éligibilité pour permettre à davantage de salariés de bénéficier de ce dispositif.

Reconversion ou Promotion par l’Alternance (Pro-A) : Pour le dispositif Pro-A, les améliorations pourraient inclure une extension des types de formations couvertes et une facilitation de l’entrée dans le dispositif. Cela permettrait à un plus grand nombre de salariés d’accéder à des opportunités de formation en alternance pour leur reconversion ou leur montée en compétences.

Conseil en Évolution Professionnelle (CEP) : En ce qui concerne le CEP, il pourrait être question d’améliorer la visibilité et l’efficacité de ce service d’accompagnement. Cela inclurait une meilleure communication sur l’existence et l’utilité du CEP, ainsi qu’une amélioration de la qualité des conseils fournis.

Prévention de l’usure professionnelle : Les discussions pourraient également porter sur la mise en place de meilleures pratiques et de dispositifs pour prévenir l’usure professionnelle. Cela implique une approche proactive dans l’identification des métiers à risque et la mise en place de mesures de prévention adaptées.

Ces changements visent à renforcer l’efficacité de ces dispositifs dans le contexte actuel du monde du travail, qui nécessite une adaptabilité et une réactivité accrues face aux évolutions rapides des métiers et des compétences. Les partenaires sociaux travaillent donc à ajuster ces outils pour les rendre plus pertinents et efficaces pour les travailleurs d’aujourd’hui et de demain

Les négociations interviennent dans un contexte de dialogue social en France qui a connu une augmentation significative des accords signés dans les entreprises, notamment dans les PME. La crise du COVID-19 a également joué un rôle dans l’adaptation des modalités du dialogue social, avec un recours accru aux réunions à distance.

Il est clair que les discussions actuelles autour du Pacte de la Vie au Travail pourraient avoir des implications importantes pour le futur du travail en France, avec un accent sur la flexibilité, l’équilibre vie professionnelle/vie personnelle et la prise en compte des défis modernes du monde du travail. Les résultats de ces négociations pourraient ainsi façonner de manière significative la formation professionnelle et l’évolution des carrières en France

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Changer de métier ! un dispositif fait pour vous

Envie de changer de métier ? Ce dispositif vous permet de financer votre reconversion

 

87% des salariés envisageraient une reconversion alors que dans le même temps France Compétences à diminué le budget du PTP de 50% même s’ils ont fait du rapiècement depuis quelque temps.

 

Lire l’article complet sur : www.capital.fr

 

le Projet de Transition Professionnelle (PTP),  est un dispositif peu utilisé en 2022 malgré ses avantages. Le PTP, destiné aux salariés du secteur privé, finance des formations certifiantes pour la reconversion professionnelle, en maintenant le poste et une partie de la rémunération durant la formation. Les bénéficiaires majoritaires sont des employés de petites entreprises, avec des niveaux d’éducation inférieurs au baccalauréat. Le processus d’admission nécessite l’approbation de Transitions Pro, et l’impact positif du PTP est confirmé par une enquête auprès des bénéficiaires.

 

Le Projet de Transition Professionnelle (PTP) est une survivance de l’ancien CIF (Congé Individuel Formation). Si le PTP est peu utilisé en 2022, le CIF étaient très largement utilisé avant la réforme de 2018 qui a vu la fin du Fongecif et l’amputation du budget alloué à la reconversion.

Dommage ! Le gouvernement a souhaité flécher les fonds formation vers l’apprentissage au détriment du salarié qui souhaite se reconvertir.

Re-dommage ! car Selon une étude du Cereq publiée en février 2022, environ 2 millions d’actifs français auraient changé de métier au cours des cinq dernières années. Ce chiffre inclut aussi bien les changements de métier que les changements de statut. Une autre étude réalisée en avril 2023 par l’IFOP pour Orient’action a révélé que 87 % des salariés en France se disent prêts à changer de métier. Cette statistique indique une forte propension parmi les salariés français à envisager une reconversion professionnelle, même si cela ne signifie pas nécessairement qu’ils passeront à l’acte. Ce chiffre souligne l’ouverture croissante à l’idée de reconversion professionnelle dans le monde du travail en France.

 

Re-re-dommage… 87% des salariés envisageraient une reconversion alors que dans le même temps France Compétences à diminué le budget du PTP de 50% même s’ils ont fait du rapiècement depuis quelque temps.

 

Avant 2018 un OF pouvait monter des classes de 10 à 16 personnes selon les filières et les métiers. Les experts compétences en parlent d’expérience car ce sont des départements qui ont été organisés dans plusieurs OF entre 2005 et 2018.

 

Mais aujourd’hui, il n’est plus possible pour un OF de monter des sessions de formation de 10 personnes entre 6 et 9 mois de cours. Les représentant de Transition pro (ex-fongecif) n’attribue les fonds formation qu’au compte-goutte. Pour plus d’information suivez AMMC ou inscrivez-vous à la newsletter

 

Dans un monde professionnel en constante évolution, nombreux sont ceux qui aspirent à un changement de carrière. Que ce soit pour s’épanouir davantage, relever de nouveaux défis, ou simplement pour trouver un métier en adéquation avec leurs valeurs, la reconversion professionnelle est devenue une démarche courante. Cependant, l’un des principaux obstacles rencontrés est le financement de cette transition. C’est là qu’intervient le Projet de Transition Professionnelle (PTP), un dispositif clé pour soutenir ceux qui souhaitent emprunter un nouveau chemin professionnel.
Comprendre la reconversion professionnelle

La reconversion professionnelle, c’est le processus d’apprentissage et d’adaptation visant à exercer un métier différent de celui pratiqué précédemment. Selon une étude récente, environ 30% des actifs envisagent une reconversion professionnelle au cours de leur carrière. Les motivations sont diverses : désir de réalisation personnelle, quête de sens, nécessité d’adaptation aux nouvelles réalités du marché du travail, ou même obsolescence de certaines compétences face aux innovations technologiques.
Qu’est-ce que le Projet de Transition Professionnelle (PTP) ?

Le PTP est un dispositif permettant aux salariés souhaitant changer de métier ou de profession de financer des formations certifiantes en lien avec leur projet. Mis en place par le gouvernement, il vise à faciliter l’accès à la formation pour les personnes désireuses de se reconvertir.

Pour être éligible, il faut être salarié en CDI, en CDD ou en intérim. Le projet de formation doit être en adéquation avec le projet de reconversion professionnelle du salarié. Il est important de noter que le PTP couvre non seulement les frais de formation, mais peut aussi permettre de bénéficier d’une rémunération durant la période de formation.
Comment bénéficier du PTP ?

Le processus pour bénéficier du PTP commence par une phase de réflexion et d’élaboration du projet de reconversion. Il est conseillé de se faire accompagner par un conseiller en évolution professionnelle (CEP). Une fois le projet défini, le salarié doit sélectionner une formation adaptée et déposer un dossier de prise en charge auprès de l’organisme paritaire collecteur agréé (OPCA), désormais remplacé par les opérateurs de compétences (OPCO).
Les avantages du PTP

Le principal avantage du PTP est financier : il permet de couvrir les frais pédagogiques et accessoires (comme les frais de déplacement et d’hébergement) liés à la formation. De plus, il assure une sécurité financière au salarié en lui versant une rémunération pendant la durée de la formation. Cette aide est cruciale pour beaucoup, car elle rend possible une reconversion qui, sans cela, serait financièrement inatteignable.
Témoignages et cas de réussite

De nombreux salariés ont déjà bénéficié du PTP pour réaliser leur projet de reconversion. Par exemple, Claire, ancienne commerciale dans l’industrie pharmaceutique, a pu grâce au PTP suivre une formation en design d’intérieur. Aujourd’hui, elle gère sa propre entreprise dans ce secteur. Ces histoires soulignent l’impact positif du PTP sur les parcours professionnels et personnels.
Conclusion

Le dispositif PTP est une opportunité en or pour ceux qui souhaitent donner un nouveau tournant à leur carrière. En facilitant l’accès à la formation, il ouvre la porte à de nouvelles perspectives professionnelles. Si vous envisagez une reconversion, renseignez-vous sur le PTP : c’est peut-être la clé qui vous permettra de réaliser vos aspirations professionnelles.

 

 

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Formateurs : Comment monter son OF ?

Beaucoup de sollicitations pour passer d’un statut d’auto entrepreneur, ou d’un statut de portage salariale au montage de son propre Organisme de formation. Formateurs : Comment monter son OF ?/ Certains font valoir, la marge dégagée par les organismes de formation (soi-disant mirobolante) qui emploient des formateurs. L’idée étant que le formateur gagnerait mieux sa vie s’il montait son propre OF. Les récentes dispositions sur la sous-traitance font bouillir le cerveau de ceux qui vivent en dispensant leur savoir. Oui peut-être mais :

CRÉER LA STRUCTURE QUI VA PORTER LE PROJET

donc si vous choisissez de monter une SARL, il vous faut :
    1. Choisir le nom de la société :
      • Assurez-vous que le nom que vous avez choisi n’est pas déjà utilisé par une autre entreprise en France.
      • Vérifiez également que le nom respecte les règles de dénomination légales en vigueur.
    2. Rédiger les statuts de la SARL :
      • Les statuts de la SARL sont un document juridique qui définit les règles de fonctionnement de la société, la répartition des parts sociales, les droits et obligations des associés, etc.
      • Il est recommandé de faire appel à un professionnel du droit (avocat, notaire, expert-comptable) pour rédiger les statuts conformément à la réglementation en vigueur.
    3. Réunir les associés :
      • Organisez une assemblée générale des associés pour approuver les statuts de la SARL et décider des modalités de fonctionnement de la société.
      • Il doit y avoir au moins deux associés pour créer une SARL.
    4. Obtenir un numéro SIRET :
      • Vous devrez obtenir un numéro SIRET (Système d’Identification du Répertoire des Établissements) pour votre SARL. Vous pouvez effectuer cette demande en ligne ou en vous rendant à la Chambre de Commerce et d’Industrie (CCI) de votre région.
    5. Immatriculer la société :
      • Pour immatriculer votre SARL, vous devrez remplir un formulaire de déclaration de création d’entreprise, disponible en ligne sur le site web du Centre de Formalités des Entreprises (CFE) de votre CCI.
      • Vous devrez fournir les statuts de la société, un extrait Kbis (une pièce justificative d’immatriculation), et d’autres documents requis par le CFE.
      • Vous devrez également choisir le régime fiscal de votre SARL (impôt sur les sociétés ou impôt sur le revenu) lors de l’immatriculation.
    6. Déposer le capital social :
      • Pour créer une SARL, vous devrez constituer un capital social. Le montant minimum légal est de 1 euro, mais vous pouvez décider de le fixer à un montant plus élevé si vous le souhaitez.
      • Vous devrez ouvrir un compte bancaire au nom de la société et y déposer le capital social.
    7. Obtenir un extrait Kbis :
      • Après avoir effectué toutes les démarches et que votre société est immatriculée, vous recevrez un extrait Kbis, qui est la preuve légale de l’existence de votre SARL. Cet extrait Kbis est nécessaire pour ouvrir un compte bancaire professionnel, conclure des contrats avec des tiers, etc.
    8. Effectuer les formalités comptables et fiscales :
      • Vous devrez tenir une comptabilité conformément aux règles comptables en vigueur en France.
      • Vous devrez également déclarer et payer les impôts et cotisations sociales de votre entreprise selon les échéances fiscales.
    9. Respecter les obligations légales :
      • Veillez à respecter toutes les obligations légales et réglementaires qui s’appliquent à votre SARL, telles que la publication des comptes annuels, la convocation des assemblées générales, etc.
https://actuel-mixmarketing-conseil.com/a-propos-des-experts-competences/

RÉALISER SA DÉCLARATION D’ACTIVITÉ DE FORMATION

Une fois votre entreprise créée, il s’agira de la référencer comme étant un organisme de formation professionnelle. On parle alors de réaliser sa déclaration d’activité de formation. Cette déclaration vous permet d’obtenir votre Numéro de Déclaration d’Activité, le fameux “NDA”. Cette déclaration se fait en ligne, sur le site Mon Activité de Formation.
  • Votre K-bis vous est demandé,
  • Votre extrait de bulletin de casier judiciaire n°3 ainsi qu’une première convention de formation professionnelle signée par l’un de vos apprenants. Attention ! La déclaration doit nécessairement intervenir dans les trois mois suivant la réalisation de votre première formation sous peine de nullité.
Une fois téléversés sur la plateforme, ces documents sont envoyés à la DREETS géographiquement compétente pour traiter votre dossier. Dans le mois qui suit votre déclaration, vous obtenez une réponse quant à sa validité. Il est possible que la DREETS vous demande des documents complémentaires : feuille d’émargement, attestation de formation ou encore une fiche d’évaluation. Le NDA vous sera remis après envoi et vérification de l’ensemble des éléments de preuve que vous fournirez.

IMPORTANT : RÉALISER SA DEMANDE D’EXONÉRATION DE TVA

C’est une étape capitale et souvent oubliée. En tant qu’organisme de formation, vous bénéficiez, de droit, d’une exonération de TVA sur vos prestations de formation professionnelle. Cet avantage n’est pas neutre, surtout dans un marché où l’essentiel de votre clientèle pourrait être constitué d’indépendants, eux même exonérés de TVA. Pour bénéficier de cette exonération fiscale, il suffit :
    • de remplir le formulaire N°3511-SD et
    • de l’envoyer par courrier recommandé avec accusé de réception à la DREETS de votre région.
A l’issue de ces deux étapes, vous pourrez donc délivrer des formations professionnelles non-soumises à TVA. Ce sera déterminant pour les marchés Région, ou France Travail ou beaucoup d’Appel d’offre. En revanche, vous ne pourrez pas récupérer la TVA sur les achats de matériel.

PUIS OBTENIR LA CERTIFICATION QUALIOPI

La certification Qualiopi est la nouvelle certification qualité à destination des organismes de formation. Délivrée à l’issue d’un audit qualité, cette certification leur permet d’obtenir l’accès aux fonds publics et mutualisés de la formation professionnelle : CPF, OPCO, Pôle Emploi etc. La certification Qualiopi n’est pas obligatoire. Et vous pourrez très bien délivrer vos formations sans l’obtenir. Toutefois, vous contraignez vos apprenants à utiliser leurs deniers personnels pour financer leur formation, ce qui risque indiscutablement de réduire le marché potentiel auquel vous vous adressez. Pour obtenir la certification Qualiopi, de nombreux organismes comme Actuel-mixmarketing-conseil.com ont vu le jour qui préparent et aident les organismes de formation.  “Incontestablement, Qualiopi est nécessaire aujourd’hui. Qu’il s’agisse des possibilités de financement qu’elle présente, ou qu’il s’agisse de l’image de marque qu’elle renvoie, il me paraît difficile de se présenter sans sur le marché de la formation professionnelle.”. Formateurs : Comment monter son OF ?

ET POUR ACCÉDER AUX FINANCEMENTS

Une fois certifié Qualiopi, reste maintenant à accéder aux financements et surtout au fameux CPF. Pour celà, il faut que vos formations soient certifiantes. Il n’y a qu’une solution faire une demande auprès de France Compétences

Vous pouvez vous faire accompagner par Actuel-mixmarketing-conseil, c’est préférable ! Ils vous guideront dans votre réflexion : – existe-t-il déjà une certification enregistrée chez France Compétences, pour laquelle l’organisme pourrait être habilité à former et éventuellement certifier ?

– qu’apportera cette nouvelle certification aux stagiaires et aux entreprises ? (reconnaissance, facilitation du recrutement, de la formation…) – est-ce qu’il y a un véritable besoin au niveau professionnel ? (compétences pas encore reconnue, métier émergent, besoin des salariés pour s’insérer dans l’emploi ou dans le cadre d’une reconversion, amélioration des compétences sur un métier donné, possibilité d’évolution de carrière…). – quels sont les risques si la certification n’est pas créée ? (absence de reconnaissance d’un métier, par exemple, pas de formation adaptée au métier, pas de reconnaissance d’une compétence complémentaire…). – est-ce qu’une branche professionnelle peut soutenir le projet de certification ? Ensuite, lorsque ces points seront évalués, ils vous aideront à  monter un groupe de travail avec des partenaires ( branche professionnelle, professionnels du secteur, formateurs…) pour réaliser toute l’ingénierie et renforcer votre crédibilité auprès de France Compétences qui a bien compris que tous les OF et tous les formateurs aimeraient voir leurs programmes certifiés et donc, finançable car c’est là tout l’enjeu :

LES EXPERTS COMPETENCES VOUS PILOTERONT POUR :

– établir les domaines, les compétences et sous-compétences que devront acquérir les apprenants et futurs certifiés, – créer un programme de formation, un scénario pédagogique, – créer les évaluations des connaissances acquises avec leurs grilles respectives (dont modalités et critères, résultats). Il faudra former, évaluer et suivre plusieurs cohortes sur plusieurs mois à moins que vos formations couvrent les métiers émergeants et prouver :
  • Qu’est ce qu’a permis la formation ?
  • Quel a été le résultat des évaluations ?
  • Que sont devenus les apprenants à l’issue de la formation ?(taux de maintien en emploi, taux d’insertion en emploi, au bout de combien de temps ?, rémunération obtenue dans le nouvel emploi…).
Il est recommandé d’avoir 18 mois à 2 ans de recul avec un véritable suivi des stagiaires pour démontrer la valeur d’usage de la formation et de la certification. Les experts compétences vous donneront les process pour qu tout soit documenté tout au long du processus : – lettres de recommandation (ce ne sont pas des lettres types, elles sont difficiles à obtenir) – échanges avec les professionnels / les entreprises, les syndicats, les acteurs de l’emploi, les branches… – l’état du marché de l’emploi actuel et prospective d’évolution sur les 3 à 5 ans, – enquêtes sur l’évolution du métier et les risques à venir, – le recrutement des stagiaires, – la période de formation, – la période de stage en entreprise, s’il y a lieu, – le suivi des stagiaires pendant 6 à 12 mois après la fin de leur formation et  le taux d’insertion dans l’emploi C’est ainsi que vous pourrez rédiger votre note d’opportunités qui accompagnera votre référentiel de certification, le référentiel qualité, le référentiel compétences. Vous devrez également effectuer une recherche des liens / passerelles entre cette certification et celles déjà existantes.

Puis Préparez vous à réunir les documents suivants et à les tenir à disposition de tout contrôle (car oui, il y a des contrôles)

– le kBis, vu ci-dessus. – le récépissé de NDA (à télécharger à partir de MonActivitéFormation), obligatoire pour  monter son OF ou pour exercer la profession de formateur et pouvoir travailler pour des financements CPF (vu ci-dessus) – le dernier BPF (Bilan pédagogique à télécharger à partir de MonActivitéFormation) déclaré après un an d’activité

– le certificat QUALIOPI obtenu lors du dernier audit auprès de l’organisme auditeur, si vous visez des formations financés par les fonds de la formation professionnelle continue (CPF, France travail, PTP etc…)

– les justificatifs concernant les locaux (facture d’électricité, d’internet, bail…) et surtout l’ERP (5 souvent) si vous recevez du public dans vos locaux

– les attestations d’assurance (dont RC Pro / Multirisques professionnelle),

– l’attestation de vigilance URSSAF (qui prouve que vous êtes à jour de vos cotisations,

– la dernière liasse fiscale, sauf si vous êtes en micro-entreprise,

– si vous avez demandé l’exonération de TVA à la DREETS, l’attestation pour l’exonération de TVA des organismes de formation professionnelle continue,

– les CGV,

– le règlement intérieur,

– le catalogue des formations,

– les différentes chartes (handicap, informatique), si elles existent,

– le code de déontologie, s’il existe,

– l’IBAN du compte bancaire de l’entreprise.

Ce sont les documents qui servent régulièrement pendant votre activité. Ensuite nous parlerons finance et gestion(facturation, bilan, relance, investissement etc…)  Car une société ça se gère… Et tout ça sans arrêter votre métier de formateur : la préparation de vos cours, la veille technique et technologiques, et le travail marketing et commercial que vous faite déjà mais ce sera en plus grand.
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Bouleversement des avis sur Google Business!

Bouleversement des avis sur Google Business Profile !

L’arrivée prochaine du Digital Markets Act (DMA) entraîne bon nombre de changements chez Google, y compris concernant le référencement local. Les avis | A lire sur Abondance.com ►

 

Lire l’article complet sur : www.abondance.com 

 

 

Le Digital Markets Act (DMA) est un cadre réglementaire important de l’Union européenne qui cible principalement les grandes entreprises technologiques, désignées comme des « gatekeepers ». Ces entreprises doivent se conformer à des règles strictes pour favoriser la concurrence équitable et prévenir les abus de position dominante. Cela inclut des obligations d’interopérabilité et la suppression de processus qui favorisent leurs propres produits par rapport à ceux de tiers. Par exemple, Apple pourrait être contraint de permettre aux utilisateurs européens de télécharger des applications en dehors de son App Store contrôlé.

Ces règles visent à équilibrer le terrain de jeu pour les entreprises de toutes tailles et pourraient entraîner des changements significatifs dans la manière dont des entreprises comme Apple, Amazon et Google opèrent. Les non-conformités pourraient entraîner des amendes allant jusqu’à 10% du chiffre d’affaires annuel mondial. Les plates-formes telles que Google Search, le système d’exploitation de Microsoft, l’App Store d’Apple et Instagram de Meta devront ajuster leurs pratiques pour se conformer aux nouvelles règles du DMA.

 

Changements Clés du DMA

 

1. Consentement des Utilisateurs et Mode de Consentement de Google: Le DMA exige que toutes les technologies de mesure de Google, telles que Google Analytics et Google Ads, disposent d’une identification de consentement utilisateur valide. Cela signifie que les données envoyées à Google sans le consentement valide des utilisateurs de l’EEE pourraient être ignorées ou entraîner des actions coercitives telles que la suppression de données, des restrictions de fonctionnalité, ou même la désactivation du compte.

2. Importance des Plateformes de Gestion du Consentement (CMP): Les annonceurs doivent intégrer des CMP fonctionnelles sur leurs propriétés numériques pour permettre aux utilisateurs de déterminer leurs choix de consentement. Cette intégration est essentielle pour rester conforme aux exigences du DMA et pour que le Mode de Consentement de Google fonctionne efficacement.

3. Migration vers Google Analytics 4 (GA4): Les annonceurs utilisant encore l’ancienne version de Google Analytics devront migrer vers GA4 pour maintenir les fonctionnalités telles que le remarketing, l’exportation d’audience et l’optimisation des enchères.

4. Mise à jour des API/SDK : Il est également nécessaire de mettre à jour les versions des API et SDK pour Google Ads et DV360, afin d’assurer la conformité et de maintenir les fonctionnalités publicitaires.

 

 

Opportunités et Défis pour les Annonceurs

1. Respect de la Vie Privée et Transparence : Le DMA pousse vers un environnement publicitaire axé sur la confidentialité, obligeant les annonceurs à être plus stratégiques et conscients dans la collecte et l’utilisation des données. Cela implique une plus grande transparence et le respect des préférences de confidentialité des utilisateurs.

2. Marketing Éthique : Dans une ère où la sensibilisation des consommateurs à la confidentialité des données est à son apogée, le DMA offre une opportunité pour les annonceurs de Google Ads d’adopter des pratiques marketing plus éthiques. Cela inclut le respect de la vie privée des utilisateurs, la transparence dans l’utilisation des données et la garantie d’une concurrence équitable.

3. Innovation et Adaptation Stratégique : L’adaptation au DMA n’est pas seulement une question de conformité; c’est aussi une opportunité d’innover et de repenser stratégiquement les approches de marketing numérique. Les annonceurs peuvent explorer de nouveaux formats publicitaires et techniques de ciblage qui respectent la vie privée des utilisateurs tout en fournissant des insights approfondis dans le respect des normes de confidentialité.

4. Modélisation des Données et Récupération des Attributions : Le Mode de Consentement de Google permet de récupérer une partie des données d’attribution perdues en raison des choix de consentement des utilisateurs, en utilisant des signaux anonymes sans identifiants personnels pour modéliser les données de conversion.

 

Pour les plateformes comme Trustpilot,  ou Google Entreprise qui relèvent du domaine des avis et des évaluations en ligne, le DMA pourrait avoir des implications indirectes. Bien que le DMA ne cible pas spécifiquement les plateformes d’avis, les changements qu’il impose aux grandes entreprises technologiques pourraient affecter la manière dont ces plateformes interagissent avec les services de ces grandes entreprises. Par exemple, si Google doit changer la manière dont il intègre ou classe les avis dans ses services en raison du DMA, cela pourrait avoir un impact sur la visibilité et la pertinence des avis sur des plateformes comme Trustpilot.

En outre, le DMA encourage une plus grande transparence et un meilleur accès aux données pour les entreprises tierces. Cela pourrait signifier que des plateformes comme Trustpilot pourraient avoir un accès amélioré aux données ou aux API des grandes entreprises technologiques, ce qui pourrait à son tour influencer la manière dont elles collectent et présentent les avis.

 

le DMA marque un tournant important dans le paysage de la publicité numérique, exigeant des changements significatifs dans la manière dont les annonceurs utilisent Google Ads. En adoptant des pratiques respectueuses de la vie privée et en s’adaptant à ces nouvelles réglementations, les annonceurs peuvent non seulement rester conformes mais aussi tirer parti de ces changements pour renforcer la confiance des consommateurs et améliorer leurs stratégies de marketing numérique. Il est important de noter que le DMA est encore relativement nouveau et que son impact complet sur différents secteurs, y compris les plateformes d’avis en ligne, se dévoilera progressivement à mesure que les entreprises s’adapteront aux nouvelles réglementations.

 

 

 

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Utiliser son CPF pour le financement du permis de conduire de son enfant est-il possible ?

Utiliser son CPF pour le financement du permis de conduire de son enfant est-il possible ?

Depuis le 1er janvier 2024, le CPF ou Compte personnel de formation peut financer tous les types de permis terrestres. Mais est-il possible de l’utiliser

Lire notre article sur l’usage du CPF et le permis de conduire, principale raison du déficit des fonds formation 

Lire l’article complet sur : www.lesecransdeparis.fr

Ouf ! on a eu chaud ! c’est impossible. Déjà que le CPF est dévoyé de son objet par cette disposition du « permis de conduire » qui nuit aux organismes de formation, alors, s’il fallait en rajouter, autant monter une auto-école 🙂

Utiliser son CPF pour le financement du permis de conduire de son enfant est-il possible ?

Le site « Les Ecrans de Paris » clarifie effectivement que l’utilisation du Compte Personnel de Formation (CPF) pour financer le permis de conduire d’un enfant est illégale. Le CPF, étant un compte personnel, est strictement réservé à son titulaire pour son développement personnel. Il est donc interdit de transférer les droits du CPF à un tiers, y compris les membres de la famille comme les enfants.

Il y a eu une proposition de loi déposée par le député de l’Indre, Nicolas Forissier, le 27 mars 2023, visant à permettre aux parents d’utiliser leur CPF pour financer le permis de conduire de leurs enfants. Cette proposition visait à réduire le coût élevé du permis de conduire, perçu comme un investissement coûteux pour les familles, et à faciliter l’insertion professionnelle des jeunes conducteurs dans des régions où les transports en commun sont insuffisants.

Cependant, cette proposition de loi a été rejetée par le gouvernement en s’appuyant sur l’article 40 de la Constitution, qui stipule que les propositions et amendements formulés par les membres du Parlement ne sont pas recevables lorsqu’ils impliquent la création ou l’aggravation d’une charge publique. Le gouvernement a également évoqué le risque de fraude et le fait que cela affecterait la nature personnelle du CPF.

En résumé, l’article sur « Les Ecrans de Paris » confirme qu’il est actuellement illégal d’utiliser le CPF pour financer le permis de conduire d’un enfant, et qu’une proposition de loi visant à modifier cette règle a été rejetée.

Utiliser son CPF pour le financement du permis de conduire de son enfant est-il possible ? C’est impossible, mais jusqu’à quand le gouvernement résistera à cette disposition, sachant qu’elle est fortement électoraliste. Les députs reviendront à la charge soyons-en sûr !

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CPF et permis de conduire

Le voilà le responsable de la déroute financière du CPF. Autant d’argent qui ne profite plus à la formation professionnelle continue.

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« À partir de janvier 2024, le catalogue de formations pour les permis de conduire éligibles au Compte personnel de formation est élargi. La loi 2023-479 du 21 juin 2023 visant à faciliter le passage et l’obtention de l’examen du permis de conduire ouvre le financement CPF à tous les permis de conduire de véhicule terrestre à moteur.

Ce explique en détail les règles d’éligibilité pour les organismes et pour les titulaires, comment référencer une offre éligible, la règlementation des tarifs, ou encore la saisie du prix sur EDOF.
Vous pouvez retrouver en fin de guide l’attestation sur l’honneur que le titulaire doit compléter et signer, ainsi que l’organisme de formation (A conserver). Elle pourra être demandée à tout moment par la Caisse des Dépôts. »

Télécharger les Règles d’éligibilité d’une action :
« Préparation au passage du Permis de conduire » proposées par le gouvernement

CPF et Permis de conduire de quoi s’agit-il ?

Bienvenue dans notre guide détaillé sur l’utilisation du Compte Personnel de Formation (CPF) pour financer votre permis de conduire, qu’il s’agisse d’un permis auto ou moto. Le CPF constitue une opportunité majeure pour les professionnels souhaitant acquérir de nouvelles compétences, y compris la conduite. Dans cet article, nous allons explorer comment le CPF est géré, la répartition des fonds pour différents financements, et spécifiquement, le pourcentage alloué au permis de conduire. Ensuite, nous vous fournirons un mode d’emploi pratique pour utiliser votre CPF à cette fin.

Gestion du CPF et Répartition des Fonds
Le CPF, élément clé du dispositif de formation professionnelle en France, est géré par la Caisse des Dépôts et Consignations. Chaque année, les comptes des salariés sont crédités en euros, en fonction de leurs heures de travail. Les fonds accumulés peuvent être utilisés pour une variété de formations, y compris le permis de conduire.

La répartition des fonds CPF est dictée par plusieurs critères, notamment la pertinence de la formation par rapport au projet professionnel de l’individu. Le gouvernement français, soucieux de promouvoir l’employabilité et l’autonomie des travailleurs, a reconnu l’importance du permis de conduire comme un atout professionnel. En conséquence, une partie significative du budget CPF est allouée à cette fin, bien que le pourcentage précis varie en fonction des politiques annuelles et des demandes globales des utilisateurs.

Pourcentage Dédié au Permis de Conduire 
Actuellement, le pourcentage du budget CPF dédié au financement du permis de conduire n’est pas fixe et évolue selon les années et les priorités gouvernementales. Cependant, il représente une portion significative des fonds, reflétant la demande croissante pour cette formation. Les statistiques exactes peuvent être consultées sur le site officiel du CPF ou auprès des organismes de formation agréés.

Les fonds formation, c’est combien?

Voici comment les 11 milliards d’euros, collectés par l’URSSAF sur la masse salariale des entreprises seront répartis par France Compétences cette année :

📁 10,4 Mds € pour l’alternance (vs 9,7 Mds € en 2023)
📁 2,2 Mds € pour le CPF (vs 2,3 Mds € en 2023 et 3 Mds l’année précédente)
📁 800 M € pour France Travail (comme 2023)
📁 550 M € pour les entreprises : OPCO & FAF (idem à 2023)

 

Mode d’emploi pour Utiliser son CPF pour le Permis de Conduire

Vérification des Droits CPF : Connectez-vous à votre compte sur le site moncompteformation.gouv.fr pour vérifier le montant disponible sur votre CPF.

Choix de l’Auto-école : Sélectionnez une auto-école certifiée CPF. Cette certification garantit que la formation est éligible au financement via le CPF.

Inscription à la Formation : Contactez l’auto-école choisie et informez-la de votre intention de financer la formation via le CPF. L’auto-école vous aidera dans les démarches administratives nécessaires.

Demande de Financement : Une fois inscrit, vous devez faire une demande de financement sur le site moncompteformation.gouv.fr. Vous devrez fournir les détails de la formation et le coût associé.

Validation et Déblocage des Fonds : Après soumission de votre demande, celle-ci sera examinée pour approbation. En cas de validation, les fonds seront directement transférés à l’organisme de formation.

Suivi de la Formation : Une fois le financement approuvé, vous pourrez débuter votre formation. Assurez-vous de suivre assidûment les cours théoriques et pratiques pour maximiser vos chances de réussite.

Passage de l’Examen : À l’issue de la formation, vous passerez l’examen pour obtenir votre permis de conduire.

Conclusion 
Financer son permis de conduire via le CPF est une démarche accessible et avantageuse. En suivant les étapes ci-dessus, vous pouvez utiliser efficacement vos droits de formation pour acquérir une compétence essentielle, tant pour votre vie personnelle que professionnelle.

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CPF : les conditions de prise en charge durcies

CPF : les conditions de prise en charge durcies

 

Les titulaires d’un compte professionnel de formation doivent désormais respecter certains engagements, sous peine de sanctions. Une mesure récemment inscrite dans la loi, qui devrait intensifier la lutte contre la fraude. Un décret paru en fin d’année 2023 vient

 

Lire l’article complet sur : www.boursorama.com

 

 

Il n’y a pas que les organismes de formation qui sont dans le cyclone. Le chantier de la CDC est aussi de se préoccuper de la façon dont les Français utilisent leur CPF. « Par exemple il devient obligatoire de s’inscrire aux évaluations, à l’examen ou au concours visant à obtenir une certification à l’issue de leur formation et, logiquement, ils doivent également s’y présenter. Si ces engagements ne sont pas respectés, les utilisateurs du CPF risquent… une obligation de remboursement intégral des sommes versées dans ce cadre. Tous les OF que nous connaissons ont recontré ce type de problème.

 

Récente clarification de la loi concernant l’utilisation du Compte Personnel de Formation (CPF) en France. Voici les points essentiels :

 

1. Clarification Législative sur le CPF:

Un décret paru fin 2023 a précisé les obligations des utilisateurs du CPF. La loi indique désormais que si la Caisse des dépôts et consignations (gestionnaire du CPF) constate un non-respect des engagements souscrits par le titulaire du compte, elle peut suspendre temporairement la prise en charge des formations ou exiger un remboursement intégral des sommes versées.

 

2. Engagements des Utilisateurs du CPF

Les utilisateurs doivent s’inscrire et se présenter aux évaluations, examens ou concours pour obtenir une certification à l’issue de leur formation. Le non-respect de ces engagements peut entraîner une suspension temporaire du financement de la formation ou une obligation de remboursement.

 

3. Contexte Initial des Obligations:

Ces obligations n’étaient pas nouvelles mais étaient déjà présentes dans les conditions générales d’utilisation du CPF. Toutefois, elles étaient peu comprises et rarement lues par les utilisateurs. L’inscription de ces règles dans la loi vise à les rendre plus claires et à souligner leur importance légale.

 

4. Importance de la Certification et Réduction de la Fraude

Cette clarification légale souligne l’importance de la certification en fin de formation, un aspect souvent négligé dans la communication autour du CPF. Elle pourrait également contribuer à réduire les fraudes, telles que la vente de droits du CPF sans engagement réel dans la formation ou les arnaques par de faux organismes.

 

En résumé, la récente modification législative vise à clarifier et renforcer les obligations des utilisateurs du CPF, en mettant l’accent sur l’importance de la certification et en luttant contre les fraudes et abus potentiels du système.

 

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